
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Deux hauts dirigeants du cabinet se retirent de leurs fonctions de direction, alors que l’ONG Save The Children et le Programme alimentaire mondial suspendent leurs partenariats historiques avec le cabinet ou songent à le faire.
Plus de 12 consultants ont travaillé sur la création et le déploiement de la très controversée Gaza Humanitarian Foundation. Ils ont aussi réalisé des modélisations financières de scénarios de reconstruction incluant le départ de 25 % de la population hors de Gaza.
La réponse de Siméo Pont, co-auteur de l’étude « La fabrique du risque. Les entreprises face à la doxa géopolitique » de l’IFRI.
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Trois partners sont relocalisés au bureau de Paris, annonce McKinsey mardi 17 juillet : Rodrigo Chaparro Gazzo (42 ans), Jonathan Klein (39 ans) et Marc Teulières (38 ans).
Rodrigo Chaparro Gazzo est de retour depuis janvier 2018 à Paris où il a travaillé de 2006 à 2014. Il a exercé différentes fonctions dans l'industrie automobile, et mis en place des programmes lean en Espagne, aux États-Unis et en Russie. Rodrigo Chaparro Gazzo est titulaire d'un diplôme en génie industriel de l'université de Lima et d'un master en génie industriel et opérationnel de l'université du Michigan.
Jonathan Klein est également de retour depuis janvier 2018 à Paris. Un bureau qu'il réintègre après un an et demi au bureau de New-York. Jonathan Klein avait été enseignant-chercheur à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Il est diplômé d’HEC Paris ainsi que de l’ENS Cachan, et agrégé d’histoire. Il est expert des services financiers et en particulier de la gestion d’actifs, de la gestion de patrimoine et de l’immobilier.
Marc Teulières vient lui de revenir du bureau de New York en juillet. Il est l'un des leaders du pôle de compétences Robotics & Automation au niveau mondial. Avant de rejoindre McKinsey, Marc Teulières a travaillé chez Lenovo en Europe pour la division small & medium businesses. Il est diplômé de Télécom ParisTech et du Collège des Ingénieurs.
Par ailleurs, Alexandre Ménard (41 ans) est élu directeur associé senior. Alexandre Ménard dirige le pôle de compétences télécommunications, médias et technologie (TMT) du bureau français de McKinsey, ainsi que les activités technologie et opérations du pôle télécoms, et Internet of things, au niveau mondial. Il avait été élu partner en janvier 2012. Diplômé d’EM Lyon et de l’Ecole Centrale de Lyon, il est également titulaire d’un MBA de la Harvard Business School.
Enfin, McKinsey indique avoir recruté neuf directeurs de projets et senior experts à Paris ces derniers mois. Certains de ces recrutements étaient déjà connues comme celui de Julien Revellat, l’un des associés de CVA à Paris, ou celui de Philippe Dumé, un ancien consultant de McKinsey parti dans l’industrie chez Alstom de 2008 à 2018, qui a pris les fonctions de vice-président senior du retournement (RTS) à Paris.
Cinq mois après son élection et quelques jours avant de prendre ses fonctions en tant que managing partner de McKinsey, Kevin Sneader a répondu aux questions du Financial Times. Le « baby Mac », born et raised au sein de la firme depuis son entrée en 1989, met la main sur une société à la croissance fulgurante (chiffre d’affaires quasi doublé sous la conduite de son prédécesseur Dominic Barton) et toujours très convoitée (sur 750 000 candidatures par an, seulement 1 % sont retenues). Mais une société en pleine crise existentielle dont la marque a rarement été aussi chahutée depuis qu’elle est associée à une affaire de corruption en Afrique du Sud. Dont acte, a répondu en substance Kevin Sneader qui estime que la compagnie a trop largement tardé à battre sa coulpe sur ce dossier et considère plus largement que les temps du silence monacal made in McKinsey sont clos.
Il annonce par ailleurs avoir revu la composition de l’équipe de direction de McKinsey : le groupe de quinze partners a été chamboulé pour faire place à davantage de femmes (cinq contre une précédemment). Autre projet annoncé : la poursuite de la croissance externe. Sous Dominic Barton, quatorze acquisitions ont été opérées. Kevin Sneader ne veut pas réduire la voilure et indique qu’une longue liste d’opportunités est déjà établie dans les domaines de l’analyse de données, du digital et de l’internet des objets.
Dans les autres orientations figurent notamment le développement de partenariat de R&D avec les clients, principalement les grandes compagnies technologiques, l’amélioration des interactions entre les 34 000 alumni, et la réduction de la dépendance au profil business school (de 37 % actuellement à moins d’un tiers) au profit de profils plus créatifs.
Philippe Capron (HEC, Sciences Po, ENA), directeur financier de Veolia, ancien directeur financier de Vivendi et ancien partner de Bain (1992 à 1994), figurait parmi les favoris pour prendre la tête d’Air France-KLM, selon des informations de plusieurs médias fin juin. Il a annoncé son retrait de la course dans un courrier consulté par le Financial Times samedi 30 juin et adressé à la présidente par intérim Anne-Marie Couderc. Il y juge avoir été évincé de la course par une intervention extérieure à la compagnie à laquelle, juge-t-il, des intérêts particuliers imposent leurs agendas. Dans le viseur : l’État, actionnaire à 14 % d’Air France, qui n’appuyait pas sa candidature, ou le groupe hôtelier Accor, candidat au rachat de la part de l’État.
C’est la troisième année de suite que Kea est aux avant-postes du classement HappyAtWork, qui recense annuellement les entreprises qui relèvent le mieux le défi du bien-être de leurs salariés. Déjà classé en 2016 et 2017, Kea figure à nouveau dans le palmarès 2018, au deuxième rang des entreprises de la catégorie « starters ».
Subway, la chaîne américaine de sandwicheries rapide, a mandaté Bain pour l’aider à améliorer ses opérations et sans doute à se préparer à la vente de tout ou partie de ses activités, selon une information du New York Post du 17 juin.
Mi-juin, le fabricant de câbles industriels Nexans s’est vu attribué le prix de la 'transformation 360°' par le club des entreprises utilisatrices des solutions Oracle pour la transformation engagée en interne, pour laquelle l’entreprise a été assistée de PMP. Le projet en question, Nexans Europe Planning, portait sur la transformation de l'organisation, des processus et des outils du contrôle de gestion industriel européen. Ce projet a notamment permis une réduction des coûts de contrôle de gestion de 20%.
McKinsey a-t-il enfreint les règles déclaratives américaines en se développant dans le secteur du retournement, sous la marque McKinsey RTS. Oui, à lire le Wall Street Journal : pour le quotidien économique américain, le fonds de retraite de McKinsey avait des participations non-déclarées dans des sociétés auprès desquelles son unité de retournement (RTS) a été missionnée.
Un article publié deux mois après que Jay Alix, le fondateur d’AlixPartners, a porté plainte contre McKinsey le 9 mai 2018 devant une cour de justice de New York pour des pratiques commerciales jugées anticoncurrentielles qui auraient évincé AlixPartners de son marché historique du conseil en retournement.
McKinsey devra répondre à la plainte déposée par le fondateur d’AlixPartners avant le 30 juillet.
Aujourd’hui, il n’existe pas de système d’échange numérique entre les établissements de soins de Monaco, les professionnels de santé et les patients, rapportait Nice-Matin mi-juin. Alors la Principauté a décidé de changer cela et a mandé Ylios pour l’aider à dessiner les lignes de cette stratégie. Objectifs : faire en sorte que caisses sociales, médecins, pharmaciens, infirmiers et autres puissent échanger facilement les données de leurs patients et améliorer le suivi des soins. La mise en place d’une démarche participative de co-construction a permis de rencontrer et mobiliser l’ensemble des acteurs parties-prenantes de l’écosystème santé monégasque dans la construction d’une feuille de route concertée, avec des premières solutions telles que la prise de rendez-vous en ligne dans 6 à 8 mois. Toujours selon Nice-Matin, « un cloud souverain » pourrait voir le jour dès 2019. Les patients n’auraient qu’un seul dossier, avec un identifiant et un mot de passe pour avoir accès à leurs informations de santé personnelles.
Catherine Joly, ex-secrétaire générale et DRH du Monde, ex-présidente du directoire du Nouvel Observateur, arrive au sein de la firme de conseil Chappuis Halder en tant que global chief operating officer. Elle est basée à New York depuis le 1er avril où elle est chargée des ressources humaines, des opérations et des systèmes d’information. Elle travaille en lien direct avec le CEO et en collaboration constante avec les associés.
Catherine Joly, aujourd’hui 43 ans, est diplômée de HEC en 1997. Elle a commencé sa carrière dans le conseil en management à Londres et à Paris, accumulant une expérience de quinze ans au sein d’Accenture, d’Ernst&Young, d’Altedia et d’Alixio. Ces cinq dernières années, elle a activement participé à la transformation digitale du groupe Le Monde en tant que secrétaire générale et DRH, puis comme présidente du directoire du groupe Le Nouvel Observateur.
La société d’investissement Raise et Bain & Company lancent la deuxième édition de David avec Goliath, le prix de la plus belle alliance entre une jeune et une grande entreprise. Remporté l’année dernière par Phenix, qui aide les entreprises à réduire leurs gaspillages, et Carrefour, ce prix récompense la relation la plus créatrice de valeur et les meilleures pratiques mises en œuvre en France dans la collaboration entre une jeune et une grande entreprise.
La jeune entreprise victorieuse se voit allouer un prêt d’honneur de 100 000 euros à taux zéro sans aucune garantie financé par Raise et un accompagnement de six mois sur sa stratégie dispensé par Bain & Company.
Les jeunes entreprises françaises de plus de dix-huit mois d’existence, ayant plus de 250 000 euros de chiffre d’affaires sur le dernier exercice ou plus de 500 000 euros envisagés pour l’exercice en cours et faisant état d’une collaboration fructueuse avec une grande entreprise de plus de 1,5 milliard euros de chiffre d’affaires ou plus de 5 000 salariés, peuvent postuler en ligne jusqu’au 31 juillet 2018.
Un jury, composé de dix grands patrons et d’entrepreneurs, sélectionnera trois alliances de jeunes et de grandes entreprises. Les finalistes devront défendre la valeur créée grâce à leur alliance afin que le jury les départage et désigne le duo gagnant sur des critères quantitatifs (chiffre d’affaires, emplois créés, développement du produit/service) et qualitatifs (bonnes pratiques partagées, transformation de l’organisation et du modèle opérationnel). Les finalistes seront invités pour la remise du prix au mois de novembre prochain.
Eleven, Le cabinet parisien spécialiste des sujets digitaux accélère à Londres.
Eric Turpin, DSI adjoint d'Areva, devient DSI d'ISS, spécialiste de l'externalisation des services généraux. Depuis près de quinze ans dans le groupe Areva, Eric Turpin a évolué comme consultant chez A.T Kearney, de 1997 à 2000, jusqu’au grade de senior manager. Eric Turpin est détenteur d'un MBA de l'Ipésup à Paris et d'un MBA de l'Indiana University.
Selon une information de Challenges, Eric Labaye, ancien directeur du bureau de Paris de McKinsey et actuel Senior Partner, est pressenti pour le poste de Président de l'École polytechnique. Il figure en favori au sein d'une short-list de quatre personnes pour la nomination qui devrait être décidée lors d'un prochain conseil des ministres le 6 ou le 11 juillet.
Après être passé à deux doigts d'obtenir la direction générale de l'ESSEC en mars dernier, il rebondirait ainsi rapidement à la tête d'une école dont il a été diplômé en 1983. A voir si cette nomination aura un impact sur la culture d'une institution qui s'enorgueillissait il y a quelques années dans nos colonnes de ne pas enseigner la stratégie d'entreprise.
Le fort développement de McKinsey dans le secteur public est le fil d’une longue enquête publiée mercredi 27 juin par le New York Times. Le cabinet de conseil en stratégie s’est ainsi depuis plus d’une décennie fortement développé dans le secteur,qui représente désormais 16% de son chiffre d’affaires selon les données communiquées par 16 actuels et anciens partners au quotidien américain.
Dans cette enquête très documentée, l'auteur explique les déboires de McKinsey en Afrique du Sud dans l'affaire Eskom par son tropisme public et par la mauvaise évaluation du risque, notamment politique, dans la signature de ce contrat qui s'avère illégal. Le quotidien retrace ainsi l'enchainement de faits et qui a amené à ce scandale.
Dans une lettre aux autorités de contrôle, évoquée par Les Échos, des cadres dénoncent une dérive dans la gestion de la banque néerlandaise. Ils craignent qu’ABN Amro ne devienne une proie facile du fait d’une absence de stratégie. Des sources internes citées par la presse locale indiquent par ailleurs que la banque est depuis des mois en quête d’une réorientation stratégique qui se fait attendre. Le BCG a été missionné pour évaluer l’incidence des nouvelles normes prudentielles bancaires sur le rendement des activités de la banque d’affaires. Un autre enjeu concernerait la stratégie à adopter pour regagner des parts de marché à l’international.
C’est une information de La Lettre de l’Expansion. Les sociétés de courses viennent d’obtenir l’appui de l’État sur un desserrement des contraintes fiscales et un rééquilibrage de la concurrence avec la Française des jeux. Mais l’Élysée a fixé comme condition la mise en place d’un plan d’économies pour l’organisation des courses en France, à même de dégager de nouvelles ressources pour la filière (éleveurs, centres d’entraînement…). Le projet de regroupement des différentes institutions des courses, le PMU, France Galop et Le Trot, a été relancé. Le cabinet McKinsey a de nouveau été mandaté pour chiffrer les économies selon les différentes options et établir un plan à cinq ans. Objectif : aboutir à une seule entité commerciale réunissant les jeux, la vidéo, la data et les hippodromes, sous le contrôle (commissaires de course, antidopage…) des deux filières. Et économiser ainsi entre 5 % et 10 % des 600 millions d’euros annuels dépensés par la filière des courses.
La spécialiste du retournement des entreprises en difficulté, Helen Lee Bouygues, a mis un terme l’été dernier à ses fonctions de partner chez McKinsey à Paris. Son activité, HLB Partners, avait été absorbée par le géant américain à Paris en janvier 2014. Helen Lee Bouygues avait alors été placée à la tête de la division française de RTS, McKinsey Recovery & Transformation. Mais, mi-2017, Helen Lee Bouygues a repris son indépendance, chez LB Associés. Sollicitée, elle ne souhaite pas préciser à Consultor les raisons de ce départ. En avril 2018, Philippe Dume, un ancien consultant de McKinsey parti dans l’industrie chez Alstom de 2008 à 2018, a pris les fonctions de vice-président senior de RTS à Paris.
Yara Chakhtoura vient d’être nommée directrice générale de Vattenfall éolien en France. Elle prend ainsi la tête du développement des activités énergies renouvelables du groupe énergétique suédois, notamment l’éolien en mer. Avec onze parcs en exploitation dans cinq pays et deux en construction, Vattenfall, détenu à 100 % par l’État suédois, prétend au rang de 2e acteur mondial dans l’éolien offshore derrière le leader danois Ørsted. Yara Chakhtoura est une ancienne consultante de L.E.K (jusqu'en 2010) où elle a passé trois ans entre Paris et Sydney avant d’intégrer Areva. Yara Chakhtoura est diplômée de Centrale Paris et de l'Université d'Oxford.
Le Department for Exiting the European Union, mis sur pied par le gouvernement britannique pour superviser la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, avait déjà fait appel à McKinsey. Au tour du BCG à présent à qui le même département a confié une mission de cinq mois au premier semestre.
Zineb Mekouar, ancienne chargée de mission au porte-parolat d’Emmanuel Macron, a rejoint le conseil à l’issue de la campagne présidentielle, comme le notait récemment la publication confidentielle La Lettre A. Elle est à présent consultante chez A.T. Kearney à Paris. Zineb Mekouar est diplômé d'HEC (2016) et de Sciences Po (2015).