
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Deux hauts dirigeants du cabinet se retirent de leurs fonctions de direction, alors que l’ONG Save The Children et le Programme alimentaire mondial suspendent leurs partenariats historiques avec le cabinet ou songent à le faire.
Plus de 12 consultants ont travaillé sur la création et le déploiement de la très controversée Gaza Humanitarian Foundation. Ils ont aussi réalisé des modélisations financières de scénarios de reconstruction incluant le départ de 25 % de la population hors de Gaza.
La réponse de Siméo Pont, co-auteur de l’étude « La fabrique du risque. Les entreprises face à la doxa géopolitique » de l’IFRI.
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Après quelques années d’expérience post-école de commerce ou d’ingénieur, vous êtes à une période charnière de votre parcours et cherchez à donner un coup d’accélérateur à votre carrière ?
Le mercredi 19 juin de 19h à 20h, les consultants de Bain répondront à vos questions par chat vidéo sur : le métier, le bureau parisien, les missions, les carrières, les perspectives d'évolution et le digital.
Modalités d'inscription
Pour les candidats disposant d’une expérience professionnelle de 3 à 7 ans, et susceptibles d’être intéressés par les opportunités de carrière offertes par Bain & Company: inscrivez-vous et déposez votre CV en cliquant sur 'M'inscrire' pour augmenter vos chances d'être contacté(e) par les équipes recrutement
Déjà présidente de SOS Seniors et administratrice de l'opérateur de satellites Eutelsat, Agnès Audier, ex associée du BCG à Paris devenue senior advisor en octobre dernier, entrera prochainement au conseil d'administration du champion français des terminaux de paiement Ingenico. Le 11 juin 2019 à la Maison des arts et métiers (Paris 16e), l'assemblée générale de la société devrait confirmer sa nomination.
Cofondé en 1980 par le duo composé du self-made-man Jean-Jacques Poutrel et de l'ingénieur Michel Malhouitre, Ingenico emploie aujourd'hui 8 000 salariés à travers le monde, avec une présence commerciale dans 170 pays, et s'est imposé comme le leader mondial des solutions de paiement.
Crédit photo : Agnès Audier.
Xavier Boileau (53 ans, X 1989) est nommé partner digital chez Oliver Wyman, dont il fut brièvement principal de 2016 à 2017 après une carrière entre Axa, Generali et plus récemment BNP Paribas. Avant de revenir dans le cabinet de conseil en stratégie, il occupait des fonctions de responsable de la transformation digitale au sein de la banque française. Chez Oliver Wyman, il accompagnera les clients de différents secteurs d'activités dans la définition et la mise en œuvre de leurs stratégies de transformation digitale.
Lorenzo Gazzoletti (HEC 1995, université Bocconi 1997), ancien business analyste chez Mars & Co (de 1997 à 2000) puis engagement manager chez McKinsey & Co (de 2000 à 2004), devient directeur général de la société de gestion Montpensier Finance. Lorenzo Gazzoletti est également passé par Allianz et Oddo BHF – dont le conseil de surveillance est dirigé par le président France de Bain & Co depuis janvier. Au sein du groupe bancaire franco-allemand, Lorenzo Gazzoletti avait conduit la création de la Banque Postale Gestion Privée, le bras de gestion privée créée en coentreprise entre la Banque Postale et Oddo BHF.
Crédit photo : Lorenzo Gazzoletti. LinkedIn.
Deux départs parmi les partners de la practice services financiers d'A.T. Kearney.
Sébastien Declercq (MBA UCLA 1997), partner depuis 2006, qui avait succédé à Éric Gervet en tant que managing partner de la France chez A.T. Kearney en 2010 avant de céder la place à Nicolas Lioliakis, vient de quitter le cabinet. Ses nouvelles activités ne sont pas encore connues.
Fin avril, Michel Jaubert (Essec 1991, MBA Insead 1999) a également quitté ses fonctions. Il était partner au sein de la practice services financiers du cabinet où il avait été promu en 2012. Il rejoint le cabinet de conseil Korn Ferry en tant que senior client partner.
Crédit photo : Sébastien Desclercq et Michel Jaubert.
Selon les informations du journal espagnol en ligne El Confidencial, Najib Mikati, l'ancien Premier ministre libanais et fondateur du groupe d'investissement M1 Group, qui avait acheté Pepe Jeans à Juan Abelló en 2015 pour 720 millions d'euros, a sollicité les services de McKinsey. L'objectif de la mission serait de procéder à une revue des actifs de la société de prêt-à-porter et d'établir un programme de réduction de coûts après deux années consécutives de pertes.
Crédit photo : Abhinay Omkar Prise le 22 mai 2010 CC BY-NC-ND 2.0
Âgée de 58 ans, diplômée de Polytechnique (1980), Élisabeth Cunin est passée par le cabinet de conseil en stratégie McKinsey (de 1985 à 1990 jusqu'au grade d'engagement manager) avant d’entamer une carrière dans la grande distribution dont vingt ans dans le domaine du textile et de la mode, selon La Voix du Nord. Avant d’être nommée au poste de présidente de Kiabi, elle a exercé les fonctions de directrice générale d’Etam Lingerie, puis de PDG des marques Comptoir des cotonniers et Princesse tam.tam du groupe Fast Retailing avant d’être nommée à la tête de Camaïeu (de 2013 à 2018).
Crédit photo : Élisabeth Cunin. LinkedIn.
D'abord l'Australie, puis l'Espagne : après avoir acquis la société australienne The Simulation Group en février, le BCG étoffe à nouveau, par croissance externe, les équipes de BCG Gamma, sa marque dédiée au big data lancée en 2016. La société de conseil en stratégie, dont le bras data revendique désormais 650 data scientists dans le monde (dont trente à Paris en février 2018), met cette fois-ci la main sur Kernel Analytics, la société espagnole basée à Barcelone et Madrid. Créée en 2013, elle compte une centaine de collaborateurs. Une nouvelle acquisition qui s'ajoute à la longue liste tenue par Consultor des opérations de croissance externe des acteurs historiques du conseil en stratégie par l'ajout de concurrents, ou d'entreprises de design et de big data en 2017, 2018 ou 2019.
Crédit photo : Logo de Kernel Analytics.
Ramesh Razdan prend les fonctions de chief information officer chez Bain & Company où il sera en charge du déploiement de nouveaux outils et technologies pour les équipes de consultants dans leurs missions auprès des clients.
L'ancien vice-président senior de Dell, où il était responsable des applications d'entreprise, avait rejoint en avril 2018 le Boston Consulting Group pour s'occuper de la transformation digitale de la firme et de l'accélération de ses outils de production via des plateformes digitales et des applications.
Crédit photo : LinkedIn.
En juin 2009, Antoine Desjars et Olivier Dupin, les deux cofondateurs d’Ares & Co, imaginent la création d’un cabinet post-crise des subprimes, exclusivement positionné sur les services financiers, la banque et l’assurance. Dix ans plus tard, le cabinet compte près de quarante consultants.
Pour marquer cette première décennie, et changer du traditionnel séminaire organisé chaque année sur un week-end au ski, l’ensemble des consultants du cabinet est parti en Afrique du Sud à Johannesburg en avril. D’autres événements suivront cette année.
Enfin, Ares & Co déménage. Le cabinet reste au 15 avenue de la Grande Armée dans le 16e arrondissement de Paris, mais change d’étage : jusque-là installé sur deux étages, il prendra possession d’ici la fin de l’année d’un plateau unique plus vaste pour accueillir l’ensemble du staff élargi.
Crédit photo : logo Ares & Co.
Après son lancement global en 2016, Simon Kucher & Partners déploie depuis un an à Paris la marque Digital Solutions. Marque ombrelle imaginée comme un agrégateur de compétences en interne et une rampe de lancement de nouveaux services à l'externe, elle compte pour l'heure un staff dédié de vingt-cinq personnes – constitué par recrutements externes et réorganisations internes – entre San Francisco, Londres, Francfort et Paris donc.
Dans la capitale française, une équipe de trois personnes a été constituée depuis janvier 2019 autour de Damien Robert (Supaero 2000). Partner tourisme, loisirs et transports de 2011 à 2018, il a pris en janvier 2019 la responsabilité de Digital Solutions à Paris en transverse pour l'ensemble des practices, en tant que senior director.
La marque Digital Solutions regroupe trois briques de compétences : la transformation digitale, dont la direction globale a été confiée au Néerlandais Marc Huijbregts, un ancien d'Accenture recruté à Londres en février ; les techniques d'analyse du big data pour lesquelles plusieurs data scientists ont été recrutés ; la portabilité de ces solutions chez les clients.
Digital Solutions pourrait, à terme, compter une dizaine de personnes à Paris.
Crédit photo : Damien Robert, LinkedIn.
Anas Hanan, 42 ans, signe son retour chez Roland Berger en tant que partner. Il renforce la practice aéronautique et défense qui avait déjà enregistré en janvier l'arrivée de Cédric Oswald, lui aussi un ancien du cabinet. Ils travailleront tous deux sous la direction de Thierry Duvette.
Anas Hanan a dix-sept ans d’expérience dans les secteurs de l'aéronautique & défense et du transport aérien, dont treize ans chez Roland Berger (2002 à 2015), à Paris et à Bruxelles. Depuis 2017, Anas Hanan travaillait chez Aviapartner en tant que vice-président en charge de la transformation et membre du comité exécutif. Précédemment, il était principal au sein du Boston Consulting Group (2015-2017).
Autre mouvement dans le partnership parisien de Roland Berger : Yannig Gourmelon, qui était partner à Paris sur le secteur public, les utilities et la Chine – où il a travaillé pour le cabinet entre 2010 et 2014 – rejoint McKinsey en tant qu'associate partner pour le service public et les utilities.
Crédit photo : Anas Hanan par Roland Berger Paris/Yannig Gourmelon LinkedIn.
Patrik Ringstroem (diplômé d’un bachelor de la London School of Economics and Political Science en 2004), ancien partner chez Oliver Wyman (2004-2017), devient directeur de la stratégie du groupe d’assurance MetLife. Il occupait depuis 2017 des fonctions analogues à la direction de la stratégie de JPMorgan Chase & Co.
Crédit photo : LinkedIn.
Fin 2018, Bain & Company estime avoir mondialement réalisé en trois ans l’équivalent de 240 millions de dollars de missions pro bono (non facturées). Le cabinet s’était fixé pour objectif d’atteindre le milliard de dollars de missions pro bono en dix ans, entre 2015 et 2025, soit 100 millions de dollars par an. Une somme qui, pour l’exercice 2017, représente 2,9 % des 3,4 milliards de chiffre d’affaires du cabinet. En France, des consultants étaient, par exemple, intervenus pro bono pour la refonte du MBA de HEC. L'ensemble des cabinets de conseil en stratégie intervient à titre gracieux pour diverses organisations auprès desquelles ils missionnent des consultants volontaires.
Crédit photo : Bain & Company. Des consultants, au titre de l'engagement pro bono de la compagnie, peuvent se consacrer pendant plusieurs mois à temps plein à un stage externe à la firme.
« Le charbon dans le mix électrique en 2050 », « prise en charge des maladies rares », « protection de Paris contre les crues de la Seine » : tels sont quelques-uns des projets de recherche auxquels traditionnellement les élèves de première année des Mines ParisTech se consacrent dans le cadre d’un module d’enseignement de trois semaines appelé « Les métiers de l’ingénieur généraliste ».
La Secrétaire d’État américaine à l’Éducation Betsy Devos a fait appel à McKinsey pour passer en revue les coûts afférents au portefeuille d’emprunts étudiants de 1 500 milliards de dollars détenu par l’État américain et dont une partie pourrait être revendue à des investisseurs privés, selon la presse américaine. Pour l’administration fédérale de Donald Trump, un risque croissant d’impayés, soldés par le contribuable, justifierait d’envisager une revente partielle.
Crédit photo : U.S. Secretary of Education Betsy DeVos speaking at the 2017 Conservative Political Action Conference (CPAC) in National Harbor, Maryland. Photo par Gage Skidmore prise le 23 février 2017 CC BY-SA 2.0.
Après l'Algérie, au cours des mois qui ont suivi sa prise de fonction en tant que partner chez Roland Berger le 12 février 2018, Axelle Lemaire était le 25 avril et pour quarante-huit heures à Abidjan, la capitale économique de Côte d'Ivoire, rapporte la presse locale.
Au cours de ce séjour, l’ancienne secrétaire d’État française en charge du numérique et de l’innovation de 2014 à 2017 a rencontré le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan, qui l'avait déjà reçue en 2015, ainsi que le ministre de l’Économie numérique et de la Poste, Claude Isaac Dé.
Au menu de leurs discussions, les éventuelles interventions que Roland Berger pourrait opérer en Côte d'Ivoire en faveur de la formation des jeunes générations aux métiers recherchés par les entreprises dans le domaine du digital (codeurs, développeurs, concepteurs de sites Internet, applications mobiles) ainsi que pour l'accompagnement des start-up ivoiriennes en Afrique et à l'international. Dernier domaine de collaboration évoqué : le développement du parc technologique Mahatma Gandhi dans la zone franche de Grand-Bassam, en grande banlieue d'Abidjan.
Crédit photo : French Tech Abidjan.
Six mois après le rachat d'Oscaro, leader français de la vente en ligne de pièces détachées automobiles par Parts Holding Europe (PHE), groupe de distribution de pièces détachées pour véhicules légers et poids lourds en Europe de l’Ouest, qui avait donné lieu à un management par intérim du BCG, Oscaro a un nouveau directeur général.
Le 24 avril, Parts Holding Europe (PHE) a annoncé l’arrivée de Jan Löning comme directeur général d’Oscaro. À 55 ans, ce Franco-Allemand diplômé de HEC 1988 fut consultant chez Oliver Wyman à Paris et Londres entre 1988 et 1997 (jusqu'au grade de principal).
Il rejoignit plus tard Kering (PPR), puis Avis, Yves Rocher et Europcar dont il était jusqu'à présent directeur des projets stratégiques.
Crédit photo : Jan Löning/Oscaro/LinkedIn.
L'innovation date – sa première utilisation est intervenue en novembre 2017 auprès de 520 candidats à l'entrée au bureau de Londres –, mais elle n'en demeure pas moins très originale dans un exercice de recrutement habituellement limité à une succession d'entretiens portant sur la personnalité des candidats et leurs capacités à résoudre des cas d'affaires.
McKinsey teste dans ses processus de recrutement l'utilisation pendant une heure d'un jeu vidéo ne requérant ni connaissance business ni compétences particulières. L'histoire aux airs de Robinson Crusoé dans laquelle le joueur-candidat doit s'immerger est simple : vous vous retrouvez sur une île déserte au beau milieu de l'océan et constatez que sa faune se réduit très rapidement. Que décidez-vous de faire ?
Le jeu a été développé en collaboration avec la start-up Imbellus, qui entend révolutionner les méthodes d'évaluation des étudiants à l'université et des candidats à l'emploi, ainsi qu'avec le Cresst, un centre de recherche de la UCLA, l'université de Californie.
L'objectif affiché par McKinsey avec l'introduction de ce nouvel exercice est de ne plus passer à côté de certaines compétences ou de certains profils. Comment telle personne prend-elle en compte une nouvelle information et qu'en fait-elle ? Cette personne sait-elle adopter une méthodologie intuitive ou créative ou utilise-t-elle des méthodes préconçues ? Peut-elle gérer plusieurs facteurs en même temps ? Telles sont quelques-unes des compétences que ce jeu cherche à tester.
Début 2018, McKinsey se fixait pour objectif d'étendre le recours à ce jeu vidéo à plusieurs pays avant que ce programme-pilote ne soit officiellement introduit dans les processus de recrutement.
Crédit photo : capture d'écran de la présentation par McKinsey du fonctionnement de ce jeu vidéo de recrutement.
Pascal Armoudom (EM Lyon 1993 et MBA Essec 2000) a quitté en janvier ses fonctions de partner luxury chez A.T. Kearney. Il prend celles de directeur de la stratégie et de l'innovation du Fonds public d'investissement (PIF), le fonds souverain d'Arabie Saoudite. Il était partner à Paris de 2015 à 2019 après une première vie au sein du cabinet à Shanghai de 2000 à 2014, entrecoupée d'une année chez Kurt Salmon.
L'Arabie Saoudite se démène pour alimenter les coffres de son fonds souverain en menant un plan risqué pour diversifier son économie, alors que la cotation en Bourse de sa compagnie pétrolière Aramco est au point mort, rappelait l'AFP en 2018. Le PIF vise à faire passer ses actifs d'environ 230 milliards à plus de 2 000 milliards de dollars d'ici 2030 et promeut agressivement une foule d'investissements, entre Uber et un projet de mégapole sur la mer Rouge, chiffré à 500 milliards de dollars. Le fonds a également investi dans l'entreprise de tourisme spatial Virgin Galactic et promis des dizaines de milliards de dollars pour des projets gérés par SoftBank et Blackstone.
Crédit photo : Pascal Armoudom LinkedIn.