Oliver Wyman confirme sa croissance de 5 à 6 % en 2025 grâce au dynamisme de la région Amériques
Oliver Wyman a enregistré un chiffre d’affaires de 873 millions de dollars au 2e trimestre 2025, en hausse de 4 % par rapport au même trimestre de 2024.
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Sur le premier semestre 2025, la croissance atteint 4 % également par rapport au S1 2024, avec des revenus de 1,7 milliard de dollars.
Un rythme modéré néanmoins jugé « satisfaisant » par les CEO Monde de Marsh McLennan, John Doyle, et d’Oliver Wyman, Nick Studer, dans un contexte plus difficile. D’où « l’extrême satisfaction » de ce dernier quant à la performance du cabinet.
Évoquant « un marché plus lent, des facteurs de calendrier » et d’autres, spécifiques à certains projets ou clients, Nick Studer affirme qu’Oliver Wyman maintient son objectif de croissance annuelle « autour de 5 à 6 % ». Il se base pour cela sur « un solide carnet de commandes » et se dit confiant dans la capacité du cabinet à « maîtriser les coûts ».
Au premier trimestre 2025, la croissance du cabinet était également de 4 % par rapport au T1 2024.
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À 818 millions de dollars, le CA du cabinet enregistre une hausse de 4 % par rapport au T1 2024. Il accuse toutefois une baisse de 15 % par rapport au 4e trimestre 2024 – lequel avait battu tous les records.
La conjoncture reste incertaine, entre ralentissement économique, pressions sur les dépenses non essentielles dans certains secteurs, baisse du M&A, et surcapacité dans une partie du marché du conseil. Et ces tensions ne pèsent pas uniformément. « Certaines de nos activités sont plus exposées, notamment la stratégie de marque ou certains secteurs fragiles », souligne Nick Studer.
Les moteurs de croissance : diversité sectorielle et dynamisme des Amériques
Malgré ces vents contraires, Oliver Wyman bénéficie de sa diversification sectorielle et géographique.
Selon Nick Studer, la région Amériques a connu « la plus forte croissance » ce trimestre. En Europe, les équipes ont réussi à compenser la fin de très gros programmes de migration dans le cloud. De son côté, le Moyen-Orient a bien résisté malgré le ralentissement saoudien, grâce à la diversité des implantations régionales.
Côté secteurs, toujours selon le CEO Monde d’Oliver Wyman, les activités dans l’assurance, la gestion d’actifs, l’actuariat, les télécoms, la tech grand public, le transport et l’industrie lourde sont en croissance. Le cabinet, également actif dans le secteur de la santé, travaille particulièrement sur les enjeux complexes liés à l’accès et aux coûts des médicaments aux États-Unis.
En revanche, le recul des opérations « de fusions-acquisitions » a pesé sur le private equity et les prestations d’analyses économiques (études d’impact, analyses de marché…).
L’IA/GenAI, « pilier clé »
« 25 à 30 % » de l’activité d’Oliver Wyman reposerait désormais sur « l’analyse avancée et l’intelligence artificielle ». La GenAI accélèrerait encore cette dynamique. « 95 % de nos clients perçoivent l’IA comme une opportunité plutôt qu’une menace », note Nick Studer, citant des interventions allant « des stratégies gouvernementales d’IA aux refontes de processus internes ».
En la matière, face à une concurrence féroce, Oliver Wyman capitalise sur son appartenance à Marsh McLennan, qui lui donne accès « à des ressources, outils et capacités d’exécution » bien supérieurs à ceux de nombre de ses concurrents, souligne Nick Studer. Il revendique également la capacité du cabinet à continuer d’attirer « les meilleurs talents du secteur » grâce à un modèle plus agile que celui des grands acteurs historiques.
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