Alvarez & Marsal mise sur l’Inde pour muscler ses back-offices
Alvarez & Marsal prévoit de tripler les effectifs de son centre mondial de services (Global Capability Centre) installé à Gurugram, près de New Delhi, d’ici à 2028.

Objectif : passer de 700 collaborateurs aujourd’hui à environ 2 000 salariés. Un deuxième centre, à Bengaluru, dans la « Silicon Valley » indienne, devrait être inauguré à cette fin dans les prochains mois.
Des centres de back-office qui montent en gamme
Historiquement conçus comme des back-offices à bas coût, les GCC se sont mués en deux décennies en pôles d’innovation et de services à plus forte valeur ajoutée, relate l’agence Reuters. Chez A&M, ils apporteraient aujourd’hui un soutien aux opérations, à la finance et à la R&D. Ils travaillent déjà avec près de 30 entités du cabinet réparties sur 6 continents.
Au-delà, Alvarez & Marsal entend recruter cette année environ 150 nouveaux collaborateurs, dont une part significative issue des institutions académiques d’élite, comme l’Indian Institute of Technology (IIT). Selon Manish Goyal, managing director d’A&M en Inde, ces profils viendront renforcer les capacités d’Alvarez & Marsal sur certaines lignes de services client – « conseil en transactions et en fiscalité, restructuration et redressement d’entreprises ».
Le rôle croissant de l’Inde dans l’écosystème A&M
L’objectif affiché est de consolider un réseau capable d’apporter rapidement expertise et exécution, quels que soient les fuseaux horaires et les besoins sectoriels.
Outre les GCC de Gurugram et, prochainement, de Bengaluru, Alvarez & Marsal dispose de bureaux de conseil à Mumbai, Gurugram et Bengaluru, où sont directement conduites des missions portant sur le M&A et le restructuring.
Cette double présence – centres d’appui et bureaux clients – illustre la volonté du cabinet de faire de l’Inde un hub opérationnel, et de se positionner fortement sur un marché en croissance.
L’Inde, un vivier stratégique
Le pays est non seulement le plus peuplé du monde, mais il constitue aussi un vivier de talents hautement qualifiés dans la technologie, la finance et l’ingénierie. Le coût plutôt compétitif de ces profils, combiné à leur aisance linguistique en anglais, renforce son attractivité – pour les cabinets de conseil comme pour des mastodontes de tous secteurs (Amazon, Walmart, American Express, Microsoft…).
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