
Malgré un marché du conseil en strat atone, Arthur D. Little revendique une croissance continue lui permettant « de doubler de taille tous les 4 ou 5 ans ». Le point avec son pilote pour la France et le Maroc.
Malgré un marché du conseil en strat atone, Arthur D. Little revendique une croissance continue lui permettant « de doubler de taille tous les 4 ou 5 ans ». Le point avec son pilote pour la France et le Maroc.
En quelques semaines, 2 des 6 associés du partnership de Circle Strategy ont quitté le navire : l’expert Tech, Telcoms-Nouvelles mobilités, Bertrand Grau, et l’associé dédié aux Services fi’, Nicolas Miart. Et ce, moins d’un an après leur arrivée au sein de Circle, cabinet dirigé depuis 2 ans par Jean-Marc Liduena. Une coupe sèche dans le partnership du cabinet…
Selon l’étude annuelle de Syntec Conseil, en 2025 le secteur du conseil en stratégie et management devrait connaître une croissance comprise entre -2 et + 1 %, après une année 2024 de stagnation. L’analyse de son président, David Mahé.
Depuis quelques années, le regard du marché sur le bureau parisien d’A&M et ses activités a sans doute changé. Quelle est la singularité de son modèle ?
Tous les deux sont associés du cabinet Arthur D. Little : Albert Meige et Clément Santander enchaînent les dénivelés comme les missions de conseil. Moyennant quels parallèles ?
Jérémy, étudiant puis jeune stratège, est l'(anti-)héros du premier épisode de Consultix, la première bande dessinée de Consultor !
Fraîchement diplômé, il jette son dévolu sur la strat' à la sortie de l'école, de grosses ambitions en tête. La réalité n'est pas toujours au rendez-vous.
Depuis quelques années, les consultants ont adopté un style vestimentaire plus détendu sous l’impulsion notamment de la génération des millenials. La crise du covid-19 et le confinement forcé ont confirmé la tendance.
Et définitivement laissé sur le carreau un accessoire : la cravate !
Pris en tenaille entre la reproduction sociale à l’entrée des grandes écoles dans lesquelles ils recrutent, et la loi qui interdit la mesure de la diversité ethnique de leurs équipes, les cabinets de conseil ne peuvent structurellement pas briller par la diversité de leurs recrutements en France.
Theano Advisors, le cabinet créé en 2012 par Michel Zarka, une figure du conseil aux dirigeants (ancien CEO France d'Oliver Wyman Delta), et par Philippe Duclos (ancien directeur associé chez McKinsey) a été mis en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Paris par un jugement du 22 juillet.
La toute dernière nomination en date de l’ancienne case team leader de Bain, Belen Moscoso del Prado, au conseil d’administration de Capgemini n’est pas anodine. En huit années, depuis la mise en œuvre de la loi Copé-Zimmermann relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance de 2012, nous assistons à une transformation profonde dans la gouvernance des entreprises.
Dans laquelle de nombreuses femmes font leur apparition. Parmi elles, une série grandissante de consultantes et d’ex-consultantes que nous avons interrogées.
Selon les secteurs de spécialisation, les carnets de commandes antérieurs à la crise, les réseaux des uns et des autres, le confinement a été plus ou moins ardu pour les consultants en stratégie à leur compte. Mais le plus dur est peut-être à venir.
Témoignages de plusieurs d’entre eux qui ont choisi de sortir des sociétés historiques du secteur pour exercer à leur compte.
Alors que la récession frappe durement dans tous les secteurs de l’économie, les consultants en stratégie, pour la moitié d'entre eux qui ont pour l'heure de l'activité, sont à pied d'œuvre. Ils sont sollicités sur nombre de sujets à court terme tels que la reprise de l’activité, l’organisation de la production et la R&D dans un univers économique très contraint.
Comme ailleurs dans le monde, en France, certains cabinets reportent l’arrivée de recrues dont les contrats avaient été signés avant le confinement.
Ils sont une centaine dans le monde. Ils s’ajoutent aux plus de 800 partners que compte le cabinet aux quatre coins du globe. Objet d’une décision stratégique du cabinet en 2017, ils sont recrutés depuis 2018 au terme d’une longue expérience dans le privé avec l’objectif de fournir des expertises poussées clés en main.
Deux de ces profils de niveau comex sont arrivés à Paris au premier trimestre 2020. D’autres doivent suivre.
Se déclarer positif au coronavirus et être informé d'une rencontre prolongée avec une personne elle-même testée positive : tels sont les deux objectifs de StopCovid, l'application de traçage sanitaire qui doit entrer en fonctionnement en France le 2 juin et fera l'objet d'un débat parlementaire le 27 mai.
Guillaume Kasbarian, député et ex-consultant chez PMP, Axelle Lemaire, l'ancienne secretaire d'État et partner chez Roland Berger, les cabinets Cylad, Kearney, CVA et PMP nous livrent leur réflexion sur les enjeux entourant cette application : efficacité, protection de la vie privée ou facteur de reprise économique.
Entre soulagement et inquiétude, certains cabinets ont rouvert leurs portes à une petite partie de leur staff lundi. Soulagement parce que certaines missions donnaient des signes de reprise depuis que la date de déconfinement avait été fixée au 11 mai.
Inquiétude parce que le mois de mai, comme le mois d’avril, devrait se clôturer sur un recul de 40 % en moyenne de l’activité. Dans ce marasme, certains tirent leur épingle du jeu. D’autres accusent le coup. La vingtaine de clients interrogés par Consultor ne pipe mot. Et la guerre des prix est engagée. En attendant de possibles rapprochements. Enquête sur une drôle de rentrée.
Il est digital platform manager, le département digital de Mars & Co depuis un an. À 33 ans, Thomas Chambon a fait partie de la première vague de personnes très sérieusement touchées par le covid-19, ce qui lui a valu de passer quatre jours à l’hôpital du Puy-en-Velay en Haute-Loire. Il vient de raconter son « parcours du combattant du covid-19 » à un journal local « pure player », Zoomdici.
Un témoignage édifiant sur les errements du corps médical face à cette maladie inconnue au début du développement de la pandémie en France et à l’arrivée massive de malades dans les hôpitaux.
Mi-avril, en Belgique, le cabinet a annoncé le remboursement de 7 millions d’euros d’honoraires à une entreprise publique qu’il conseille depuis quinze ans.
Le cabinet est suspecté d’avoir procédé à des sous-valorisations d’entreprises que le groupement public cherchait à vendre. Jacques Bughin, senior partner, l’un des trois directeurs du bras de recherche de McKinsey, le McKinsey Global Institute, a été remercié.
Une semaine avant le confinement, lors de l’assemblée générale du 9 mars, les actionnaires de Kea & Partners ont décidé à l’unanimité de faire évoluer les statuts du cabinet. Il est ainsi le premier cabinet européen de conseil en stratégie à devenir une « société à mission ».
Une note du Boston Consulting Group – datée du 26 mars et destinée à l'usage interne d'un client – circule sur les réseaux sociaux depuis le début avril et a été reprise par la presse augmentant d’autant la caisse de résonance de son contenu : le cabinet y avance des dates de déconfinement dans vingt pays, dont la France.
Nouvelles habitudes et situations inédites s’installent dans les cabinets, à mesure que la durée du confinement s’allonge.
Derrière les façades d’un métier rompu à la gestion des risques, la réalité des consultants est plus… humaine.
La publication d'Alain Roussel, directeur adjoint du Crédit Agricole Assurances Prévoyance Emprunteur, samedi 4 avril sur LinkedIn n'est pas passée inaperçue. Likée près de 800 fois et commentée une centaine de fois avant d'être supprimée par Alain Roussel qui n'a pas répondu aux sollicitations de Consultor à ce sujet, il y dénonçait le comportement « scandaleux », dans le contexte de la crise, d'un cabinet de conseil en stratégie dont il ne donnait pas le nom.
Andreas von der Gathen et Mark Billige, qui ont pris leur fonction de co-CEO début janvier pour cinq ans, sont les deux premiers CEO chez SKP à ne pas être issus du quintette de professeurs fondateurs du cabinet autour d’Hermann Simon. Et Mark Billige, associé à Londres, ancien managing partner pour le Royaume-Uni, est le premier non-Allemand à prendre les rênes du cabinet.
Le signe des temps qui changent. Consultor fait l’inventaire de leurs priorités.
Vendredi 27 mars, depuis une salle de votes vide à laquelle était connectée l’ensemble du partnership mondial, les 250 partners se sont dotés d’une nouvelle gouvernance pour quatre ans.
Trois associés arrivent au conseil d’administration et quatre au conseil de surveillance. La francophonie recule, et une femme se fait une place – dans un cabinet sinon extrêmement masculin. Deux urgences dans l’immédiat : répondre à la crise du coronavirus dont les premiers effets se font sentir puis réorganiser les zones géographiques et les practices. Une série de nominations qui est conditionnée à la sortie de crise.
Multi-écrans à la maison, fond vert pour soigner les visios, achats de matériel de dernière minute : en quelques jours, les cabinets de conseil ont généralisé des modes de travail dont ils avaient parfois ponctuellement l’habitude.
Ce qui ne va pas sans certains défis à relever.