
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Lors de la finale de l’Accuracy Business Cup 2025, 27 étudiants représentant 9 pays ont relevé le défi stratégique et financier posé par Danone et Accuracy à Paris. Débrief avec le partner en charge de la compétition, deux équipes de candidats et des membres du comex du géant français de l’agroalimentaire.
Les consultants remplacés par l’IA ? On en parle depuis le lancement de ChatGPT fin 2022, ou presque. Xavier AI et son CEO-cofondateur, Joao Filipe, annoncent l’avoir fait.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
AlixPartners< a annoncé début novembre avoir reçu la note parfaite de 100 % au Corporate Equality Index (CEI) décerné par l’organisme Human Rights Campaign (HRC), important groupe et lobby de défense américain des personnes LGBT. Pour sa première candidature au CEI, AlixPartners a donc répondu à l’ensemble des critères et a été désigné l’une des « Best Place to Work for LGBTQ Equality ».
Bain & Company a annoncé vendredi 17 novembre la création du Bain Alliance Ecosystem afin de faire face aux besoins nouveaux de ses clients nés de la révolution digitale. Selon le cabinet, le digital impose aux entreprises de changer de stratégie de plus en plus rapidement et le Bain Alliance Ecosystem est créé pour réagir à ce besoin. Ainsi, Bain s’associe à une vingtaine de partenaires qui viennent compléter ses compétences et expertises. Il s’agit essentiellement de spécialistes du data management, des développeurs d’outils ou technologies spécifiques ou encore de prestataires de service spécialisés dans le digital. Selon le site internet de Bain, le Bain Alliance Ecosystem intervient déjà auprès de plus de 175 clients. Cette nouvelle alliance sera dirigée par l’Américain Tom Springer, partner du bureau de Boston et leader de la practice Advanced Analytics.
D’après des informations non confirmées officiellement, Roland Berger aurait été désigné par la Confédération africaine de football (CAF) en vue de réaliser les audits des installations camerounaises pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations en 2019. Initialement, PwC avait été désigné pour cette mission. Le cabinet s’est toutefois retiré et la CAF a lancé un nouvel appel d’offres qui, selon des sources officieuses recueillies par Cameroon-info, aurait été remporté par Roland Berger. Le cabinet devra auditer six sites différents, tous devant inclure un stade et des terrains d’entraînement.
Manny Maceda, 54 ans, sera le nouveau managing partner global de Bain & Company à compter de mars prochain. Il remplacera Bob Bechek à l’issue de son mandat et après six ans passés à la tête du cabinet.
Manny Maceda est né aux États-Unis, il a ensuite grandi aux Philippines avant de revenir en Amérique du Nord. Diplômé d’un bachelor of sciences de l’Illinois Institute of Technology (1984), il a débuté sa carrière aux USA chez DuPont. Il a rapidement suivi un master en management du MIT (1989) et intégré Bain dans le même temps. Entre autres rôles, il a notamment été le leader global de la practice Full Potential Transformation, a dirigé la zone Asie-Pacifique ou encore a été en charge des équipes de recrutement au niveau mondial. Manny Maceda est principalement basé à San Francisco.
Les cabinets de conseil aiment la discrétion. Si vous leur demandez, ils diront tous qu’ils préfèrent que leur nom n’apparaisse pas dans un article du Monde lié à un scandale de boîte noire à l’ambassade d’Allemagne. Et pourtant, à leur grand désarroi peut-être, ils ne sont pas toujours maîtres de ce que disent les journalistes et cette mésaventure est arrivée à Roland Berger.
Dans un article sur les caisses noires de l’ambassade d’Allemagne à Paris, Le Monde a illustré ses propos avec une soirée organisée sur place par Roland Berger. La facture payée par le cabinet a en effet servi à alimenter en partie la caisse noire mise en place pour le personnel. Cette facture, mais bien d’autres également, émises par d’autres clients qui comme Roland Berger n’avait sans doute aucune idée du système occulte. Pourtant, c’est bien le nom de Roland Berger qui apparaît dans l’article. Pas de chance pour le cabinet ni pour son service communication, qui a dû se faire quelques cheveux blancs.
Le Wall Street Journal accuse McKinsey de népostime en Arabie Saoudite. Lors des dernières années, le cabinet a embauché au moins huit enfants de personnalités importantes en Arabie Saoudite, des personnalités liées directement aux secteurs dans lesquels intervient le cabinet. Ainsi, McKinsey aurait par exemple recruté deux fils du ministre de l’Énergie, également CEO de Aramco, la société publique de gestion du pétrole. Au moment du recrutement des deux fils, McKinsey travaillait avec la société pour préparer une IPO de 5 % de ses parts, prévue pour 2018. Le WSJ avance également les exemples de six autres enfants de personnalités liées à la famille royale qui auraient été recrutés par McKinsey.
Ces accusations, si elles étaient avérées, pourraient coûter cher à McKinsey. La loi américaine interdit expressément aux entreprises états-uniennes de recruter des enfants « non qualifiés » de personnalités politiques étrangères et considère ces faits comme de la corruption. Toutefois, rien ne dit à ce stade que les candidats recrutés n’étaient pas qualifiés.
Du côté de McKinsey, on répond qu’il s’agit d’une coïncidence et que le cabinet applique en Arabie Saoudite comme ailleurs sa stricte politique de méritocratie. La société assure que dans le même temps au Moyen-Orient, elle a rejeté plus d’une centaine de candidatures d’enfants de personnalités influentes.
Le nom du Boston Consulting Group circulait encore fin octobre dans les manifestations des salariés du site grenoblois de GE Hydro, spécialisé dans la conception et la fabrication de turbines pour les barrages. Les manifestants s’opposaient à la suppression de 345 emplois sur le site, sur 800 au total, tel que prévu par un plan de sauvegarde de l’emploi présenté par GE, acquéreur d’Alstom énergie en 2014, et tenaient les prévisions des consultants en partie pour responsables. Dans son édition du 28 septembre 2017, La Lettre A indique que General Electric a eu abondamment recours aux cabinets de conseils pour réorganiser la branche hydraulique d’Alstom, notamment le Boston Consulting Group et McKinsey.
Depuis octobre, Gilles Vaqué est le nouveau président de PMP Conseil, même si l’information n’a été officialisée que cette semaine. Gilles Vaqué, 42 ans, est l’un des cofondateurs du cabinet qui compte environ 80 consultants aujourd'hui. Diplômé de l'ENST (1998) et d’un DEA de Dauphine, il a passé cinq ans chez KPMG Peat Marwick avant de s’embarquer dans l’aventure PMP Conseil en 2003. En 2010, il avait dirigé l’ouverture du bureau de Casablanca (Maroc) avant Bruxelles (Belgique) en 2015 puis Montréal (Canada) en 2016. D’après le communiqué de presse, Gilles Vaqué dirigera le cabinet mais compte bien conserver des activités de conseil pour moitié de son temps.
Jusqu’à présent, c’est Gilles Martin qui était président du cabinet français. Celui-ci reste impliqué dans la structure en qualité de Senior Partner.
Consultor le signalait déjà en juillet : trois des associés parisiens d’AlixPartners avaient annoncé leur départ, dont Yahya Daraaoui présent dans le cabinet depuis 2006 et qui avait été l’un des membres de l’équipe fondatrice du bureau parisien. L’identité des deux autres partants est désormais connue ainsi que leur destination : Renaud Montupet – coleader chez Alix de la practice TRS (Turnaroud Restructuring Services) pour l’Europe et le patron de cette activité pour Paris – et David Benichou – qui travaillait sur le secteur Retail chez Alix à Paris (La Redoute, Vivarte, Keyring…) – rejoignent le Boston Consulting Group en tant que partner. Ils s’y occuperont tous deux de l’activité de retournement du BCG, Turn. Quant à Yahya Daraaoui, il rejoint le bureau de Londres du BCG pour s'occuper également de l'activité de retournement.
Benoît Mazzetti, un ancien consultant du cabinet Roland Berger, a cofondé StoryShaper en 2016. L’objet de la société est de concevoir des modules complémentaires au fameux logiciel de conception de slides. Aux dires du fondateur, interrogé par Consultor, plusieurs des grandes marques du secteur font déjà appel aux services de facilitation du storytelling rendus possible par le add-on développé par StoryShaper. Désormais, la société souhaite pouvoir proposer une dose d’intelligence artificielle dans la manière avec laquelle les présentations sont conçues. Ainsi son second produit est un moteur d’intelligence artificielle. « Il permet de proposer au consultant les slides les plus pertinentes par rapport à son besoin, sur la base de l’ensemble des archives et du capital intellectuel du cabinet, soit plusieurs millions voire dizaines de millions de slides », explique Benoît Mazzetti à Consultor.
Roland Berger a considérablement renforcé ses équipes spécialisées dans le numérique en France. Le cabinet a en effet officiellement nommé Cyrille Vincey en qualité de partner en charge des offres « data analytics & artificial intelligence ». Celui-ci serait actif au sein du cabinet depuis juillet dernier. Cyrille Vincey est membre du CA de Numa, auquel Roland Berger est associé. Il est aussi le fondateur de Qunb, start-up spécialiste de la data analyse et revendue en 2014 à Ve.com. Avant de créer sa start-up, Cyrille Vincey avait ouvert plusieurs cabinets de conseil. C’est également un ancien de BearingPoint, Arthur Andersen ou PwC. Il est diplômé de Paris Dauphine (1996).
D’après le site Le Monde Informatique, Cyrille Vincey ne serait pas arrivé seul et aurait emporté dans son sillage « une équipe d’une dizaine de personnes ».
Le prince Mohammed ben Salmane, héritier désigné du roi d’Arabie Saoudite, a entrepris depuis quelques mois une modernisation totale du pays. Le week-end dernier, il lançait une purge dans les milieux d’affaires nationaux. Derrière cette manœuvre, Challenges y voit la volonté de moderniser le pays. D’après le magazine, le prince s’entoure de conseillers très occidentalisés et l’on y retrouve, assez naturellement, des consultants du Boston Consulting Group et de McKinsey. D’après les témoignages, ces derniers arpenteraient régulièrement les couloirs du palais et notamment la nuit, « entre minuit et sept heures ».
L’Anglais Interserve a engagé Oliver Wyman pour le conseiller dans son redressement. Le groupe, qui emploie quelque 80 000 personnes, fait face à une augmentation de ses coûts et est empêtré actuellement dans des négociations avec ses créanciers. Les détails de la mission d’Oliver Wyman n’ont pas été dévoilés. On sait toutefois que PwC assiste déjà Interserve dans la renégociation de sa dette. L’arrivée d’Oliver Wyman a fait du bien au groupe Interserve. En effet, le jour de cette annonce par le Sunday Times, la valeur de son action a bondi de 17 %, alors qu’elle était au plus bas après avoir perdu 80 % de sa valeur depuis le début de l’année.
Ce n’est un secret pour personne : le conseil en stratégie paie, mais bien moins que la banque d’investissement. FinancialCareer a révélé, en s’appuyant sur des chiffres compilés par Wall Street Oasis, le détail des rémunérations moyennes dans les cabinets de conseil aux États-Unis. D’après les données dévoilées, c’est sur la question des bonus que se fait la différence. En moyenne, un consultant junior ne gagne que 9 000 dollars de bonus pour une année. Par ailleurs, même au plus haut grade avant celui de partner, aucun bonus n’atteint la barre symbolique des six chiffres, avec un bonus moyen de 90 000 dollars pour un directeur/managing directeur.
Hichem Jouaber, Vice-Président Système de Production chez GlaxoSmithKline depuis 2014, a été nommé Managing Director chez AlixPartners. Diplômé des Ponts et Chaussées, il commença sa carrière dans le conseil chez Gemini Consulting où il y a exercé plusieurs fonctions dont celle de Vice-Président en charge de la Supply Chain pour l’industrie pharmaceutique. Il rejoindra ensuite le groupe automobile Valeo en tant que directeur en charge de la Supply Chain et du Système de Production.
À noter que nous avions annoncé sur Consultor en juillet dernier le départ de Yahya Daraaoui, Renaud Montupet et David Benichou.
En moyenne dans une école primaire, plus les élèves lisent rapidement, plus ils sont grands. Faut-il en conclure qu’apprendre à lire fait grandir ? Les chercheurs doivent-ils manger du chocolat pour augmenter leurs chances de se voir attribuer le prix Nobel, comme l’avançait un chercheur de l’université de Columbia en 2012 ? Ces corrélations illusoires ont été minutieusement collectées par Tyler Vigen quand il était étudiant à la faculté de droit de Harvard, à Cambridge dans le Massachusetts, rapporte le magazine Tout pour la science.
Il travaille aujourd’hui comme consultant au Boston Consulting Group depuis une dizaine de mois à Washington et a publié un livre avec ses amusantes découvertes. Pour y parvenir, Tyler Vigen a réuni des milliers de séries numériques puis les a confiées à son ordinateur pour qu’il recherche systématiquement les couples de séries donnant de bons coefficients de corrélation.
Médiatiquement très exposé depuis juillet sujet d’un contrat conduit pour le compte de l’entreprise publique sud-africaine Eskom, McKinsey a fait amende honorable mi-octobre au terme d’une investigation interne de plusieurs mois. « Nous sommes désolés du désarroi que cette affaire a causé au peuple sud-africain », a déclaré Dominic Barton, le patron monde de Mckinsey.
Dans les colonnes du Financial Times, le géant américain du conseil en stratégie a concédé « plusieurs erreurs de jugement » dans la mission menée chez Eskom au côté d’un partenaire local (Trillian) associé de la famille Gupta, très proche du président Jacob Zuma et soupçonné de corruption. « Les processus administratifs classiques n’ont pas été suivis. Nous avons mobilisé nos équipes trop rapidement. Nous passons désormais en revue très durement nos activités en Afrique du Sud », a indiqué McKinsey au quotidien britannique.
McKinsey a annoncé suspendre toute prestation de services auprès de groupes publics sud-africains sans toutefois indiquer le nombre de contrats concernés. Vikas Sagar, le senior partner du bureau de Johannesburg qui avait évoqué la collaboration avec Trillian dans un courrier adressé à un dirigeant d’Eskom, a définitivement quitté ses fonctions chez McKinsey. Il avait débuté un congé sabbatique en juillet.
« Nous n’avons pas été suffisamment précautionneux et n’avons pas suffisamment bien compris les agendas en jeu. Nous n’aurions pas dû travailler au côté de Trillian, même pour quelques mois, avant d’avoir mené à terme une enquête de conformité en interne », selon Tom Barkin, le chief risk officer de McKinsey.
En septembre, The Guardian, avait rendu publique l’attaque de pirates informatiques dont Deloitte avait été la cible depuis des mois, mettant les données confidentielles de plusieurs de ses clients en danger. Mi-octobre, le procureur général de New York a annoncé se saisir du dossier pour éclairer les circonstances de l’attaque et son étendue précise. Deloitte a plaidé publiquement que le périmètre de l’attaque était très restreint, ce qui a depuis été mis en doute par la presse britannique.
Le marché britannique du conseil pesait 7 milliards de livres sterling (7,8 milliards d’euros) en 2016, selon le dernier rapport que lui a consacré Source Global Research. Une croissance trois fois plus rapide que le reste de l’économie ces trois dernières années (+ 1,5 milliard de livres entre 2014 et 2016). Les deux domaines qui portent principalement cette croissance sont les services financiers et le secteur public. En 2015, par exemple, le gouvernement britannique a dépensé 1,3 milliard de livres auprès des services de conseil des Big Four, ainsi que de McKinsey et du Boston Consulting Group. À titre de comparaison, le marché français s’établissait à 5,9 milliards d’euros en 2016 (chiffre Consult'In France), en croissance de 8,5 % sur un an.
Xavier Aymonod, pianiste virtuose à ses heures perdues, et ancien associé du cabinet Roland Berger dont il est récemment parti, est nommé directeur de l'innovation de Transdev, le groupe de gestion des transports en commun né de la fusion de Veolia Environnement et de la Caisse des Dépôts en 2011 (6,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2015).
Ancien élève de l’Ecole Polytechnique (1996), diplômé de l’École supérieure des techniques avancées (2001), Xavier Aymonod était entré au cabinet Roland Berger en 2007. Il y a géré des projets stratégiques dans le secteur des transports. Parallèlement, il a dirigé, en France et à l’international, des programmes d’innovation dans les secteurs aéroportuaire, ferroviaire et du transport aérien.