
Depuis deux ans, l’EDHEC, la nordiste, connaît une attractivité grandissante auprès des cabinets de conseil en stratégie en quête permanente de nouveaux candidats, et ce, dans une conjoncture de recrutements sous tension.
Depuis deux ans, l’EDHEC, la nordiste, connaît une attractivité grandissante auprès des cabinets de conseil en stratégie en quête permanente de nouveaux candidats, et ce, dans une conjoncture de recrutements sous tension.
Dans un contexte de fort ralentissement des recrutements dans le conseil en stratégie, qui voit l’immense majorité des cabinets assumer le gel ou le report de tout ou partie de ses embauches, Bain & Company détonne. Keith Bevans, 47 ans, Bainee depuis 1996, partner en 2008, patron mondial des recrutements du cabinet depuis 2013, n’affirmait-il pas mi-mai que le cabinet s’apprêtait à maintenir sa cohorte annuelle de stagiaires d’été aux États-Unis et même à la doubler quand le BCG et McKinsey proposait des reports ou des solutions de remplacement?
« Notre client commercialise des semelles de chaussures. Il souhaite présélectionner un acteur à racheter pour faire de la croissance externe. Comment l’accompagneriez-vous dans cette réflexion ?
Quelques dizaines, des centaines, voire des milliers de CV sont envoyés chaque année aux cabinets de conseil. Une masse de candidatures qu’il faut manager au quotidien… S’il existe de nombreux outils d’aide au recrutement, les cabinets de conseil en stratégie en France semblent étonnement privilégier un recrutement à l’ancienne, manuel. Et ce, que ce soit dans les cabinets de moins de dix consultants ou de plus de deux cents. Explications.
Ancien officier des forces armées, Cyril Blackwell a ensuite fait le choix du conseil en stratégie pour le challenge intellectuel qu’il lui offrait.
L’école lyonnaise a multiplié les initiatives ces dernières années pour se faire reconnaître comme une école cible des cabinets de conseil en stratégie.
Des gains d’employabilité mis à rude effort par la crise de réputation que connaît l’institution depuis des mois. La nouvelle direction tâche à présent de corriger le tir.
Une certaine notoriété dont il s’amuse lui-même. Son site et son livre comptent parmi les références les plus cités pour tous les aspirants consultants.Cette notoriété est arrivée par une passion ancienne pour les entretiens d’embauche héritée de son passage chez McKinsey à New York. Elle aussi un peu le fruit du hasard. Portrait.
Écoles et universités de toutes nationalités ont leur club consulting, tremplin supposé vers les plus grands cabinets. Une liste de ces clubs mise à jour est disponible dans cet article.
Depuis cinq ans, Advancy, Ardian, Eight Advisory et Lazard coorganisent les Ateliers de la croissance.
Exercice de pédagogie et opération de recrutement, Consultor s'est glissé dans la dernière édition de ce rendez-vous hybride pour demander aux étudiants comment ils abordent ces métiers, ces entreprises et ce qu'ils retiennent de cette soirée. Reportage.
Les business cases constituent une bonne moitié de l’évaluation des candidats lors des recrutements dans le conseil en stratégie. Consultor fait le tour des meilleurs outils actuellement utilisés pour se préparer à ces problèmes d’affaires (chute de la rentabilité, réduction des coûts, croissance externe…).
Gare aussi au premier des travers de l'entraînement : le trop-plein de préparation et la récitation de prêt-à-penser le jour de l’entretien.
Traditionnellement, les diplômés de Sciences Po rejoignent en masse le secteur privé (70 %), et tout particulièrement le conseil (lobbying, communication, management).
Le conseil en stratégie, qui n’était que ponctuellement un débouché, est de plus en plus identifié comme une bonne porte de sortie par l’école et les étudiants. Et offre aux recruteurs, qui saturent les écoles de commerce et d’ingénieurs cibles, un vivier de recrutement alternatif.
20 % de chaque promo prend un premier emploi dans le conseil au sens large, 10 % dans le conseil en stratégie en particulier : les diplômés de Centrale Paris, ces matheux « business friendly », ont la cote dans les sociétés de conseil en stratégie.
La réplique de Géronte dans les Fourberies de Scapin est fameuse. La question se pose aux étudiants des meilleures écoles supérieures qui sont si nombreux à opter pour le conseil en stratégie à la sortie des bancs de l'école. Tout pourrait inviter à le fuir : rythme de travail, parmi les plus difficiles avec la banque d'affaires, compétitivté des parcours, rigueur des sujets...
Les recrutements, c'est connu, sont le nerf de la guerre dans le conseil en stratégie. Chez Bain, des binômes d'associés s'en occupent à tour de rôle. Lien avec les écoles, supervision des candidatures, organisation des entretiens...
L’école de Fontainebleau est la favorite des grands cabinets, qui y sponsorisent une centaine de consultants tous les ans. Attention cependant : c’est un accélérateur de carrière, pas forcément un sésame pour ceux qui rêvent d’entrer dans le secteur.
Chaque année, entre octobre et janvier, comme le veut la tradition, les grandes écoles organisent leurs forums d’entreprises. Pendant un ou deux jours, des sociétés sont invitées à rencontrer les étudiants de HEC, Polytechnique, de l’ESSEC, de l’ESCP Europe ou encore de Centrale Supélec Paris. Certains cabinets de conseil continuent à se rendre à ces événements, d’autres ont abandonné la coutume. Ces rendez-vous ont-ils encore du sens ?
Plusieurs sociétés proposent en France aux candidats qui se destinent au conseil en stratégie de les assister dans la préparation des entretiens d'embauche. En quoi consiste leur offre ? Leur prix est-il justifié ? Consultor a interrogé cinq de ces prestataires.
Faut-il passer par un MBA pour devenir partner ? Si oui, lequel ? Notre dossier révèle que, si le MBA n’est pas un passage obligatoire, il maximise les chances en la matière. Les pratiques divergent du tout au tout d’un cabinet à l’autre.
Consultor a analysé le parcours de 242 partners actuellement en poste en France dans douze cabinets en France*. Une étude qui permet de dégager un état des lieux des MBA que préparent les partners.
Sur les forums internet ou dans les couloirs des écoles, de nombreux étudiants cherchent des moyens détournés qui leur ouvriraient les portes des cabinets de conseil les plus prestigieux. Lorsqu'ils savent n'avoir aucune chance en France, certains se rabattent sur la Belgique. Consultor.fr vous prouve que cette solution n'a pas plus de chance d'aboutir.
Il y a cette petite arrogance française qui voudrait que tout soit un peu plus simple en Belgique. Le pays a parfois dans les médias hexagonaux des airs de région reculée et certains s'y comportent comme un Parisien qui visite la province.
Parmi les principaux cabinets de la place, rares sont les partners comme Yves Morieux, du BCG, titulaire d’un PhD de l’université de Strathclyde, à avoir comme principale formation un doctorat.
Convaincu du potentiel des docteurs, le Boston Consulting Group s’est ouvert depuis quelques années à ces profils atypiques, qui sont désormais une vingtaine parmi les consultants du bureau parisien.