
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Deux hauts dirigeants du cabinet se retirent de leurs fonctions de direction, alors que l’ONG Save The Children et le Programme alimentaire mondial suspendent leurs partenariats historiques avec le cabinet ou songent à le faire.
Plus de 12 consultants ont travaillé sur la création et le déploiement de la très controversée Gaza Humanitarian Foundation. Ils ont aussi réalisé des modélisations financières de scénarios de reconstruction incluant le départ de 25 % de la population hors de Gaza.
La réponse de Siméo Pont, co-auteur de l’étude « La fabrique du risque. Les entreprises face à la doxa géopolitique » de l’IFRI.
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Le cabinet de conseil américain McKinsey a-t-il tenté de se sortir du bourbier sud-africain en mars 2016 ? C’est ce qu’il ressort de deux courriers consultés par Bloomberg le mardi 3 octobre. Ces derniers, dont l'existence a été confirmée à Consultor, sont alors adressés à Anoj Singh, le directeur financier d’Eskom, l’énergéticien public sud-africain, et à Eric Wood, le CEO de Trillian auprès de qui McKinsey a sous-traité une partie de ce contrat 78 millions de dollars (chiffre cité par Reuters).
Le cabinet américain y fait alors état de ses inquiétudes quant à la transparence offerte par son partenaire et indique avoir rompu toute relation avec lui. Or dans la dépêche mise en ligne par Bloomberg lundi 2 octobre, les signataires de ces deux courriers sont identifiés comme Alexander Weiss, le patron de la practice Electrical Power and Natural Gas (EPNG) en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, Georges Desvaux, un associé à Johannesburg et Jean-Christophe Mieszala, le directeur général de McKinsey en France.
« Ce dernier est signataire du courrier en tant que coresponsable du comité risque de McKinsey », confirme et explique le cabinet à Paris. McKinsey est l’une des nombreuses sociétés accusées en Afrique du Sud d’avoir indûment bénéficié de contrats publics, par l’intermédiaire des Gupta, une puissante famille indienne réputée très proche du chef de l’État Jacob Zuma. Cette accusation date de la publication en novembre 2016 du rapport de l’ex-médiatrice de la République sur la « capture de l’État » par les trois frères Gupta.
Trois associés ont fait leur entrée en septembre chez Monitor Deloitte. Ils occupaient tous trois des fonctions de principal dans des cabinets de conseil en stratégie parisiens. Il s’agit de Marc Becker qui occupait les fonctions de associate director au Boston Consulting Group, de Natasha Herzberg, principal chez A.T. Kearney, et de Pierre Bosquet, principal chez Bain & Company.
Plusieurs arrivées d'anciens associés de Roland Berger étaient déjà venues renforcer les équipes de Monitor Deloitte. Ainsi, Jean-Charles Ferreri avait été nommé associé en février 2015. Il était le troisième associé en quelques mois à quitter Roland Berger pour Monitor Deloitte après Jean-Marc Liduena, Cyril Gay Belan et Gregory Morel en 2014.
Dans une étude mandatée par ESH (Fédération nationale des entreprises sociales pour l’habitat), Roland Berger s’est penché sur l’impact économique de 240 sociétés HLM gérant 2,3 millions de logements. Elle évalue l’impact du secteur HLM sur l’économie et les effets des principales propositions des candidats à la présidentielle.
Si les différents cabinets sondés par Consultor expliquaient en avril ne pas avoir noté de variations de leurs activités ou un changement dans la nature de leurs missions du fait de l’élection présidentielle, l’étude montre que, ponctuellement, cela a pu être le cas.
Laurent Bourgoing et Gilles Moser rejoignent le bureau parisien de Simon Kucher & Partners en tant que seniors directeurs. Ils ont respectivement pris leurs fonctions en juin et en septembre dans les practices Industrie chimique et Biens de consommation.
Laurent Bourgoing est un ancien élève de l’École polytechnique et de l’École nationale des ponts et chaussées. Il est également titulaire d’un DEA d’économie. Il a démarré sa carrière en 1999 au Boston Consulting Group jusqu’en 2005, avant de passer une dizaine d’années chez le cimentier Lafarge sur des Directions opérationnelles (DG d’une filiale en Algérie) et fonctionnelles (Audit Groupe, VP Marketing & Ventes).
Gilles Moser est lui aussi passé par le BCG après avoir occupé diverses responsabilités chez Procter & Gamble. Il a ensuite été directeur de l’analyse de données marketing chez PepsiCo avant de créer une société spécialisée dans l’exploitation vidéo de panels de consommateurs.
Pourquoi les consultants en stratégie se portent-ils si bien ? Les revenus des sociétés de conseil de toute nature ont crû de 7 % l’an dernier à 133 milliards de dollars, selon Source Global Research. Des sociétés telles que Bain jouissent d’une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années, écrit l’éditorialiste du Financial Times John Gapper.
Et des géants de l’audit s’y développent à toute allure. Au moins pour une raison : parce que les entreprises ont recentré leurs activités, externalisant des pans entiers de fonctions, rendant de fait les consultants externes de plus en plus nécessaires. Mais, avertit-il, gare à la standardisation et aux consultants dont les sociétés n’arrivent plus à se défaire, alourdissant à l’excès leurs prises de décision.
Le bureau parisien de Roland Berger a fait entrer vingt-quatre nouvelles recrues au mois d’août et une vingtaine fin septembre. Des profils de consultants, de data scientists et d’éditors (pour la rédaction de rapports) et des chargés de recherche. Le bureau de Paris a fêté ses 25 ans en 2016 et revendique 200 consultants.
Après plusieurs mois de cumul des rôles de CEO monde et de patron du bureau de Paris, Charles-Édouard Bouée a présenté à Consultor en juillet la nouvelle gouvernance parisienne. Le bureau est dorénavant piloté par un duo de « country heads », composé d’Anne Bioulac (44 ans, Télécom Paris, passée par Mercer) et d’Olivier de Panafieu (46 ans, HEC, passé par A.T. Kearney), tous deux senior partners du bureau parisien depuis plusieurs années. Ils auront pour mission de remettre Paris sur les rails d’une croissance durable, dont le bureau s’était éloigné ces trois dernières années.
Un pont Roland Berger - Accenture Strategy se dessinerait-il à Paris ? Ils sont plusieurs à avoir fait le saut ces derniers mois et deux nouvelles recrues renforcent cette tendance. Après Fabrice Asvazadourian, ancien codirecteur du centre de compétences mondial services financiers de Roland Berger, devenu managing director d'Accenture Strategy en France et au Benelux, c'est au tour de Sébastien Amichi et Max Blanchet, deux anciens senior partners du bureau de Paris, de faire la culbute. Le premier prendra ses fonctions tout début octobre alors que le second est en poste depuis septembre. Ils y rejoindront plusieurs autres anciens de la maison comme Jérôme Barrué et Stéphane Potier.
ALM Intelligence, société d’étude du marché du conseil, a nommé le Boston Consulting Group meilleur cabinet mondial de conseil en stratégie organisationnelle. ALM Intelligence souligne la capacité du cabinet à « exécuter indépendamment des projets end-to-end sur l’ensemble du spectre des clients ».
Le 1er septembre, Oliver Wyman a officialisé l’acquisition de AVISA Aviation Safety Systems. Le cabinet basé en Angleterre et fondé en 2004 travaille notamment sur de nombreux projets pour l’European Aviation Safety Agency. Les neufs consultants d'AVISA rejoindront les 130 collaborateurs de Cavok, la branche des services pour l'aviation d’Oliver Wyman.
À l’occasion d’une réunion des consultants d’OC&C à Berlin la semaine dernière, James George, à la tête de la practice retail de Londres, a été nommé international managing partner en remplacement de David Krucik qui assurait l’intérim depuis six mois. Chehab Wahby avait été nommé à ce poste en 2011 avant de s’en retirer en début d’année pour des raisons de santé.
Jumia, rebaptisé parfois la première licorne africaine puisque certains voient la valorisation du groupe d’e-commerce atteindre le milliard de dollars, continue de recruter certains de ses cadres chez McKinsey. Ainsi, sa branche de réservation d’hôtels en ligne, Jumia Travel, a-t-elle annoncé le 7 septembre la nomination au poste de CEO de Joe Falter, un ancien consultant du bureau de Londres qui dirigeait déjà depuis Lagos au Nigeria le volet livraison à domicile, Jumia Food.
Le groupe d’e-commerce a été fondé par deux autres anciens de la maison : Jérémy Hodara, diplômé de HEC, passé par les bureaux de Paris, New York ou Mumbai et Sacha Poignonnec, un EDHEC, lui aussi présent à Paris de 2007 à 2012.
Au jeu des alumnis, Bain & Company vient de cocher la case Expedia. Après que le CEO Dara Khosrowshahi a quitté la société pour rejoindre Uber, c’est son directeur financier et responsable des opérations, Mark Okerstrom, qui lui a succédé. Ce dernier, entré au service d’Expedia en 2006, avait avant cela fait un passage par Bain & Company. Diplômé du MBA de Harvard en 2004, il avait rejoint les équipes de San Francisco de Bain pour un peu plus de deux ans.
D’après les informations révélées par The Australian, le Boston Consulting Group aurait reçu un total de 26 millions de dollars australiens (17,4 millions d’euros) d’honoraires pour les différentes missions effectuées auprès du ministère de l’Immigration. Comme dans de nombreux autres pays, l’autorité de régulation de l’immigration est quelque peu débordée et elle a fait appel aux services du conseil en stratégie. Le BCG a ainsi pu revoir, à partir de 2015, le système de délivrance des visas et de la citoyenneté. Le cabinet a également été amené à réorganiser la structure même du ministère. Cette mission a semblé plus ardue que prévu, les honoraires, qui s’élevaient à 370 000 dollars australiens (248 000 euros) dans le devis, ont finalement glissé pour atteindre 2,8 millions de dollars australiens (1,87 million d’euros) en fin de mission.
François Videlaine, principal au sein des practices Distribution & Biens de consommation et Private Equity depuis son entrée chez AT Kearney en 2015, a été nommé partner du bureau parisien en juillet. Précédemment, il a occupé les fonctions de principal chez Bain & Co, où il était également spécialisé dans la grande distribution, ainsi que dans les fusions et acquisitions et les médias.
Le cabinet avait annoncé jeudi 26 janvier le renforcement de ses équipes du département M&A-Private Equity à Paris, avec la nomination d’un vice-président et d’un directeur. Quelques jours plus tôt, la présidence française du cabinet changeait de main : Nicolas Lioliakis succédait à Sébastien Declercq, arrivé au terme de son second mandat.
Vendredi 8 septembre, à l’occasion de la rentrée des étudiants de l’ESCP-Europe, l’école a dévoilé le nom du parrain de la nouvelle promotion de son master en management. Il s’agit du cabinet A.T. Kearney, qui avait pour l’occasion dépêché certains de ses collaborateurs sur place. Grâce à ce parrainage, A.T. Kearney aura l’occasion d’être en contact régulier avec quelque 900 étudiants sur les différents campus de l’école.
Vous êtes à la recherche d'une expérience à l'étranger dans le conseil en stratégie ?
Advancy lance une nouvelle édition de son International Trainee Program. Le cabinet de conseil en stratégie propose, aux étudiants ayant déjà effectué un stage de 6 mois, des stages de 6 mois à partir de janvier 2018 dans ses différents bureaux étrangers en Allemagne, en Angleterre, en Chine, en Australie, aux Etats-Unis et au Brésil.
Envoyez vos CV et lettre de motivation, en précisant en sujet ITP JANUARY 2018 – “votre choix de bureau” à l’adresse email suivante :
La date limite pour postuler est le 22 octobre.
Il y a des reconversions plus étonnantes que d’autres. Celle de Steven Hoffman, ancien partner de Bain & Company et patron du bureau de Boston, est pour le moins originale : il a été nommé président de la Massachusetts Cannabis Control Commission. L’État du nord-est des États-Unis a en effet revu sa législation en matière de consommation de marijuana, pour l’autoriser à titre récréatif. Le plus surprenant, c’est que Steven Hoffman a, à titre personnel, voté contre la légalisation du cannabis. Mais ce point n’est pas important, d’après les autorités du Massachusetts. Steven Hoffman a été choisi pour son expérience en tant que manager et chef d’entreprise dans le secteur des nouvelles technologies, aspect essentiel du futur dispositif de contrôle de la consommation de cannabis.
McKinsey vient de débaucher le VP digital sales & marketing Europe de Coca-Cola pour l’intégrer à ses équipes londoniennes. Mark Elkins quitte Coca-Cola après onze années chez le géant des boissons. Il y a notamment été en charge de la stratégie et du commercial pour l’Europe. Mark Elkins connaît bien la France. Il a passé un an à l’École Centrale de Lyon pendant ses études en 1995, puis en 2002, il est repassé par la France, du côté de Fontainebleau, pour obtenir un MBA de l’INSEAD.
Dans un article paru dans Les Echos du 5 septembre, Bertrand Baret dévoile quelques précisions sur l'intégration d'OC&C France à EY. On a ainsi confirmation que sept partners sont passés d'OC&C France à Parthenon-EY. Chacun devrait diriger un pôle différent. Par ailleurs, c'est Bruno Bousquié, jusqu'alors managing partner du bureau parisien d'OC&C, qui pilotera l'activité de Parthenon-EY pour l'Héxagone.
Le communiqué de presse diffusé par EY, le lendemain, affirme que la nouvelle structure emploie 100 consultants en stratégie et 'plus de 250 personnes en incluant les autres experts'. Elle a déjà pour ambition d'intégrer le top 3 des cabinets de conseil en France, derrière McKinsey et le BCG, mais devant Bain, Oliver Wyman, Roland Berger, A.T. Kearney ...
AlixPartners sera le conseiller du fabricant indien de polyester JBF Industries dans la vente de ses activités en Belgique. Plus exactement, c’est la filiale des Émirats arabes unis, JBF RAK, qui est vendeuse de ses usines ouvertes en 2014. La valeur des usines est estimée entre 200 et 250 millions de dollars. Elles devraient être vendues aux banques détentrices de la dette de JBF RAK. La société cherche à renégocier sa dette, après l’arrêt total de sa production en juin dernier dû à un manque de main-d’œuvre aux Émirats arabes unis (« working capital » d’après le communiqué de presse).