
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Lors de la finale de l’Accuracy Business Cup 2025, 27 étudiants représentant 9 pays ont relevé le défi stratégique et financier posé par Danone et Accuracy à Paris. Débrief avec le partner en charge de la compétition, deux équipes de candidats et des membres du comex du géant français de l’agroalimentaire.
Les consultants remplacés par l’IA ? On en parle depuis le lancement de ChatGPT fin 2022, ou presque. Xavier AI et son CEO-cofondateur, Joao Filipe, annoncent l’avoir fait.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Pete Buttigieg a annoncé lundi 1er avril avoir levé sept millions de dollars en moins d'un trimestre. Premier candidat ouvertement gay à la Maison-Blanche, maire de la ville de South Bend dans l'Indiana et ex-militaire âgé de 37 ans, il a aussi pour particularité d'avoir travaillé pendant trois ans chez McKinsey (de 2007 à 2010) à sa sortie d'Oxford. Au bureau de Chicago, il se spécialise dans l'énergie. Pete Buttigieg a bénéficié d'une large couverture médiatique ces derniers jours après avoir notamment impressionné lors d'un débat public en mars.
Crédit photo :
Wikimedia Commons CC BY 2.0.
Roland Berger compte parmi les attributaires d'un marché d'études d'impact passé par le Sénat français. Conclu les 8 et 21 mars, pour des valeurs allant de 13 000 à 498 000 euros, il prévoit que le cabinet de conseil en stratégie (aux côtés de l'École d'économie de Paris, de Technopolis Group, de la société d'avocats Taj, d'Ernst & Young Advisory, de KPMG...) pourra intervenir pour différents types d'études d'impact. Ces études seront réalisées sur des durées de moins de six semaines à plus de six mois et porteront sur l'évaluation de l'impact de projets ou de propositions de loi, d'amendements, de textes réglementaires, de propositions d'actes européens.
Crédit photo : Façade sud, côté jardin du Luxembourg. Tous droits réservés Sénat.
Yann Brillat-Savarin, 39 ans, a pris ses fonctions de vice-président exécutif en charge de la stratégie du groupe lundi 1er avril. Diplômé des Mines Paris Tech (2002) et de Sciences Po Paris (2004), il a débuté sa carrière en 2004 chez Michelin où il a occupé plusieurs fonctions opérationnelles avant de rejoindre en 2010 le bureau de Paris du Boston Consulting Group, dont il deviendra project leader. En 2014, il intègre le groupe Rousselet en qualité de directeur des opérations. En mars 2018, Yann Brillat-Savarin entre chez Faurecia comme vice-président en charge du marketing et de la stratégie au sein de l'activité clean mobility.
Crédit photo : LinkedIn.
Anna Léandri et Alexandre Berry (Essec), et Jeanne Bertin, Nicolas Bouquerod, Louis Gobbé, et Alexandre Cheikhi (EM Lyon) ont respectivement reçu les premier et deuxième prix du troisième challenge étudiant que Monitor Deloitte organisait en février et mars. Les deux équipes sont qualifiées pour la finale internationale répartie entre plusieurs bureaux de Monitor Deloitte.
Cette année, pour la phase française de la compétition d’étude de cas, 360 étudiants représentant 121 équipes de diverses écoles (HEC Paris, Essec, ESCP, EM Lyon, EDHEC, université Paris-Dauphine, écoles d’ingénieurs) ont été inscrits au premier tour de la compétition, à l’issue duquel cinq équipes ont été invitées à participer à la finale dans les locaux de Monitor Deloitte.
Crédit photo : Monitor Deloitte Paris - Paolo Caponetto
La Banque centrale américaine de New York, l'une des banques de la Réserve fédérale américaine, crée un haut comité de conseil sur la fintech dont elle a annoncé le lancement le 22 mars.
David Waller, partner et directeur des data sciences et de l'analytic chez Oliver Wyman, compte parmi les dix experts choisis par la banque pour siéger au sein de ce comité dont l'une des premières missions sera – selon les termes du communiqué – de présenter des vues et des perspectives sur les problématiques émergentes liées au développement des technologies financières.
McKinsey France annonce le transfert d’un directeur associé jusqu’à présent basé au bureau de Madrid : Arun Arora (London School of Economics 1990, MBA Harvard 1994). Ancien analyste chez Goldman Sachs, il est ensuite passé par Apple, 3M ou Groupon avant de devenir partner de McKinsey en janvier 2016. La même semaine, McKinsey fait connaître également l'arrivée de Pierre Gentin, l'ancien managing director du Crédit Suisse au poste de general counsel (directeur juridique) à New York, en remplacement de Jean Molino.
Crédit photo : Pierre Gentin et Arun Arora. LinkedIn.
Hugues Pitre (ESCP 1987), ancien de Bain & Company (1994-1998), d'Essilor et d'Amazon, est nommé directeur général de Rue du Commerce. Créé en 1999, Rue du Commerce est un acteur du e-commerce et une filiale du groupe Carrefour. Hugues Pitre a pris ses fonctions le 20 mars.
Crédit photo : LinkedIn.
Luc de Brabandere, l'ancien patron de la Bourse de Bruxelles, qui fut de 2001 à 2008 associé du Boston Consulting Group et dont il est encore aujourd'hui le senior advisor, rejoint la liste d'Écolo, le parti vert belge, pour les prochaines élections européennes. Au sein du cabinet de conseil en stratégie, son travail s'est inscrit au croisement de la philosophie, dont il est devenu docteur sur le tard, et des entreprises. Luc de Brabandere enseigne par ailleurs la stratégie à Centrale Paris et à la Louvain School of Management.
Crédit photo : BCG.
Nous touchions au firmament de l'attractivité après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République et nous voilà en train de nous tirer une balle dans le pied avec des mois de manifestations violentes des « Gilets jaunes » : voilà en substance ce qu'écrivent les dirigeants de 63 filiales françaises de groupes étrangers, dans une tribune aux Échos le 14 mars. Olivier Marchal, le chairman de Bain en France ainsi que Olivier Girard, président France et Benelux d'Accenture, comptent notamment parmi les signataires. Avant l'élection présidentielle de 2017, Olivier Marchal s'était illustré à deux prises (sur CNN et Bloomberg) par des paroles publiques en faveur d'Emmanuel Macron, dans le contexte de l'entre-deux-tours, chose assez inhabituelle dans le conseil en stratégie plutôt connu pour sa très haute discrétion.
Crédit : Consultor.fr
Mawenzi Partners renforce son pool de directeurs, le grade le plus haut hiérarchiquement avant partners au sein du cabinet. Chunxia Zhu (HEC 2002), ancienne senior manager de KPMG (2016 à 2018) et ex-associate d'Oliver Wyman (de 2005 à 2012), spécialisée dans les secteurs du retail, de la grande consommation et de l’industrie, a rejoint le cabinet en janvier 2019. Elle sera notamment chargée de renforcer l'axe franco-chinois. Manager chez Mawenzi Partners depuis janvier 2016, Paul-Éric Frossard, qui a une expertise dans le domaine des vins et spiritueux, est également nommé directeur. Mawenzi comptait jusqu'à présent trois associés et trois directeurs.
Crédit photo : Mawenzi.
Agnès Houdaille (diplômée de HEC) et Julien Bet (École centrale Paris 2004) ont rejoint le collège des partners de Bain & Company à Paris. Le bureau compte désormais trente associés. Agnès Houdaille est associée au sein des pôles private equity, grande consommation et distribution, et Julien Bet, au pôle services financiers.
Crédit photo : LinkedIn.
Plusieurs anciennes et actuelles consultantes comptent parmi la dernière promotion de 127 Global Young Leaders, les dirigeants de moins de 40 ans choisis chaque année par le Forum économique mondial. Ce qui n'est pas une première (ici et là, dans les promotions antérieures figuraient déjà des consultants en stratégie).
Cette année, le classement compte notamment :
Crédit photo : Aminata Kane Ndiaye et Lisa Ivers - Forum économique mondial
Brent Beardsley, senior partner et managing director du Boston Consulting Group à New York, patron mondial des activités de conseil du cabinet dans le domaine de la gestion d'actifs et de fortune, rejoint Vanguard, l'un des plus gros gestionnaires d'actifs au monde. Il a pris les fonctions de chief strategy officer de Vanguard début 2019, a indiqué le gérant d'actifs à la presse américaine à la fin du mois de février.
Crédit photo : LinkedIn.
La mission date, mais elle était passée inaperçue : toute fin 2017, deux ans après le début du rapprochement entre les groupes d'armement français Nexter et allemand KMW, les deux PDG Stéphane Mayer et Frank Haun avaient fait appel à Roland Berger pour accélérer ce rapprochement.
Selon les informations de la Lettre A, les recommandations du cabinet de conseil en stratégie n'ont, début 2019, pas significativement fait avancer les synergies des deux entreprises au sein de KNDS, le holding commun détenu à 50 % par les deux groupes depuis 2015. Pire, fin 2018, le groupe allemand Rheinmetall a fait part de son intention de racheter son rival KMW.
Crédit : Département des Yvelines. Prise le 20 janvier 2017 CC BY-ND 2.0.
Inventeur du Net Promoter Score, index de mesure de la satisfaction des clients vis-à-vis d'une société, Bain & Company annonce début mars 2019 qu'il étend cet outil à la veille concurrentielle dans le cadre d'un partenariat avec Qualtrics, groupe américain spécialisé dans l'étude du comportement des consommateurs en ligne.
Quelques anciens consultants en stratégie se font régulièrement une place dans le classement annuel de l’Institut Choiseul qui liste les cent jeunes dirigeants de 40 ans et moins, appelés à jouer un rôle majeur dans le développement économique national et international dans un avenir proche. La dernière édition ne déroge pas à la règle.
On y retrouve notamment les anciens de McKinsey qui figuraient déjà dans le classement l'an dernier. La première d’entre eux, Karine Schrenzel, en 15ème position (comme en 2018), est fondatrice de Shopinvest, PDG et co-owner de 3Suisses et Rue du Commerce. La plupart progressent à l'instar de Maxime Carmignac, qui passe de la 27e à la 17e place, aujourd’hui directrice générale de Carmignac Gestion à Londres.
Elle est talonnée par Stanislas Niox-Château (18e), le PDG de Doctolib, un ancien de Corporate Value Associates, qui occupait la 64e place dans l'édition de 2018.
Autres progressions notables celle de Caroline Thelier, DG de PayPal France et ex-Bainie qui passe de la 56e à la 30e place et celle d'Éric La Bonnardière, ancien consultant d'Advancy, aujourd'hui PDG d'Evaneos, qui fait son entrée à la 54e place du classement. Au 74e rang, c'est Marine Charles, une ancienne d'OC&C Strategy Consultants, désormais directrice générale de Lapeyre, qui intègre le classement. Meriem Riadi, directrice du digital de Suez, une ancienne de Roland Berger, conserve sa 80e place.
Crédit photo : Institut Choiseul.
Dawn Scalici a pris en février les fonctions de directrice des audits (head of diligence) chez McKinsey, un poste au périmètre global logé au sein des départements des risques de la firme.
L'ancienne de la CIA (pendant trente-trois ans) veillera tout particulièrement sur les marchés émergents et les missions complexes. Une nomination qui intervient alors que le global managing partner, Kevin Sneader, multiplie les interventions médiatiques pour expliquer que McKinsey, à l'aune des différents scandales qui ont porté ombrage à la marque ces derniers mois, se montrera plus transparent sur les missions que la société pourra ou ne pourra pas mener à l'avenir.
Crédit photo : LinkedIn Dawn Scalici.
Bainie, pokerman puis entrepreneur : voilà pour les trois vies de Shing Chow, le fondateur de Lalamove, la start-up asiatique de services de livraison. À sa sortie de Stanford en 1999 avec l'équivalent d'une licence en économie, il intègre Bain & Company à Hong Kong.
Lassé du poste au bout de quelques années, il donne libre cours à ses envies de poker dont il devient un joueur professionnel. Mais la quête de sens n'est toujours pas au rendez-vous. L'ancien consultant recherche alors un modèle entrepreneurial porteur à développer.
Il s'arrête rapidement sur EasyVan, plateforme de mise en relation entre véhicules de livraison et expéditeurs, une sorte de Uber de la logistique. Lancée en 2013, l'entreprise, renommée Lalamove, a depuis fortement grandi : elle a levé un total de 460 millions de dollars et revendique des activités dans 130 villes asiatiques différentes.
Crédit photo : Profil LinkedIn Shing Chow.
C'était l'un des engagements du managing partner de McKinsey. En fonction depuis le 1er juillet 2018, à la suite de Dominic Barton, il avait promis de rompre avec la très forte culture du secret de la firme. Cet engagement ne reste pas lettre morte dans les médias.
« Pendant des décennies, nous avons entretenu une culture du mystère. Cette mystique n'est plus adaptée aujourd'hui et n'est pas appréciée dans l'opinion. Je peux comprendre ce besoin de changement et je crois que notre firme le sent aussi », a déclaré le 1er mars Kevin Sneader dans l'émission matinale de CNBC Squawk Box. Interrogé sur les révélations en série du New York Times sur McKinsey depuis un an, il a concédé que McKinsey avait fait des erreurs, mais a jugé que le traitement du journal américain vis-à-vis de McKinsey avait été inéquitable.
Et si votre client est un meurtrier, ont insisté ses interviewers, dans une référence très explicite à une mission très décriée que McKinsey a conduite en Arabie Saoudite ? « Dans ce cas-là, on s'en va », a répondu Kevin Sneader.
Il a défendu le bilan de McKinsey en précisant qu'il était plutôt très positif dans tous les secteurs, jugeant que les affaires mises sur le devant de la scène représentaient une part très marginale du total des missions du cabinet. Il s'est engagé à ce que la grille de sélection des futures missions soit encore clarifiée.
Une grille de sélection qui compte désormais un critère prépondérant : le « front page test », a-t-il dit dans une interview à l'Australian Financial Review parue quelques jours plus tôt. Concrètement, de quoi auraient l'air les missions de McKinsey si elles étaient révélées à la une des journaux ? « On applique ce test très rigoureusement », a indiqué Kevin Sneader.
Rebelote le 8 mars dans les colonnes de Fortune qui publie par la même occasion l'email adressé par Kevin Sneader aux consultants Nord-Américains de la firme. Il y annonce que le Shareholders' Council, le conseil d’administration mondial du groupe, se réunira en mars à Chicago et abordera notamment les questions de la sélection des missions et de la transparence.
Crédit image : capture d'écran de l'émission Squawk Box du 1er mars 2019 sur CNBC.
Passer au peigne fin en un mois 10 800 cahiers de doléances déposés dans les mairies et les courriers reçus par les ministères et les services de l’État. C'est le calendrier plus que serré assigné à Roland Berger, après que le cabinet a été choisi mercredi 13 février par le gouvernement (associé à Cognito et BlueNove) pour assurer l'analyse et la restitution des cahiers citoyens (« cahiers de doléances ») et autres courriers rédigés par des millions de Français depuis le début du grand débat national.
Alain Chagnaud, associé chez Roland Berger en charge du droit public, a expliqué à Les Jours, la mission de Roland Berger. Un algorithme va procéder à l'« analyse lexicologique » des cahiers de doléances et des courriers reçus.
Ainsi, des « problématiques » et des « propositions » devraient émerger puis être rangées par thème par les équipes du consortium. « Le logiciel lit toutes les contributions et construit le référentiel de données qui est ensuite affiné par intervention humaine », explique Alain Chagnaud.
Une fois ce travail effectué, la synthèse sera ensuite présentée sous forme d’« arbre de connaissance », une sorte de cartographie d'idées.
Mais avant cela encore faut-il que la numérisation de ces documents, qui a été confiée à la Bibliothèque nationale de France, soit menée à bon terme. Or cette numérisation a commencé à la fin du mois de février. Roland Berger prévient : sans numérisation complète, pas de restitution.
Crédit photo : Élysée, Grand Débat avec des maires de Gironde, le 1er mars 2019.