
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Deux hauts dirigeants du cabinet se retirent de leurs fonctions de direction, alors que l’ONG Save The Children et le Programme alimentaire mondial suspendent leurs partenariats historiques avec le cabinet ou songent à le faire.
Plus de 12 consultants ont travaillé sur la création et le déploiement de la très controversée Gaza Humanitarian Foundation. Ils ont aussi réalisé des modélisations financières de scénarios de reconstruction incluant le départ de 25 % de la population hors de Gaza.
La réponse de Siméo Pont, co-auteur de l’étude « La fabrique du risque. Les entreprises face à la doxa géopolitique » de l’IFRI.
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Plusieurs anciennes et actuelles consultantes comptent parmi la dernière promotion de 127 Global Young Leaders, les dirigeants de moins de 40 ans choisis chaque année par le Forum économique mondial. Ce qui n'est pas une première (ici et là, dans les promotions antérieures figuraient déjà des consultants en stratégie).
Cette année, le classement compte notamment :
Crédit photo : Aminata Kane Ndiaye et Lisa Ivers - Forum économique mondial
Brent Beardsley, senior partner et managing director du Boston Consulting Group à New York, patron mondial des activités de conseil du cabinet dans le domaine de la gestion d'actifs et de fortune, rejoint Vanguard, l'un des plus gros gestionnaires d'actifs au monde. Il a pris les fonctions de chief strategy officer de Vanguard début 2019, a indiqué le gérant d'actifs à la presse américaine à la fin du mois de février.
Crédit photo : LinkedIn.
La mission date, mais elle était passée inaperçue : toute fin 2017, deux ans après le début du rapprochement entre les groupes d'armement français Nexter et allemand KMW, les deux PDG Stéphane Mayer et Frank Haun avaient fait appel à Roland Berger pour accélérer ce rapprochement.
Selon les informations de la Lettre A, les recommandations du cabinet de conseil en stratégie n'ont, début 2019, pas significativement fait avancer les synergies des deux entreprises au sein de KNDS, le holding commun détenu à 50 % par les deux groupes depuis 2015. Pire, fin 2018, le groupe allemand Rheinmetall a fait part de son intention de racheter son rival KMW.
Crédit : Département des Yvelines. Prise le 20 janvier 2017 CC BY-ND 2.0.
Inventeur du Net Promoter Score, index de mesure de la satisfaction des clients vis-à-vis d'une société, Bain & Company annonce début mars 2019 qu'il étend cet outil à la veille concurrentielle dans le cadre d'un partenariat avec Qualtrics, groupe américain spécialisé dans l'étude du comportement des consommateurs en ligne.
Quelques anciens consultants en stratégie se font régulièrement une place dans le classement annuel de l’Institut Choiseul qui liste les cent jeunes dirigeants de 40 ans et moins, appelés à jouer un rôle majeur dans le développement économique national et international dans un avenir proche. La dernière édition ne déroge pas à la règle.
On y retrouve notamment les anciens de McKinsey qui figuraient déjà dans le classement l'an dernier. La première d’entre eux, Karine Schrenzel, en 15ème position (comme en 2018), est fondatrice de Shopinvest, PDG et co-owner de 3Suisses et Rue du Commerce. La plupart progressent à l'instar de Maxime Carmignac, qui passe de la 27e à la 17e place, aujourd’hui directrice générale de Carmignac Gestion à Londres.
Elle est talonnée par Stanislas Niox-Château (18e), le PDG de Doctolib, un ancien de Corporate Value Associates, qui occupait la 64e place dans l'édition de 2018.
Autres progressions notables celle de Caroline Thelier, DG de PayPal France et ex-Bainie qui passe de la 56e à la 30e place et celle d'Éric La Bonnardière, ancien consultant d'Advancy, aujourd'hui PDG d'Evaneos, qui fait son entrée à la 54e place du classement. Au 74e rang, c'est Marine Charles, une ancienne d'OC&C Strategy Consultants, désormais directrice générale de Lapeyre, qui intègre le classement. Meriem Riadi, directrice du digital de Suez, une ancienne de Roland Berger, conserve sa 80e place.
Crédit photo : Institut Choiseul.
Dawn Scalici a pris en février les fonctions de directrice des audits (head of diligence) chez McKinsey, un poste au périmètre global logé au sein des départements des risques de la firme.
L'ancienne de la CIA (pendant trente-trois ans) veillera tout particulièrement sur les marchés émergents et les missions complexes. Une nomination qui intervient alors que le global managing partner, Kevin Sneader, multiplie les interventions médiatiques pour expliquer que McKinsey, à l'aune des différents scandales qui ont porté ombrage à la marque ces derniers mois, se montrera plus transparent sur les missions que la société pourra ou ne pourra pas mener à l'avenir.
Crédit photo : LinkedIn Dawn Scalici.
Bainie, pokerman puis entrepreneur : voilà pour les trois vies de Shing Chow, le fondateur de Lalamove, la start-up asiatique de services de livraison. À sa sortie de Stanford en 1999 avec l'équivalent d'une licence en économie, il intègre Bain & Company à Hong Kong.
Lassé du poste au bout de quelques années, il donne libre cours à ses envies de poker dont il devient un joueur professionnel. Mais la quête de sens n'est toujours pas au rendez-vous. L'ancien consultant recherche alors un modèle entrepreneurial porteur à développer.
Il s'arrête rapidement sur EasyVan, plateforme de mise en relation entre véhicules de livraison et expéditeurs, une sorte de Uber de la logistique. Lancée en 2013, l'entreprise, renommée Lalamove, a depuis fortement grandi : elle a levé un total de 460 millions de dollars et revendique des activités dans 130 villes asiatiques différentes.
Crédit photo : Profil LinkedIn Shing Chow.
C'était l'un des engagements du managing partner de McKinsey. En fonction depuis le 1er juillet 2018, à la suite de Dominic Barton, il avait promis de rompre avec la très forte culture du secret de la firme. Cet engagement ne reste pas lettre morte dans les médias.
« Pendant des décennies, nous avons entretenu une culture du mystère. Cette mystique n'est plus adaptée aujourd'hui et n'est pas appréciée dans l'opinion. Je peux comprendre ce besoin de changement et je crois que notre firme le sent aussi », a déclaré le 1er mars Kevin Sneader dans l'émission matinale de CNBC Squawk Box. Interrogé sur les révélations en série du New York Times sur McKinsey depuis un an, il a concédé que McKinsey avait fait des erreurs, mais a jugé que le traitement du journal américain vis-à-vis de McKinsey avait été inéquitable.
Et si votre client est un meurtrier, ont insisté ses interviewers, dans une référence très explicite à une mission très décriée que McKinsey a conduite en Arabie Saoudite ? « Dans ce cas-là, on s'en va », a répondu Kevin Sneader.
Il a défendu le bilan de McKinsey en précisant qu'il était plutôt très positif dans tous les secteurs, jugeant que les affaires mises sur le devant de la scène représentaient une part très marginale du total des missions du cabinet. Il s'est engagé à ce que la grille de sélection des futures missions soit encore clarifiée.
Une grille de sélection qui compte désormais un critère prépondérant : le « front page test », a-t-il dit dans une interview à l'Australian Financial Review parue quelques jours plus tôt. Concrètement, de quoi auraient l'air les missions de McKinsey si elles étaient révélées à la une des journaux ? « On applique ce test très rigoureusement », a indiqué Kevin Sneader.
Rebelote le 8 mars dans les colonnes de Fortune qui publie par la même occasion l'email adressé par Kevin Sneader aux consultants Nord-Américains de la firme. Il y annonce que le Shareholders' Council, le conseil d’administration mondial du groupe, se réunira en mars à Chicago et abordera notamment les questions de la sélection des missions et de la transparence.
Crédit image : capture d'écran de l'émission Squawk Box du 1er mars 2019 sur CNBC.
Passer au peigne fin en un mois 10 800 cahiers de doléances déposés dans les mairies et les courriers reçus par les ministères et les services de l’État. C'est le calendrier plus que serré assigné à Roland Berger, après que le cabinet a été choisi mercredi 13 février par le gouvernement (associé à Cognito et BlueNove) pour assurer l'analyse et la restitution des cahiers citoyens (« cahiers de doléances ») et autres courriers rédigés par des millions de Français depuis le début du grand débat national.
Alain Chagnaud, associé chez Roland Berger en charge du droit public, a expliqué à Les Jours, la mission de Roland Berger. Un algorithme va procéder à l'« analyse lexicologique » des cahiers de doléances et des courriers reçus.
Ainsi, des « problématiques » et des « propositions » devraient émerger puis être rangées par thème par les équipes du consortium. « Le logiciel lit toutes les contributions et construit le référentiel de données qui est ensuite affiné par intervention humaine », explique Alain Chagnaud.
Une fois ce travail effectué, la synthèse sera ensuite présentée sous forme d’« arbre de connaissance », une sorte de cartographie d'idées.
Mais avant cela encore faut-il que la numérisation de ces documents, qui a été confiée à la Bibliothèque nationale de France, soit menée à bon terme. Or cette numérisation a commencé à la fin du mois de février. Roland Berger prévient : sans numérisation complète, pas de restitution.
Crédit photo : Élysée, Grand Débat avec des maires de Gironde, le 1er mars 2019.
Joshua Adel, qui était associé, et Alexia Goloubtzoff, qui était manager, quittent Ylios, pour monter leur propre activité de conseil en lobbying, influence et stratégie, Spin & Strategy. Les deux anciens de Proches Influence & Marque, boutique de conseil en stratégie d’influence, avaient fondé la practice influence d'Ylios à l'automne 2016 après leur rencontre avec plusieurs associés d’Ylios (Angelos Souriadakis, Yoram Bosc-Haddad, Karim Hatem).
Avec cette practice, Ylios se proposait par exemple, en dépouillant les modèles économiques d’un groupe, d'identifier les points de la loi susceptibles de les favoriser ou de les menacer, et pousser à divers niveaux des propositions de modification législative alors même qu’aucune réforme n’est envisagée.
Côté Ylios, on explique que ce départ s'inscrit dans une volonté de recentrer cette activité sur la stratégie d'influence, jugée éloignée des activités de mise en œuvre operationnelle sur lesquelles Joshua Adel et Alexia Goloubtzoff ont souhaité se concentrer. Cette activité de stratégie d'influence sera poursuivie chez Ylios.
Le BCG implante à Paris deux marques déjà déployées à l'international. BCG Digital Ventures, studio d’incubation et d’innovation de nouvelles activités en phase d'amorçage à destination des grands groupes internationaux, créé en 2014 aux États-Unis, est lancé en France.
Caroline Vion (HEC 2005 et MBA à Harvard 2010) en prend la direction. Nommée directrice associée en 2018, elle arrive de Los Angeles pour s'installer au bureau de Paris. La marque est déjà présente à Manhattan Beach (Los Angeles), Berlin, Londres, New York, Seattle, Sydney, Shanghai et Tokyo.
Autre lancement à Paris : Brighthouse, une agence américaine de stratégie de marque fondée en 1995 et rachetée par le BCG en 2015. Paris est le troisième bureau de BrightHouse après ceux d’Atlanta et de Berlin. BrightHouse sera dirigée à Paris par Mathieu Menegaux, directeur associé senior au BCG.
Jean Mouton, l'un des seniors partners du BCG à Paris, est proposé par Nexans, le fabricant de câbles industriels, pour prendre la présidence du conseil d'administration de l'entreprise. Son élection en tant qu'administrateur, en vue de sa nomination comme président, sera soumise à l'assemblée générale de l'entreprise le 15 mai 2019.
Sous réserve de cette élection, Jean Mouton succédera à Georges Chodron de Courcel qui a atteint la limite d'âge fixée par les statuts de la société.
Jean Mouton est senior partner et managing director du BCG. Depuis qu'il a rejoint le BCG en 1982, Jean Mouton a travaillé, principalement en France et en Italie, dans plusieurs secteurs industriels, dont l'énergie, les biens industriels et les infrastructures.
Crédit photo : LinkedIn.
Le United States Trustee (UST), un département du ministère américain fédéral de la Justice (DOJ) chargé de superviser les cas de banqueroutes d’entreprises, a annoncé avoir conclu un accord financier avec McKinsey le 19 février pour solder une investigation en cours au sujet de trois dossiers de retournements d'entreprises en difficulté pour lesquels McKinsey avait été mandaté. Par cet accord, McKinsey s'engage à verser 15 millions de dollars.
McKinsey était suspecté de ne pas avoir respecté les strictes règles déclaratives prévues par la justice américaine. Tout avait démarré avec un dépôt de plainte de Jay Alix concernant trois mandats attribués au cabinet de conseil en stratégie.
Après son dépôt de bilan en août 2015, le producteur de charbon Alpha Natural Ressources avait fait appel à McKinsey Recovery & Transformation Services (McKinsey RTS) pour l’aider à échafauder un plan de retournement.
La justice reprochait également à McKinsey des défauts déclaratifs dans les missions de retournement conduites auprès de l'énergéticien Edison et d'une autre entreprise minière, Westmoreland Coal.
L'accord financier met un terme au contentieux entre l'UST et McKinsey dans ces trois dossiers.
Crédit photo : Bâtiment du département de la Justice. U.S. Department of Justice headquarters, August 12, 2006.jpg CC BY-SA 3.0. Téléversé : 8 avril 2007.
A.T. Kearney annonce l’élection de Jérôme Souied au board mondial. Il a été élu par les quelque 300 associés du cabinet dans le monde pour un mandat de trois ans. Associé au bureau de Paris d’A.T. Kearney, il dirige également la practice private equity et M&A au niveau Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA).
Jérôme Souied, 47 ans, est diplômé de l’École centrale Paris (1994). Il a débuté sa carrière en tant que supply manager chez Procter & Gamble, avant de rejoindre le cabinet de conseil en stratégie A.T. Kearney en 1997.
Le rôle de ce board, composé d’une dizaine d’associés, est de veiller aux intérêts du partnership et de valider les orientations stratégiques de la firme. Il est constitué de trois commissions, dont une commission stratégique à laquelle Jérôme Souied appartient cette année.
Crédit photo : A.T. Kearney Paris.
Au terme d'une année de travail, McKinsey a rendu publique sa nouvelle identité visuelle, conçue par Wolff Olins, le 24 février. Le bleu demeure la teinte dominante de la société de conseil, même ce bleu est plus sombre que le précédent ; le logo reste fidèle à la typographie historique, mais sera désormais écrit sur deux lignes pour gagner en largeur. Cette nouvelle identité visuelle a, selon Kevin Sneader, le managing partner de McKinsey, pour objectif d'être une expression visuelle plus fidèle de la diversité des lignes de services de McKinsey, notamment dans les domaines du design et de l'analyse de données digitales.
Les feux sont au vert pour Cylad. Le 19 février, le cabinet de conseil déjà présent à Paris (cinquante personnes), Toulouse (vingt personnes) et Hambourg (vingt personnes) s'est félicité en 2018 de l'ouverture de son nouveau bureau en Australie, après l’ouverture du bureau en Suisse il y a 2 ans. Même enthousiasme sur le plan des recrutements avec une trentaine d'embauches, dont cinq data analysts. Le cabinet se fixe pour objectif de passer le cap des 100 consultants d'ici la fin 2019. Enfin, Cylad annonce la refonte de son identité visuelle et de son logo.
Crédit photo : Cylad Consulting.
Depuis un an, le New York Times a multiplié les révélations sur McKinsey & Company en ce qui concerne une annexe « appelant au paiement de pots-de-vin » dans une présentation remise à Boeing, des missions auprès de régimes politiques autoritaires, des défauts de déclarations de potentiels conflits d'intérêts dans des missions de retournement d'entreprises en difficulté.
En Australie, le Boston Consulting Group vient de racheter The Simulation Group, une société de quarante-deux personnes qui clone des modèles d'entreprises pour pouvoir opérer toutes sortes de tests sur ces jumeaux numériques. L'ensemble de l'équipe rejoint le staff australien de Gamma, sa marque dédiée au big data, qui atteint un total de soixante personnes.
Magali Testard, 45 ans, quitte Deloitte Consulting pour Roland Berger où elle est nommée senior partner en charge de la practice opérations pour la France. Magali Testard est diplômée du master de l'ESSEC en gestion des achats internationaux (promotion 1999). Elle compte vingt et un ans d’expérience en conseil en stratégie et transformation des opérations avec une spécialisation dans les achats, la planification, la performance industrielle et la supply chain. Avant de rejoindre Roland Berger, elle était à la tête de la ligne de services-conseils en supply chain chez Deloitte qu’elle a créée en 2014. Elle a également travaillé chez Accenture Strategy après un passage chez KPMG. Son arrivée chez Roland Berger intervient alors que plusieurs partners ont quitté Deloitte Consulting. Magali Testard suit en cela un parcours analogue à celui de Stéphane Blanchard, arrivé chez Roland Berger en provenance de Monitor Deloitte en 2015 (avant en 2017 de rejoindre Advancy).
Crédit photo : Magali Testard, Roland Berger Paris.
Arif Harbott rejointAlixPartners à Londres où il prend la direction du chief digital office de l'ensemble de la firme. Après une quinzaine d'années d'expérience entre Deloitte, les services de la Commission européenne, le groupe bancaire Lloyds, ou le poste de chief digital officer au ministère britannique de la Justice, Arif Harbott, diplômé d'un MBA de la Cass Business School en 2012, prend la tête de la stratégie globale d'AlixPartners en matière de digitalisation.
Crédit photo : AlixPartners.