
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
Après l’annonce d’Accenture qui renonce à ses « objectifs de DEI », le patron Monde de McKinsey réaffirme son engagement en faveur de la diversité tout en jouant sur les mots.
Dès le lendemain de son investiture du 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis d’Amérique a annoncé que les pays européens (tout comme la Chine, le Canada et le Mexique) pourraient être soumis à des droits de douane, déclarant ainsi : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc ils sont bons pour nos droits de douane. »
Trois associate partners de Corporate Value Associates ont récemment été nommés au dernier grade de la pyramide hiérarchique du cabinet pour devenir « partners » (le capital reste majoritairement détenu par le fondateur de CVA) . Il s'agit d'Arnaud Bodji (École des mines de Paris, 2003), de Carole Ott (HEC Paris, 2005) et de Matthieu Crest (Science Po Paris et HEC Paris 2005). Par ailleurs, Philippe Cochard (AgroParisTech, 1989 ; ESSEC, 1990 ; INSEAD, 2011) a rejoint en septembre 2018 le bureau de CVA France en tant que partner pour codévelopper aux côtés de Laurent Lemarchand, un autre associé du cabinet, la plateforme de conseil en stratégie dédiée à la transition agricole et alimentaire.
Arnaud Bodji est en charge des domaines de disruptive performance improvement et aerospace and defense. Matthieu Crest est lui partner des practices energy and circular transition, energy and utilities, environmental and urban services. Carole Ott, elle, s'occupe des new retail models et des activités de banking, insurance and distribution.
Crédit photo : CVA Paris.
Dominique Bussereau rejoint le cabinet Roland Berger en novembre 2018 en tant que senior advisor. Il appuiera le cabinet dans son expansion en France et à l’international notamment dans les secteurs du service public, de l’aménagement du territoire et du transport. Lauréat de Sciences Po, il a participé à plusieurs cabinets ministériels dont l’Interieur, il a travaillé à la SNCF et à ESCP Europe. Il est maître de conférence à Sciences Po. Il est président du conseil général de la Charente-Maritime et par ailleurs président de l'Assemblée des départements de France. C'est la troisième ancienne personnalité politique ou économique française que Roland Berger intègre après Jean-Marc Janaillac et Axelle Lemaire.
Crédit Photo : Dominique Bussereau, le 3 septembre 2009 à l'Université d'été du MEDEF. Source : www.flickr.com
Le Boston Consulting Group a présenté lundi 19 novembre les contours de son nouveau logo « audacieux, connecté et facteur de clarté dans la complexité ».
De plus, à Paris, quatre nouveaux associés sont nommés : Jessica Apotheker, 33 ans, Jean-Baptiste Bearez, 38 ans, Camille Brégé (âge non communiqué) et Mikaël Le Mouëllic, 39 ans, intègrent le collège des associés parisiens qui compte désormais trente-neuf personnes.
Jessica Apotheker rejoint le BCG en 2008 après son diplôme obtenu à HEC. Elle est en charge, pour Paris, du centre d’expertise mondial digital marketing & personnalisation. Ces dernières années, elle a accompagné plusieurs entreprises dans leurs transformations sur les sujets liés au marketing digital et aux nouvelles technologies à travers de nombreux secteurs comme la grande consommation, la santé, le luxe ou encore l’automobile. Jessica Apotheker est responsable de l’initiative Women@BCG à Paris, qui propose des programmes de développement de carrière de haut niveau, du mentorat et du networking pour aider les femmes du BCG à réussir sur le plan professionnel et personnel.
Jean-Baptiste Bearez (Essec, 2005) intègre le BCG en 2010. Membre actif des centres d’expertises technologie & digital et médias & télécommunications, Jean-Baptiste Bearez a participé à de nombreux projets de transformation d’envergure internationale dans le secteur des télécoms autour du digital et de l’expérience client. Avant de rejoindre le BCG, Jean-Baptiste a travaillé quatre ans chez Oliver Wyman (jusqu'au grade de manager).
Camille Brégé (X02 et université de Stanford, 2006) entre au BCG en 2007. Elle accompagne les entreprises industrielles et du secteur de l’énergie dans leurs transformations. Elle est également responsable, avec Emmanuel Nazarenko, directeur associé senior, du recrutement au sein du bureau de Paris.
Mikaël Le Mouëllic (X99 et École nationale des ponts et chaussées en génie industriel, 2004) arrive au BCG en 2010. Membre du centre d’expertise opérations, Mikaël Le Mouëllic est spécialiste des problématiques de développement et d’industrialisation. Avant de rejoindre le BCG, il a travaillé pendant six ans chez Vallourec comme production manager.
Crédit photo : BCG Paris/De gauche à droite : Camille Brégé, Jean-Baptiste Bearez, Jessica Apotheker, Mikaël Le Mouëllic.
C'est une information du Telegraph : l'éditeur britannique de titres de presse régionaux Johnston Press a mandaté AlixPartners. Étranglé par la dette et la détérioration du marché de la publicité, le groupe avait annoncé en octobre qu'il était en vente. Mais le poids de ses créances est tel que plusieurs acheteurs intéressés ont décliné des offres de rachats quoique le Daily Mail envisagerait de racheter un des titres phares de Johnston Press, le I, quotidien à bas prix. AlixPartners aurait été nommé pour préparer la cessation de paiement et la cession des autres actifs du groupe à ses créanciers.
Crédit photo : The Scotsman a été acquis par Johnston Press en 2006.
Les résultats du troisième trimestre 2018 publiés par le courtier en assurances Marsh & McLennan montrent une croissance stable pour son entité de conseil en stratégie Oliver Wyman. Avec un chiffre d'affaires de 1,47 milliard de dollars, en augmentation de 7 % sur un an par rapport aux 1,37 milliard de dollars comptabilisés à la même date l'an dernier, l'activité de conseil en stratégie est sur une trajectoire identique à celle de l'ensemble de l'exercice 2017, clos sur une croissance de 7 % également et un chiffre d'affaires de 1,9 milliard de dollars.
Crédit photo : siège de Marsh & McLennan à New York Americasroof sur Wikipédia anglais
L'engagement ne vaut qu'au Royaume-Uni, mais il est significatif. Dans un mémo envoyé jeudi 8 novembre aux 625 associés, le président de KPMG, Bill Michael, annonce, selon Sky News et le Financial Times, que le cabinet cessera progressivement de fournir tous les services jugés non essentiels aux 90 grandes entreprises du FTSE 350, l'indice phare de la Bourse de Londres, dont il est, par ailleurs, auditeur. Il espère ainsi « supprimer jusqu'à la perception même d'un possible conflit d'intérêts », rapportent Les Échos.
L’autorité de tutelle du secteur de l’audit au Royaume-Uni avait annoncé lundi 8 octobre qu’elle pourrait interdire aux cabinets qui vérifient les comptes des entreprises de leur fournir aussi du conseil.
En cause, plusieurs cas de faillite, comme celui de la chaîne de grands magasins BHS [164 points de vente, 11 000 emplois en 2016 lors de la fermeture de la chaîne, ndlr], que son auditeur PwC n’a pas vu venir. Et ce alors même que l’associé le plus senior en charge du client lui fournissait des prestations de conseil, laissant le soin de la vérification des comptes à des collaborateurs moins expérimentés.
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Crédit photo :
EG Focus prise le 3 juillet 2009 CC BY 2.0
Dans un contexte très difficile pour la compagnie aérienne Jet Airways, le management de la société a mandaté les deux cabinets de conseil américains pour l'aider à réduire ses coûts et augmenter ses recettes, selon la presse économique indienne. Un mélange de plusieurs facteurs (hausse des prix du carburant, taxes sur le carburant, prix bas des billets d'avion) met les compagnies aériennes du pays en difficulté, malgré une augmentation importante du nombre de voyageurs.
Crédit photo : Flickr.
Oliver Wyman — élève moyen de la parité selon le dernier classement de Consultor — organise à Paris une session de recrutement et de présentation du cabinet exclusivement dédiée aux étudiantes. Women at Oliver Wyman aura lieu mercredi 14 novembre à partir de 18h30 dans les locaux d'Oliver Wyman (1 rue Euler 75008 Paris). Une cinquantaine d'étudiantes issues des écoles cibles sont attendues. Elles auront été sélectionnées sur CV et par la rédaction d'un mini-essai rédigé au sujet d'une femme admirée dans le monde professionnel, culturel, sportif ou social. Interviendront lors de cette session de recrutement : Anne Pruvot, partner d'Oliver Wyman à Paris et Katerin Le Folcalvez, associée du cabinet Insigniam et executive coach. Suivront plusieurs tables rondes (« démarrer sa carrière dans le conseil et chez Oliver Wyman », « conseils pratiques pour faire face aux challenges au féminin »...) auxquelles les étudiantes présentes pourront participer.
Crédit Photo : Oliver Wyman Paris.
Une nouvelle Coupe du monde des clubs et une ligue mondiale des équipes nationales : tels sont les deux projets que Gianni Infantino, le patron de la FIFA, la Fédération internationale de football, voudrait voir inscrits dans l'agenda des compétitions internationales de football. Ce qui n'emporte pas l'adhésion de tous, à commencer par nombre de clubs et de fédérations européens qui y voient une concurrence malvenue à la Ligue des nations que l'UEFA, la fédération européenne, vient d'initier en septembre 2018.
Les Européens critiquent aussi des projets de nouvelles compétitions trop mercantiles. Mercantiles parce que le conglomérat japonais SoftBank se proposait de financer ces compétitions à hauteur de 25 milliards de dollars sur douze ans. Il vient de mandater McKinsey pour étayer le bien-fondé de l'investissement colossal qu'il envisage, sauf s'il retire tout bonnement son offre. En effet, pour le Financial Times, SoftBank annulerait sa proposition si aucun accord n'était trouvé à l'issue de la réunion du conseil de la FIFA qui s'est tenue à Kigali (Rwanda) les 25 et 26 octobre. Or, lors de cette réunion, une décision sur la création de ces compétitions a été renvoyée au printemps 2019.
Crédit photo : Flickr.
Par un arrêté du 17 octobre 2018, Maëlle Charreau est nommée chef de cabinet en charge des relations avec le Parlement au cabinet d'Emmanuelle Wargon, la secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, nommée mi-octobre dans le cadre du remaniement ministériel post-Gérard Collomb et Nicolas Hulot. Maëlle Charreau, qui est diplômée d'un master de finance et stratégie de Sciences Po (2016), où elle a occupé les fonctions de présidente de la junior entreprise de Sciences Po, Junior Consulting – Sciences Po, a également passé six mois lors d'un stage au sein du bureau du Boston Consulting Group à Paris, en tant que visiting associate.
Crédit photo : LinkedIn
AlixPartners va assurer le management par intérim de Toys'R'Us en France pendant quelques mois, selon Le Figaro. Jellej, la société qui a été choisie le 8 octobre par le tribunal de commerce pour reprendre la chaîne en France placée en redressement judiciaire en juillet, vient de faire appel au cabinet spécialiste du retournement des entreprises en difficulté.
Sophie Barbé, director chez AlixPartners à Paris au sein du service consacré au retournement et à la restructuration, a été nommée directrice par intérim de Toys'R'Us. Elle est épaulée par un directeur informatique, un responsable logistique et un directeur financier, tous issus d’AlixPartners, toujours selon Le Figaro.
Jellej est détenue à 90 % par le fonds américain Cyrus, et à 10 % par Tony Lesaffre, un particulier qui est aussi président de Jellej.
Crédit photo : Flickr
Malgré le retrait de la quasi-totalité des dirigeants d'entreprise et des représentants d'États occidentaux lors de la 2e édition du « Davos du désert », le forum économique organisé par l'Arabie saoudite du 23 au 25 octobre à Riyad, des journalistes sur place (comme ici) notaient la présence de quelques grandes marques internationales du conseil en stratégie, telles que le Boston Consulting Group ou McKinsey. Un signe parmi d'autres de la place croissante du pays dans l'activité globale de ces cabinets.
En quelques années, l'Arabie saoudite est devenue un pôle d'activité très important pour ces entreprises, selon une enquête publiée par le New York Times dimanche 4 novembre 2018. Et de citer un certain nombre de missions illustratives de cette tendance : de deux missions en 2010, McKinsey en a conduit plusieurs centaines durant les années suivantes, rapporte le quotidien américain, qui détaille aussi comment Booz Allen Hamilton est régulièrement intervenue auprès de l'armée saoudienne.
Par exemple, rapporte le journal, avant même que Mohammed ben Salman, le fils du roi Salman, n'ait été nommé ministre de la Défense en 2015, Joerg Hildebrandt, senior partner dans les Émirats arabes unis pour le Boston Consulting Group, entretenait une relation directe avec le prince. Ce dernier nommé ministre, le BCG obtient un premier contrat auprès du ministère de la Défense saoudite pour optimiser la gestion de ses fournisseurs et de son personnel.
En février 2016, ce sont des consultants de McKinsey et du Boston Consulting Group qui escortent cinq membres de la cour royale saoudienne auprès de différents think tanks de la capitale américaine Washington DC. En mars 2018, Booz Allen Hamilton, qui a contribué pendant des années à l'entraînement de la marine et de l'armée saoudienne, signe un mémorandum d'entente avec l'agence saoudienne en charge de la cybersécurité.
Crédit photo : The Future Investment Initiative (FII) by the Public Investment Fund of Saudi Arabia 26-10-17 (BreakingTravelNews CC BY-ND 2)
Julien Marmonier (ESSEC, 2004) prend la direction du bureau de Paris de Corporate Value Associates. Il succède à Arnaud Bodji, Carole Ott et Olivier Vitoux qui ont occupé ce poste tour à tour, chacun pendant deux ans environ. Julien Marmonier est un ancien de CVA où il a été consultant de 2006 à 2009, avant de travailler à Singapour et Hong Kong pour le géant marocain des phosphates OCP et la branche de conseil de BNP Paribas Corporate & Institutional Banking (CIB). Il est de retour chez CVA à Paris depuis 2016. En tant que directeur du bureau parisien, il aura à gérer un niveau de recrutement supérieur aux années antérieures (vingt juniors pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique en 2019) ou le réaménagement que CVA s'apprête à entreprendre dans ses locaux de l'avenue George-V à Paris.
Et si on pouvait très bien se passer de dépenses de conseil et ne pas s'en porter plus mal ? Nombre de pays et leurs entreprises le pensent. Comme en atteste la très forte concentration des dépenses de conseil dans quelques pays seulement, au premier chef aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Australie, en Chine et au Canada. Ou comme le montre aussi la sous-représentation des dépenses de conseil dans des économies non moins développées, telles que le Japon ou l'Italie.
« Il y a d’autres façons de forger des expertises sans développer une addiction au conseil », a indiqué au Financial Times Andrew Sturdy, un chercheur à l’université de Bristol qui a travaillé sur les facteurs facilitant l'essor d’un marché du conseil, comme l’existence ou non d’une éducation développée du management.
Associations sectorielles et industrielles, agences d’État ou soutien familial sont autant d’autres leviers de soutien et de conseil alternatifs qui sont utilisés dans des zones où les dépenses de consulting sont encore inexistantes. Tout du moins pour l’instant : les exemples chinois ou sud-coréen des années 1990 montrent que certains pays peuvent ponctuellement augmenter leurs dépenses de conseil, sans en avoir une culture ancienne.
On connaissait déjà l’appétit des sociétés de conseil pour épauler les administrations britanniques dans la gestion du Brexit, et certains contrats remportés par McKinsey ou le BCG. La photographie d’ensemble obtenue par BuzzFeed News montre la pleine ampleur du rôle important joué par divers cabinets de conseil dans la gestion de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne : selon les informations collectées par le site d’information britannique, ce sont quelque 40 millions de livres sterling qui ont été dépensés par les administrations britanniques depuis que le vote en faveur du « leave » l’a emporté lors du référendum du 23 juin 2016.
Après les acquisitions, la marque. McKinsey, comme d’autres sociétés de conseil en stratégie, s’est montré actif dans les rachats d’entreprises de design ces dernières années.
L’actuelle ministre de la Défense allemande, Ursula von der Leyen, serait-elle tombée dans des pratiques de salariat déguisé vis-à-vis des nombreux consultants dont elle s’est attachée les services depuis sa prise de fonction en décembre 2013 ?
C’est ce que laisse entendre un signalement déposé auprès du parquet de Berlin fin septembre, dans lequel il est reproché au ministère d’avoir installé à demeure une « armée de consultants ». Un signalement qui a déclenché une enquête préliminaire du procureur de Berlin, selon des informations du Spiegel.
Déjà en août, un rapport de la Cour des comptes allemande pointait le montant très important des dépenses que le ministère de la Défense allemand avait alloué à des dépenses de conseil.
Ainsi, la cour estimait que 100 millions d’euros en 2015, puis 150 millions d’euros en 2016 avaient été dépensés en frais de contrats de conseil, alors que des sommes bien inférieures avaient été publiquement déclarées.
A fortiori, les conditions nébuleuses de contractualisation avec chacun des cabinets de conseil étaient également tancées par la Cour des comptes. La cour regrettait ainsi l’absence de mise en concurrence, l’absence de justification du besoin de recours à des conseils externes, l’absence de revue de la compétitivité des consultants choisis…
Crédit photo : Ursula von der Leyen
INDEFI est intervenu en 2018 environ trois mois auprès du groupe de BTP Demathieu Bard. Le détail de la mission n'est pas connu. Mais comme le rappelait Capital Finance en janvier, après plusieurs exercices avec un chiffre d’affaires en stagnation entre 2012 et 2015, Demathieu Bard bénéficie du rebond des BTP en finissant 2017 sur une croissance avoisinant 10 %, à 1,3 milliard d'euros. Une dynamique qui amenait alors ce leader français de la construction à opter pour un troisième owner buy out (OBO), bâti notamment autour de dix fonds. Depuis un peu plus de dix ans, INDEFI développe un conseil spécialisé, en stratégie, pour le compte d’asset managers, de fonds de private equity et des sociétés dans lesquelles ils investissent. Il est intervenu récemment auprès de plusieurs fonds (Ardian, Capzanine, Eurazeo, Sofina, Florac) dans le cadre de due diligences stratégiques.
Crédit Photo : Travaux de construction de tramway
Le gouvernement a annoncé jeudi avoir confié à Roland Berger la mission d'évaluer l'offre de reprise de l'aciérie d'Ascoval de Saint-Saulve par Altifort. Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État à l'Économie en charge du dossier a ainsi expliqué sur France-Info avoir 'besoin de mettre un petit peu de rationalité et d'aller au fond du dossier: ce qu'on va faire c'est demander à Roland Berger de rebalayer tout le dossier', le cabinet de conseil ayant été choisi car il s'agit d'«un cabinet d'expertise industrielle».
Dès vendredi, la ministre a invité les consultants à l'accompagner pour rencontrer les administrateurs, le repreneur potentiel Altifort, et Vallourec 'pour l'appuyer et l'aider à décider'.
C'est une information de La Lettre du Continent : le Boston Consulting Group (BCG) a récemment mis en demeure le ministère du Tourisme marocain de lui régler 5 millions de dirhams (459 000 euros), correspondant à son contrat de révision de la feuille de route touristique Vision 2020.
Attribué en 2016 au BCG, ce marché avait été aussitôt suspendu, et octroyé à Southbridge A&I, la société de conseil de Hassan Belkhayat, un membre du Rassemblement national des indépendants, deuxième force de la majorité gouvernementale au Maroc, dont fait également partie la ministre du Tourisme, Lamia Boutaleb.
Crédit photo : mhobl the busy market Prise le 22 avril 2018 CC BY-ND 2.0