
Après l’arrêt d’Everest, le colossal projet de scission du groupe de 350 000 personnes, l’hypothèse martelée en interne est qu’une séparation interviendra bel et bien sur un périmètre revu et sous 2 ans.
Après l’arrêt d’Everest, le colossal projet de scission du groupe de 350 000 personnes, l’hypothèse martelée en interne est qu’une séparation interviendra bel et bien sur un périmètre revu et sous 2 ans.
Les départs de partners sous la bannière Global Strategy Group (GSG), la marque de conseil en stratégie made in KPMG lancée en France en 2019 se multiplient. Le patron de la France Cyril Gay Belan est sur le départ. Dans ce contexte, une nouvelle gouvernance est installée pour prendre les rênes d’un ensemble resserré Deal – Stratégie. Objectifs : multiplier les synergies, atteindre une taille critique et une meilleure couverture sectorielle.
Les cabinets de conseil en stratégie de la place de Paris slaloment – certains mieux que d’autres – sur un marché qui est clairement rentré dans cycle baissier après le coup de bourre historique de l’après-covid.
MFG, Bears with Benefits, Interflora : telles sont quelques-unes des entreprises récemment rachetées par des investisseurs accompagnés par Singulier. Les méthodos de la boutique au croisement du conseil en stratégie et de la tech font des adeptes. Son co-fondateur et CEO Rémi Pesseguier répond aux questions de Consultor.
Un tandem de partners recrutés au BCG et chez Roland Berger début 2020 pour développer l’activité de conseil en stratégie quitte l’entreprise.
Le United States Trustee (UST), un département du ministère américain fédéral de la Justice (DOJ) chargé de superviser les cas de banqueroutes d’entreprises, a annoncé avoir conclu un accord financier avec McKinsey le 19 février pour solder une investigation en cours au sujet de trois dossiers de retournements d'entreprises en difficulté pour lesquels McKinsey avait été mandaté. Par cet accord, McKinsey s'engage à verser 15 millions de dollars.
McKinsey était suspecté de ne pas avoir respecté les strictes règles déclaratives prévues par la justice américaine. Tout avait démarré avec un dépôt de plainte de Jay Alix concernant trois mandats attribués au cabinet de conseil en stratégie.
Après son dépôt de bilan en août 2015, le producteur de charbon Alpha Natural Ressources avait fait appel à McKinsey Recovery & Transformation Services (McKinsey RTS) pour l’aider à échafauder un plan de retournement.
La justice reprochait également à McKinsey des défauts déclaratifs dans les missions de retournement conduites auprès de l'énergéticien Edison et d'une autre entreprise minière, Westmoreland Coal.
L'accord financier met un terme au contentieux entre l'UST et McKinsey dans ces trois dossiers.
Crédit photo : Bâtiment du département de la Justice. U.S. Department of Justice headquarters, August 12, 2006.jpg CC BY-SA 3.0. Téléversé : 8 avril 2007.
Mandarins, légionnaires, jésuites… les métaphores abondent pour parler des consultants de la Firme, de leur proverbial niveau et de leur légendaire discrétion. Cet article ne viendra pas les contredire sur la discrétion : des très nombreuses sources sollicitées par Consultor, pas une n’a souhaité participer nommément à cet article.
On l’apprenait à la fin du mois de mars, la Fédération de la formation professionnelle (FFP) a mandaté Roland Berger et Ylios dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle portée par Murielle Pénicaud, la ministre du Travail. Le projet de loi présenté début mars est attendu en Conseil des ministres à la fin du mois d’avril puis au Parlement en juin.
Dans un cabinet de la place, ce sont deux recrutements dont on garde un souvenir modérément réjoui. Par deux fois, des consultants, issus de cabinets concurrents à Paris, ont fait acte de candidature et ont été recrutés… avant de repartir au bout de quelques mois dans leur cabinet d’origine.
Le 29 mars, le groupe bancaire britannique Lloyd's a fait état du financement qu’il apporte à L.E.K. Consulting. « Lloyd's Bank Commercial Banking a mis à disposition de L.E.K. une solution financière pour donner au cabinet davantage de flexibilité dans la poursuite de sa croissance et d’opportunités éventuelles d’acquisitions externes », écrit la banque britannique dans ce communiqué.
Si les chiffres présentés mi-avril par Source Global Research sont très positifs sur l'évolution du conseil en France en 2017, ils n'intéressent peu ou pas les cabinets de conseil de direction générale français qui les jugent trop éloignés de leurs services.
Vendredi, à HEC, Bain avait mis les petits plats dans les grands. Pour sa deuxième participation en tant que principal partenaire du HBG – le business game annuel des étudiants de Jouy-en-Josas qui se tenait pour la quatrième fois les 13 et 14 avril –, pas moins de deux partners et une dizaine de collaborateurs avaient fait le déplacement.
Voilà un index publié à échéances régulières par le BCG qui prend une saveur toute particulière dans le contexte actuel : le cabinet de conseil estime que la SNCF compte parmi les meilleurs réseaux ferrés européens selon des critères de taux d’utilisation (fret et passagers), de qualité de service, de ponctualité et de prix des billets, ou de sécurité, ainsi que le rappelle le mensuel Alternatives Économiques, au sujet du dernier index du BCG d’avril 2017.
Souvent complexe, toujours délicat, le staffing est une fonction sensible au sein des cabinets de conseil. Tour d’horizon des mille et une façons de résoudre la quadrature du cercle. C’est un process qui consomme beaucoup de temps et d’énergie et génère pas mal de tensions au sein des cabinets de conseil en stratégie.
Plusieurs mesures seraient la garantie d’une parfaite préservation des informations que les clients confient aux consultants : « war room », Chinese Wall... Mars & Co se veut au sommet de l'exemplarité puisque le cabinet revendique de ne servir qu'un client par secteur. En quoi cela consiste-t-il concrètement ? Et est-ce une réelle garantie de davantage de confidentialité ?
Que de sollicitations dans le conseil et ailleurs adressées au mathématicien français et député Cédric Villani qui remettait le 29 mars son rapport sur l’intelligence artificielle au Premier ministre Édouard Philippe – qui l’avait missionné sur le sujet fin 2017.
Encore récemment lorsque Oliver Wyman (OW) voulait recruter un X en stage au terme de sa troisième année, il n’était pas rare que la convention de stage soit un tantinet bidouillée pour coller aux standards de la prestigieuse école d’ingénieurs. En effet, Polytechnique attend de ses élèves qu’ils consacrent cette période à la recherche, par exemple dans les services R&D d’une entreprise. Sans quoi, impossible d’obtenir le précieux sésame.
Maxime Caro, un pur produit d'Eleven où il fête sa dixième année, vient d'y être promu partner après avoir passé un à un tous les grades de junior consultant à senior manager. Il a pris ses fonctions le 1er janvier.
Des groupes de dix à vingt étudiants, majoritairement internationaux et hors des écoles d'ingénieurs et de commerce cibles, se donnent rendez-vous une fois par semaine pour des apéritifs studieux. Leur ambition : intégrer le secteur du conseil en stratégie auquel a priori ils ne sont pas destinés. Avec des premiers résultats. Reportage.
L’interface créée par un ancien consultant de Theano – qui incube la start-up et en est actionnaire – n’en est pas encore au stade d’un robot qui débiterait des centaines de recommandations stratégiques à la seconde pendant que les humains le regarderaient en se roulant les pouces. Ceci dit, les fondateurs travaillent à l’automatisation – sous forme de chatbot supervisé dans un premier temps – de plusieurs parties de la prestation de conseil. Reportage.
À l’heure où le gouvernement planche sur une éventuelle réforme de l’objet social des sociétés, quelle place occupe aujourd’hui le développement durable dans la stratégie des entreprises françaises et dans les missions des cabinets de conseil en stratégie ? État des lieux.
Pluie de reconversions d'anciens responsables politiques français dans le conseil. Après Nathalie Kosciusko-Morizet partie chez Capgemini à New York, au tour de l'ancienne secrétaire d'État au numérique Axelle Lemaire de rejoindre un cabinet de conseil. Elle est nommée partner chez Roland Berger à Paris.
Ces profils qui mélangent compétences statistiques, mathématiques et codes informatiques sont de plus en plus prisés par les cabinets qui répondent en cela à la demande de leurs clients. Qui sont-ils et comment s’intègrent-ils dans des environnements où, il y a à peine cinq ans, ils étaient absents ?
C’est une information de la lettre confidentielle La Lettre A: plusieurs membres du cabinet de conseil McKinsey auraient rejoint le mouvement politique En Marche dès juin 2016. Karim Tadjeddine (ce dont avait également fait écho Marianne en mars 2016 ), associé au sein de la multinationale, aurait participé à l'élaboration du programme économique. Idem pour Mathieu Maucort, consultant chez McKinsey – depuis devenu directeur adjoint du cabinet du secrétaire d’État chargé du numérique Mounir Mahjoubi – aurait aidé à la coordination des travaux sur les questions énergétiques.
D’autres consultants de l’entreprise auraient été en liaison avec le staff du candidat, à l’image de Jean-Christophe Pierron ou de l’associé senior Éric Hazan. Ce que le cabinet parisien s’est évidemment bien gardé de confirmer.
Les prises de position politiques sont plutôt rares dans le secteur. À quelques exceptions près : Olivier Marchal, président de Bain & Company en France et vice-président de Consult’in France, avait estimé en avril 2017 à la télévision britannique qu’une éventuelle élection d’Emmanuel Macron le 7 mai serait accueillie de manière positive par le patronat français.
L'expertise sectorielle est-elle le seul critère de décision d'un acheteur ou d'autres facteurs plus intangibles peuvent-ils entrer en ligne de compte ? C'est une des questions traitées par le 7e baromètre des achats du conseil — rendu public en novembre par Consult'in France. Compte-rendu.