
Tous les deux sont associés du cabinet Arthur D. Little : Albert Meige et Clément Santander enchaînent les dénivelés comme les missions de conseil. Moyennant quels parallèles ?
Tous les deux sont associés du cabinet Arthur D. Little : Albert Meige et Clément Santander enchaînent les dénivelés comme les missions de conseil. Moyennant quels parallèles ?
Que le conseil en strat’ soit l’un des viviers des cabinets ministériels n’est pas un secret. Quelles sont les différences et similitudes fondamentales de ces deux métiers – en matière d’approche, de delivery et de compétences ?
Pour Talan, l’acquisition de Nova constitue « la première pierre » du déploiement dans le conseil en strat’ du cabinet de conseil et transformation par la tech, selon son VP exécutif Nicolas Récapet interrogé par Consultor.
Positionné sur « la révolution de l’IA », eleven a vu son partnership doubler en un an alors que le secteur fait grise mine. Consultor a rencontré l’un de ses deux managing partners, Ambroise Huret.
En décembre 2024, le géant Blackstone a pris une participation minoritaire de 250 millions d’euros dans Sia – un mouvement loin d’être unique. Quels sont les intérêts réciproques des cabinets de conseil et des fonds ?
À tout juste 36 ans, Jérémy Hodara a déjà eu plusieurs vies. Et pas des moindres : après sept années passées chez McKinsey, jusqu'à devenir engagement manager, il est depuis 2012 le cofondateur de l’Amazon africain, Jumia.
Jumia fait partie des très nombreux sites d’e-commerces lancés depuis qu’il a rejoint en 2011 l’usine allemande à start-up digitales, Rocket Internet, dont les méthodes de clonage de sites existants ont été maintes fois critiquées. L’un des ses fondateurs, Oliver Samwer, est resté célèbre pour avoir demandé à ses recrues – de préférence d’anciens McKinsey, de Bain et de Roland Berger – de travailler comme des « McKinsey sous stéroïdes ». Jérémy Hodara est l’un d’eux. Portrait.
Et de six. Après Olivier Abtan, Benjamin Entraygues, Philippe Plouvier, Jérôme Rein, Ali Rekik, un sixième ancien de Roland Berger à Paris vient de rejoindre le Boston Consulting Group comme partner.
Les consultants, comme les avocats et les banquiers, sont les derniers de la classe à faire leur révolution vestimentaire au travail plusieurs décennies après que les t-shirts et les casual Fridays sont devenus la norme dans la Silicon Valley.
Attention cependant à bien saisir les nouveaux codes et à éviter les faux pas. Le consultant est un caméléon et s’adapte aux us et coutumes de ses clients. Ce qui l’oblige parfois à jouer le tyrannosaure du costume trois pièces.
« Vous ne pouvez plus parler de cabinets d’audit. » Dixit Pascal Ansart, partner chez Strategy& (PwC), et ancien d’Oliver Wyman ou encore de Bossard. Lorsqu'il est arrivé chez PwC en 2011, avant les rachats de la société de conseil opérationnel PRTM la même année, ou de manière plus emblématique de Booz en 2013, la branche naissante de conseil en stratégie du géant de l’audit comptait alors quarante personnes en France.
Longtemps utilisé en sourdine, le Budget Base Zéro (BBZ) bénéficie d'une attention particulière des entreprises. Dans leur sillage, les cabinets de conseil rivalisent de rapports pour vanter leur méthode.
Trois mois. C’est le temps qu’il aura fallu à une équipe de consultants en stratégie d’entreprise parisiens pour mener à terme une mission de réduction des coûts au sein d’un groupe de médias français. Ce dernier, dont le nom n’est pas dévoilé par nos sources, est tenu de réduire ses structures de coûts pour répondre à un changement de modèle économique commun à tout le secteur : la baisse du lectorat sur papier.
Dès le premier octobre, Guillaume Charlin prendra sa fonction de Managing Director du bureau de Paris du Boston Consulting Group et succédera à François Dalens.
Le conférencier Stéphane Mallard se montre très critique vis-à-vis de la pertinence des cabinets de conseil en stratégie sur les sujets digitaux dans son ouvrage Disruption : intelligence artificielle, fin du salariat, humanité augmentée. Selon lui, les cabinets n’ont pas les moyens de rivaliser avec les géants du numérique qui montent leur propre offre de conseil.
Une charge que cet « évangéliste digital » a réitérée la semaine dernière sur Twitter. Consultor l’a interrogé. Interview vidéo à découvrir ci-dessous. Réagissez à ses arguments en commentaires.
Selon une information exclusive Consultor, Weave serait racheté. Le cabinet de conseil, fondé en 2001, se définit comme un 'collectif en conseil augmenté' et revendique de faire du conseil en management 'autrement'. Il se présente comme le '1er cabinet de conseil en stratégie indépendant français' et est centré sur la France même si un partenariat noué en 2017 avec Holistic Innovations lui permet d'afficher une adresse à San Francisco.
Contrairement à une information donnée antérieurement par erreur, son acquéreur ne sera pas BearingPoint.
MAJ 12/09 : Selon les informations de Consultor, l'acquéreur de weave serait onepoint.
La transition se précise chez Estin & Co, dont le fondateur Jean Estin fêtera bientôt ses 70 ans. Un tandem composé de Jean Berg, l’un des vice-présidents de la société, et de Philippe Estin, le fils du fondateur, monte progressivement en puissance. Ce qui suscite de l’inquiétude en interne et de nombreux départs. Comme celui, récent, d’un des vice-présidents du cabinet, Geoffroy Rupprecht. Pour Jean Estin, interrogé par Consultor, c'est une interprétation erronée d'une situation normale. Enquête.
Les retours d’expériences négatifs sur la vie de consultants chez Estin & Co sont étonnamment nombreux. Pléthore d’anciens n’en gardent pas « un souvenir impérissable ». Dans un secteur déjà connu pour ses taux de renouvellement des équipes stratosphériques, Estin & Co est encore au-dessus. « Le taux de rotation est à son niveau moyen », dit Jean Estin, autour d'une « moyenne historique de 25% ».
200 000 : c’est le nombre total d’inscrits que cumulent les comptes français de LinkedIn, Facebook et Twitter des cabinets de conseil en stratégie. Consultor les a recensés et regroupés dans un tableau unique.
N'hésitez pas à nous signaler en commentaires des omissions ou des précisions à apporter. On est encore loin des 5,6 millions d’inscrits cumulés par les comptes globaux de ces mêmes cabinets sur ces mêmes réseaux. Un petit côté village gaulois retranché donc ! Certains éléments d’analyse ne sont pas inintéressants cependant.
C’est peu dire que la nomination d’Éric Labaye, 'la première d'un homme du privé', à la tête de l'École polytechnique passe mal. Annoncée par Challenges fin juin, la sélection du directeur associé senior de McKinsey à Paris suscite la bronca en interne. Cela n'a pas empêché la confirmation officielle à l'occasion du Conseil des ministres le 3 août.
Jusqu’aux élèves de l’institution. Ces derniers sont désormais quelques-uns à préparer une lettre ouverte. Ils s’opposent à l’arrivée d’un « manageur sans expérience dans la recherche et l’enseignement supérieur », au « profil de gestionnaire », à la tête de leur école, annonce au Monde l’un des auteurs.
Idem du côté du personnel de Polytechnique. Ces derniers ont confié leur « inquiétude » dans un courrier d’une intersyndicale, le 3 juillet, adressé au délégué général des armées, révélé par l’agence de presse AEF, et également cité par le Monde. « Ce candidat ne nous paraît pas remplir une des conditions les plus importantes, à savoir l’expérience du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche », préviennent-ils.
Pas de mots assez durs non plus d’Alexandre Moatti, polytechnicien (promotion 1978), ingénieur en chef du corps des Mines et candidat à la présidence de Polytechnique, qui sur Twitter, en des termes peu amènes, dénonce en Éric Labaye un profil inadapté à la présidence de l'X.
Pour une autre source du Monde, le retard de l’officialisation de sa nomination, initialement attendue en conseil des ministres début juillet était dû aux prétentions salariales d’Éric Labaye, très éloignées des barèmes publics. Cela a été dementi par Benjamin Griveaux cité dans Les Echos du 03 août qui en confirmant que sa rémunération sera supérieure à celle de son prédécesseur car il sera en charge en plus de la direction de l'X du regroupement des écoles de Saclay au sein pôle New Uni précise qu'« il n'y a pas de culbute ».
En mars, il rejoignait le BCG, huit mois après sa démission suite à une vive polémique avec le président de la République sur le budget de la défense. Mais que fait Pierre de Villiers, l’ancien chef d’État-major des armées, au sein du cabinet ?
À l’occasion de la Coupe du monde de football, Consultor a interviewé deux consultants sur les liens entre le secteur et le colossal marché du ballon rond. Interview croisée de Pierre-Éric Perrin, associé fondateur de Mawenzi Partner, qui intervient régulièrement auprès des acteurs du football professionnel français, et de Maxime Preux, ancien d’A.T. Kearney, de L.E.K. et d’Ares & Co et fondateur de sa propre boutique de conseil en stratégie à Moscou.
Une décennie au compteur. Dix ans après son lancement, Eleven, le cabinet de conseil en stratégie spécialiste des sujets digitaux, montre les muscles. Il compte cinquante-trois consultants à date, vient de recruter à Londres un partner. Dans la capitale anglaise, le cabinet vise cinq consultants à la fin de l’année.
Comme nous l’avions déjà annoncé sur Consultor les signes d’un besoin fort en recrutement des cabinets de conseil en stratégie sont là : tendance à l’amélioration de l’économie et prévisions en hausse de croissance du secteur.
Le burn-out aura bientôt un demi-siècle. Santé ! Quasi cinquante ans que le psychanalyste new-yorkais Freudenberger a observé, dès 1974, des corrélations étroites entre une surcharge de travail et des symptômes divers (fatigue, rhume, maux de tête, insomnie, colère, cynisme…).
A quel stade de votre développement cet emménagement correspond ? Quels sont les résultats de votre initiative pour
améliorer la qualité de vie au travail des consultants ? ...
Avec bientôt 20 ans d’existence, Advancy fondé en France en 1999 par Éric de Bettignies a déménagé au fur et à mesure de son développement. 40 m2, 100 m2, 300 m2, 900 m2… Et point d’orgue en novembre dernier lorsque le cabinet a quitté Neuilly-sur-Seine pour s’installer dans 2 000 m2 à deux pas de l’Étoile.
Quatre décennies après ses débuts dans le conseil, Paul-André Rabate reste sur le « qui-vive ».
Le United States Trustee (UST), un département du ministère américain fédéral de la Justice (DOJ) chargé de superviser les cas de banqueroutes d’entreprises, a annoncé avoir conclu un accord financier avec McKinsey le 19 février pour solder une investigation en cours au sujet de trois dossiers de retournements d'entreprises en difficulté pour lesquels McKinsey avait été mandaté. Par cet accord, McKinsey s'engage à verser 15 millions de dollars.
McKinsey était suspecté de ne pas avoir respecté les strictes règles déclaratives prévues par la justice américaine. Tout avait démarré avec un dépôt de plainte de Jay Alix concernant trois mandats attribués au cabinet de conseil en stratégie.
Après son dépôt de bilan en août 2015, le producteur de charbon Alpha Natural Ressources avait fait appel à McKinsey Recovery & Transformation Services (McKinsey RTS) pour l’aider à échafauder un plan de retournement.
La justice reprochait également à McKinsey des défauts déclaratifs dans les missions de retournement conduites auprès de l'énergéticien Edison et d'une autre entreprise minière, Westmoreland Coal.
L'accord financier met un terme au contentieux entre l'UST et McKinsey dans ces trois dossiers.
Crédit photo : Bâtiment du département de la Justice. U.S. Department of Justice headquarters, August 12, 2006.jpg CC BY-SA 3.0. Téléversé : 8 avril 2007.