
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Deux hauts dirigeants du cabinet se retirent de leurs fonctions de direction, alors que l’ONG Save The Children et le Programme alimentaire mondial suspendent leurs partenariats historiques avec le cabinet ou songent à le faire.
Plus de 12 consultants ont travaillé sur la création et le déploiement de la très controversée Gaza Humanitarian Foundation. Ils ont aussi réalisé des modélisations financières de scénarios de reconstruction incluant le départ de 25 % de la population hors de Gaza.
La réponse de Siméo Pont, co-auteur de l’étude « La fabrique du risque. Les entreprises face à la doxa géopolitique » de l’IFRI.
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
L'engagement ne vaut qu'au Royaume-Uni, mais il est significatif. Dans un mémo envoyé jeudi 8 novembre aux 625 associés, le président de KPMG, Bill Michael, annonce, selon Sky News et le Financial Times, que le cabinet cessera progressivement de fournir tous les services jugés non essentiels aux 90 grandes entreprises du FTSE 350, l'indice phare de la Bourse de Londres, dont il est, par ailleurs, auditeur. Il espère ainsi « supprimer jusqu'à la perception même d'un possible conflit d'intérêts », rapportent Les Échos.
L’autorité de tutelle du secteur de l’audit au Royaume-Uni avait annoncé lundi 8 octobre qu’elle pourrait interdire aux cabinets qui vérifient les comptes des entreprises de leur fournir aussi du conseil.
En cause, plusieurs cas de faillite, comme celui de la chaîne de grands magasins BHS [164 points de vente, 11 000 emplois en 2016 lors de la fermeture de la chaîne, ndlr], que son auditeur PwC n’a pas vu venir. Et ce alors même que l’associé le plus senior en charge du client lui fournissait des prestations de conseil, laissant le soin de la vérification des comptes à des collaborateurs moins expérimentés.
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EG Focus prise le 3 juillet 2009 CC BY 2.0
Dans un contexte très difficile pour la compagnie aérienne Jet Airways, le management de la société a mandaté les deux cabinets de conseil américains pour l'aider à réduire ses coûts et augmenter ses recettes, selon la presse économique indienne. Un mélange de plusieurs facteurs (hausse des prix du carburant, taxes sur le carburant, prix bas des billets d'avion) met les compagnies aériennes du pays en difficulté, malgré une augmentation importante du nombre de voyageurs.
Crédit photo : Flickr.
Oliver Wyman — élève moyen de la parité selon le dernier classement de Consultor — organise à Paris une session de recrutement et de présentation du cabinet exclusivement dédiée aux étudiantes. Women at Oliver Wyman aura lieu mercredi 14 novembre à partir de 18h30 dans les locaux d'Oliver Wyman (1 rue Euler 75008 Paris). Une cinquantaine d'étudiantes issues des écoles cibles sont attendues. Elles auront été sélectionnées sur CV et par la rédaction d'un mini-essai rédigé au sujet d'une femme admirée dans le monde professionnel, culturel, sportif ou social. Interviendront lors de cette session de recrutement : Anne Pruvot, partner d'Oliver Wyman à Paris et Katerin Le Folcalvez, associée du cabinet Insigniam et executive coach. Suivront plusieurs tables rondes (« démarrer sa carrière dans le conseil et chez Oliver Wyman », « conseils pratiques pour faire face aux challenges au féminin »...) auxquelles les étudiantes présentes pourront participer.
Crédit Photo : Oliver Wyman Paris.
Une nouvelle Coupe du monde des clubs et une ligue mondiale des équipes nationales : tels sont les deux projets que Gianni Infantino, le patron de la FIFA, la Fédération internationale de football, voudrait voir inscrits dans l'agenda des compétitions internationales de football. Ce qui n'emporte pas l'adhésion de tous, à commencer par nombre de clubs et de fédérations européens qui y voient une concurrence malvenue à la Ligue des nations que l'UEFA, la fédération européenne, vient d'initier en septembre 2018.
Les Européens critiquent aussi des projets de nouvelles compétitions trop mercantiles. Mercantiles parce que le conglomérat japonais SoftBank se proposait de financer ces compétitions à hauteur de 25 milliards de dollars sur douze ans. Il vient de mandater McKinsey pour étayer le bien-fondé de l'investissement colossal qu'il envisage, sauf s'il retire tout bonnement son offre. En effet, pour le Financial Times, SoftBank annulerait sa proposition si aucun accord n'était trouvé à l'issue de la réunion du conseil de la FIFA qui s'est tenue à Kigali (Rwanda) les 25 et 26 octobre. Or, lors de cette réunion, une décision sur la création de ces compétitions a été renvoyée au printemps 2019.
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Par un arrêté du 17 octobre 2018, Maëlle Charreau est nommée chef de cabinet en charge des relations avec le Parlement au cabinet d'Emmanuelle Wargon, la secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, nommée mi-octobre dans le cadre du remaniement ministériel post-Gérard Collomb et Nicolas Hulot. Maëlle Charreau, qui est diplômée d'un master de finance et stratégie de Sciences Po (2016), où elle a occupé les fonctions de présidente de la junior entreprise de Sciences Po, Junior Consulting – Sciences Po, a également passé six mois lors d'un stage au sein du bureau du Boston Consulting Group à Paris, en tant que visiting associate.
Crédit photo : LinkedIn
Malgré le retrait de la quasi-totalité des dirigeants d'entreprise et des représentants d'États occidentaux lors de la 2e édition du « Davos du désert », le forum économique organisé par l'Arabie saoudite du 23 au 25 octobre à Riyad, des journalistes sur place (comme ici) notaient la présence de quelques grandes marques internationales du conseil en stratégie, telles que le Boston Consulting Group ou McKinsey. Un signe parmi d'autres de la place croissante du pays dans l'activité globale de ces cabinets.
En quelques années, l'Arabie saoudite est devenue un pôle d'activité très important pour ces entreprises, selon une enquête publiée par le New York Times dimanche 4 novembre 2018. Et de citer un certain nombre de missions illustratives de cette tendance : de deux missions en 2010, McKinsey en a conduit plusieurs centaines durant les années suivantes, rapporte le quotidien américain, qui détaille aussi comment Booz Allen Hamilton est régulièrement intervenue auprès de l'armée saoudienne.
Par exemple, rapporte le journal, avant même que Mohammed ben Salman, le fils du roi Salman, n'ait été nommé ministre de la Défense en 2015, Joerg Hildebrandt, senior partner dans les Émirats arabes unis pour le Boston Consulting Group, entretenait une relation directe avec le prince. Ce dernier nommé ministre, le BCG obtient un premier contrat auprès du ministère de la Défense saoudite pour optimiser la gestion de ses fournisseurs et de son personnel.
En février 2016, ce sont des consultants de McKinsey et du Boston Consulting Group qui escortent cinq membres de la cour royale saoudienne auprès de différents think tanks de la capitale américaine Washington DC. En mars 2018, Booz Allen Hamilton, qui a contribué pendant des années à l'entraînement de la marine et de l'armée saoudienne, signe un mémorandum d'entente avec l'agence saoudienne en charge de la cybersécurité.
Crédit photo : The Future Investment Initiative (FII) by the Public Investment Fund of Saudi Arabia 26-10-17 (BreakingTravelNews CC BY-ND 2)
Julien Marmonier (ESSEC, 2004) prend la direction du bureau de Paris de Corporate Value Associates. Il succède à Arnaud Bodji, Carole Ott et Olivier Vitoux qui ont occupé ce poste tour à tour, chacun pendant deux ans environ. Julien Marmonier est un ancien de CVA où il a été consultant de 2006 à 2009, avant de travailler à Singapour et Hong Kong pour le géant marocain des phosphates OCP et la branche de conseil de BNP Paribas Corporate & Institutional Banking (CIB). Il est de retour chez CVA à Paris depuis 2016. En tant que directeur du bureau parisien, il aura à gérer un niveau de recrutement supérieur aux années antérieures (vingt juniors pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique en 2019) ou le réaménagement que CVA s'apprête à entreprendre dans ses locaux de l'avenue George-V à Paris.
Et si on pouvait très bien se passer de dépenses de conseil et ne pas s'en porter plus mal ? Nombre de pays et leurs entreprises le pensent. Comme en atteste la très forte concentration des dépenses de conseil dans quelques pays seulement, au premier chef aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Australie, en Chine et au Canada. Ou comme le montre aussi la sous-représentation des dépenses de conseil dans des économies non moins développées, telles que le Japon ou l'Italie.
« Il y a d’autres façons de forger des expertises sans développer une addiction au conseil », a indiqué au Financial Times Andrew Sturdy, un chercheur à l’université de Bristol qui a travaillé sur les facteurs facilitant l'essor d’un marché du conseil, comme l’existence ou non d’une éducation développée du management.
Associations sectorielles et industrielles, agences d’État ou soutien familial sont autant d’autres leviers de soutien et de conseil alternatifs qui sont utilisés dans des zones où les dépenses de consulting sont encore inexistantes. Tout du moins pour l’instant : les exemples chinois ou sud-coréen des années 1990 montrent que certains pays peuvent ponctuellement augmenter leurs dépenses de conseil, sans en avoir une culture ancienne.
On connaissait déjà l’appétit des sociétés de conseil pour épauler les administrations britanniques dans la gestion du Brexit, et certains contrats remportés par McKinsey ou le BCG. La photographie d’ensemble obtenue par BuzzFeed News montre la pleine ampleur du rôle important joué par divers cabinets de conseil dans la gestion de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne : selon les informations collectées par le site d’information britannique, ce sont quelque 40 millions de livres sterling qui ont été dépensés par les administrations britanniques depuis que le vote en faveur du « leave » l’a emporté lors du référendum du 23 juin 2016.
Après les acquisitions, la marque. McKinsey, comme d’autres sociétés de conseil en stratégie, s’est montré actif dans les rachats d’entreprises de design ces dernières années.
L’actuelle ministre de la Défense allemande, Ursula von der Leyen, serait-elle tombée dans des pratiques de salariat déguisé vis-à-vis des nombreux consultants dont elle s’est attachée les services depuis sa prise de fonction en décembre 2013 ?
C’est ce que laisse entendre un signalement déposé auprès du parquet de Berlin fin septembre, dans lequel il est reproché au ministère d’avoir installé à demeure une « armée de consultants ». Un signalement qui a déclenché une enquête préliminaire du procureur de Berlin, selon des informations du Spiegel.
Déjà en août, un rapport de la Cour des comptes allemande pointait le montant très important des dépenses que le ministère de la Défense allemand avait alloué à des dépenses de conseil.
Ainsi, la cour estimait que 100 millions d’euros en 2015, puis 150 millions d’euros en 2016 avaient été dépensés en frais de contrats de conseil, alors que des sommes bien inférieures avaient été publiquement déclarées.
A fortiori, les conditions nébuleuses de contractualisation avec chacun des cabinets de conseil étaient également tancées par la Cour des comptes. La cour regrettait ainsi l’absence de mise en concurrence, l’absence de justification du besoin de recours à des conseils externes, l’absence de revue de la compétitivité des consultants choisis…
Crédit photo : Ursula von der Leyen
INDEFI est intervenu en 2018 environ trois mois auprès du groupe de BTP Demathieu Bard. Le détail de la mission n'est pas connu. Mais comme le rappelait Capital Finance en janvier, après plusieurs exercices avec un chiffre d’affaires en stagnation entre 2012 et 2015, Demathieu Bard bénéficie du rebond des BTP en finissant 2017 sur une croissance avoisinant 10 %, à 1,3 milliard d'euros. Une dynamique qui amenait alors ce leader français de la construction à opter pour un troisième owner buy out (OBO), bâti notamment autour de dix fonds. Depuis un peu plus de dix ans, INDEFI développe un conseil spécialisé, en stratégie, pour le compte d’asset managers, de fonds de private equity et des sociétés dans lesquelles ils investissent. Il est intervenu récemment auprès de plusieurs fonds (Ardian, Capzanine, Eurazeo, Sofina, Florac) dans le cadre de due diligences stratégiques.
Crédit Photo : Travaux de construction de tramway
Le gouvernement a annoncé jeudi avoir confié à Roland Berger la mission d'évaluer l'offre de reprise de l'aciérie d'Ascoval de Saint-Saulve par Altifort. Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État à l'Économie en charge du dossier a ainsi expliqué sur France-Info avoir 'besoin de mettre un petit peu de rationalité et d'aller au fond du dossier: ce qu'on va faire c'est demander à Roland Berger de rebalayer tout le dossier', le cabinet de conseil ayant été choisi car il s'agit d'«un cabinet d'expertise industrielle».
Dès vendredi, la ministre a invité les consultants à l'accompagner pour rencontrer les administrateurs, le repreneur potentiel Altifort, et Vallourec 'pour l'appuyer et l'aider à décider'.
C'est une information de La Lettre du Continent : le Boston Consulting Group (BCG) a récemment mis en demeure le ministère du Tourisme marocain de lui régler 5 millions de dirhams (459 000 euros), correspondant à son contrat de révision de la feuille de route touristique Vision 2020.
Attribué en 2016 au BCG, ce marché avait été aussitôt suspendu, et octroyé à Southbridge A&I, la société de conseil de Hassan Belkhayat, un membre du Rassemblement national des indépendants, deuxième force de la majorité gouvernementale au Maroc, dont fait également partie la ministre du Tourisme, Lamia Boutaleb.
Crédit photo : mhobl the busy market Prise le 22 avril 2018 CC BY-ND 2.0
Le 12 octobre, Alvarez & Marsal a confirmé l'arrivée de Nicolas Taufflieb, en provenance d'AlixPartners, dans ses équipes en tant que managing director en charge de la practice services financiers en France. Il ne vient pas seul : Alvarez & Marsal rallie aussi Philippe Dupont, l'ancien PDG du groupe Banque Populaire, qui était senior advisor pour AlixPartners depuis 2016. Il prend des fonctions similaires chez Alvarez & Marsal.
Crédit photo : Alvarez & Marsal.
Six mois après un vaste scandale en Afrique du Sud qui a vu McKinsey accusé de participer à un scandale de corruption de grande ampleur, voilà le cabinet à nouveau empêtré dans une affaire qui fait désordre.
Jean-Marc Janaillac (HEC 1975, ENA 1980), PDG d'Air France-KLM jusqu'en mai 2018 après le rejet d'un accord salarial qu'il avait soumis au vote, rejoint le cabinet Roland Berger en tant que senior advisor.
L'ancien PDG de Transdev, président du directoire de RATP Développement, président de l'office de tourisme et des congrès de Paris, doit appuyer le cabinet dans son expansion en France et à l’international, notamment dans les secteurs de la mobilité, du tourisme et du service public, fait savoir le cabinet lundi 22 octobre 2018.
Jean-Marc Janaillac avait débuté sa carrière au sein de l'Administration où il a été successivement directeur de cabinet du préfet du Finistère, puis du préfet du Val-d'Oise (1980-1983). Il devient ensuite chef de cabinet du secrétaire d'État au Tourisme (1983-1984), puis directeur général du service français du tourisme à New York (1984-1987). De 1987 à 1997, il assure les fonctions de directeur général du groupement d'intérêt économique Maison de la France, chargé de la promotion touristique de la France à l’international. Jean-Marc Janaillac a été remplacé chez Air France par Benjamin Smith.
Jeudi 11 octobre, le cabinet de conseil Bain & Company et Endava ont annoncé la signature d'un partenariat stratégique. Endava compte 4 800 salariés et quatorze bureaux en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. La société intervient sur des sujets aussi divers que l'informatique en nuage, la constitution de portefeuille de paiement électronique ou le développement d'applications mobiles. Pour concrétiser ce partenariat, Bain a pris une participation au capital d'Endava, à l'occasion de son introduction en bourse en juillet sur le New York Strock Exchange.
Endava rejoint ainsi le Bain Alliance Ecosystem dont le cabinet avait annoncé la création le vendredi 17 novembre 2017 avec l’objectif de faire face aux nouveaux besoins de ses clients nés de la révolution digitale.
Cet écosystème a permis par exemple la création d’une smart factory pour un constructeur automobile ou l’évaluation de la maturité digitale de l’IT chez un opérateur télécom. En janvier 2018, il avait été développé auprès de 175 clients.
Crédit Photo : Endava Facebook.
Élu en avril, Alex Liu, 60 ans, s'est livré au Financial Times. On y apprend que le nouveau patron d'A.T. Kearney compte parmi la génération d'associés du cabinet qui a racheté le capital du cabinet à EDS, dix ans après que la firme de conseil technologique l'avait acquis.
Une opération qui ne pourrait plus avoir lieu, assure-t-il, quand bien même la conjoncture favorise les rapprochements entre conseil et technologie. Des discussions comme celles qui avaient eu lieu entre A.T. Kearney et Booz sont improbables, défend-il, sauf si un pareil rapprochement « avait une valeur à couper le souffle du point de vue des clients ».
Avec 300 associés dans le monde, le nouveau patron se félicite du côté familial de la société, gage de sélectivité des clients à le lire, et assure connaître le prénom du conjoint de chaque partner. La concurrence des géants du secteur, il la renvoie à ses conflits d'intérêts récurrents et estime qu'elle finira par être obligée de se séparer de certaines de ses activités. Tout comme les Big Four de l'audit qui lorgnent le conseil de longue date et dont il estime qu'ils seront limités réglementairement.
Ce qui ne veut pas dire que prendre la tête d'A.T. Kearney est de tout repos. Du point de vue du management, « il y a sans doute un seul volant pour diriger la compagnie mais vous pouvez vous retrouver avec 300 mains dessus à tout moment », dit-il. Soulignant la complexité de manager des partners qui passent leur temps eux-mêmes à donner des conseils en management. Autre point de difficulté : la conservation des équipes qui sont activement courtisées par la concurrence et les géants du digital. Et de préciser que « la société qui a embauché le plus d'anciens d'A.T. Kearney à ce jour est Amazon ».
Crédit photo : A.T. Kearney
Un envoi par erreur lourd de conséquences. Un cabinet de conseil, dont l'identité reste inconnue, a fait parvenir à une partie des salariés de Roquette – le fabricant de dérivés de l'amidon basé à Lestrem (Pas-de-Calais) où il était mandaté – un listing d’une partie des salariés sur lequel chacun est affublé de qualificatifs dégradants, selon la section locale de la CFDT qui a révélé l’existence de cet envoi le 4 octobre 2018. Branle-bas de combat au sein de l’entreprise : interrogée, elle a fait savoir qu'elle n'avait pas sollicité ce document et estime que le cabinet mandaté « a agi de manière inappropriée dans le cadre de sa mission et a établi un document non demandé par Roquette ».
Crédit photo : relations publiques de Roquette