
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
Après l’annonce d’Accenture qui renonce à ses « objectifs de DEI », le patron Monde de McKinsey réaffirme son engagement en faveur de la diversité tout en jouant sur les mots.
Dès le lendemain de son investiture du 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis d’Amérique a annoncé que les pays européens (tout comme la Chine, le Canada et le Mexique) pourraient être soumis à des droits de douane, déclarant ainsi : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc ils sont bons pour nos droits de douane. »
Le nom du Boston Consulting Group circulait encore fin octobre dans les manifestations des salariés du site grenoblois de GE Hydro, spécialisé dans la conception et la fabrication de turbines pour les barrages. Les manifestants s’opposaient à la suppression de 345 emplois sur le site, sur 800 au total, tel que prévu par un plan de sauvegarde de l’emploi présenté par GE, acquéreur d’Alstom énergie en 2014, et tenaient les prévisions des consultants en partie pour responsables. Dans son édition du 28 septembre 2017, La Lettre A indique que General Electric a eu abondamment recours aux cabinets de conseils pour réorganiser la branche hydraulique d’Alstom, notamment le Boston Consulting Group et McKinsey.
Depuis octobre, Gilles Vaqué est le nouveau président de PMP Conseil, même si l’information n’a été officialisée que cette semaine. Gilles Vaqué, 42 ans, est l’un des cofondateurs du cabinet qui compte environ 80 consultants aujourd'hui. Diplômé de l'ENST (1998) et d’un DEA de Dauphine, il a passé cinq ans chez KPMG Peat Marwick avant de s’embarquer dans l’aventure PMP Conseil en 2003. En 2010, il avait dirigé l’ouverture du bureau de Casablanca (Maroc) avant Bruxelles (Belgique) en 2015 puis Montréal (Canada) en 2016. D’après le communiqué de presse, Gilles Vaqué dirigera le cabinet mais compte bien conserver des activités de conseil pour moitié de son temps.
Jusqu’à présent, c’est Gilles Martin qui était président du cabinet français. Celui-ci reste impliqué dans la structure en qualité de Senior Partner.
Consultor le signalait déjà en juillet : trois des associés parisiens d’AlixPartners avaient annoncé leur départ, dont Yahya Daraaoui présent dans le cabinet depuis 2006 et qui avait été l’un des membres de l’équipe fondatrice du bureau parisien. L’identité des deux autres partants est désormais connue ainsi que leur destination : Renaud Montupet – coleader chez Alix de la practice TRS (Turnaroud Restructuring Services) pour l’Europe et le patron de cette activité pour Paris – et David Benichou – qui travaillait sur le secteur Retail chez Alix à Paris (La Redoute, Vivarte, Keyring…) – rejoignent le Boston Consulting Group en tant que partner. Ils s’y occuperont tous deux de l’activité de retournement du BCG, Turn. Quant à Yahya Daraaoui, il rejoint le bureau de Londres du BCG pour s'occuper également de l'activité de retournement.
Benoît Mazzetti, un ancien consultant du cabinet Roland Berger, a cofondé StoryShaper en 2016. L’objet de la société est de concevoir des modules complémentaires au fameux logiciel de conception de slides. Aux dires du fondateur, interrogé par Consultor, plusieurs des grandes marques du secteur font déjà appel aux services de facilitation du storytelling rendus possible par le add-on développé par StoryShaper. Désormais, la société souhaite pouvoir proposer une dose d’intelligence artificielle dans la manière avec laquelle les présentations sont conçues. Ainsi son second produit est un moteur d’intelligence artificielle. « Il permet de proposer au consultant les slides les plus pertinentes par rapport à son besoin, sur la base de l’ensemble des archives et du capital intellectuel du cabinet, soit plusieurs millions voire dizaines de millions de slides », explique Benoît Mazzetti à Consultor.
Roland Berger a considérablement renforcé ses équipes spécialisées dans le numérique en France. Le cabinet a en effet officiellement nommé Cyrille Vincey en qualité de partner en charge des offres « data analytics & artificial intelligence ». Celui-ci serait actif au sein du cabinet depuis juillet dernier. Cyrille Vincey est membre du CA de Numa, auquel Roland Berger est associé. Il est aussi le fondateur de Qunb, start-up spécialiste de la data analyse et revendue en 2014 à Ve.com. Avant de créer sa start-up, Cyrille Vincey avait ouvert plusieurs cabinets de conseil. C’est également un ancien de BearingPoint, Arthur Andersen ou PwC. Il est diplômé de Paris Dauphine (1996).
D’après le site Le Monde Informatique, Cyrille Vincey ne serait pas arrivé seul et aurait emporté dans son sillage « une équipe d’une dizaine de personnes ».
Le prince Mohammed ben Salmane, héritier désigné du roi d’Arabie Saoudite, a entrepris depuis quelques mois une modernisation totale du pays. Le week-end dernier, il lançait une purge dans les milieux d’affaires nationaux. Derrière cette manœuvre, Challenges y voit la volonté de moderniser le pays. D’après le magazine, le prince s’entoure de conseillers très occidentalisés et l’on y retrouve, assez naturellement, des consultants du Boston Consulting Group et de McKinsey. D’après les témoignages, ces derniers arpenteraient régulièrement les couloirs du palais et notamment la nuit, « entre minuit et sept heures ».
L’Anglais Interserve a engagé Oliver Wyman pour le conseiller dans son redressement. Le groupe, qui emploie quelque 80 000 personnes, fait face à une augmentation de ses coûts et est empêtré actuellement dans des négociations avec ses créanciers. Les détails de la mission d’Oliver Wyman n’ont pas été dévoilés. On sait toutefois que PwC assiste déjà Interserve dans la renégociation de sa dette. L’arrivée d’Oliver Wyman a fait du bien au groupe Interserve. En effet, le jour de cette annonce par le Sunday Times, la valeur de son action a bondi de 17 %, alors qu’elle était au plus bas après avoir perdu 80 % de sa valeur depuis le début de l’année.
Ce n’est un secret pour personne : le conseil en stratégie paie, mais bien moins que la banque d’investissement. FinancialCareer a révélé, en s’appuyant sur des chiffres compilés par Wall Street Oasis, le détail des rémunérations moyennes dans les cabinets de conseil aux États-Unis. D’après les données dévoilées, c’est sur la question des bonus que se fait la différence. En moyenne, un consultant junior ne gagne que 9 000 dollars de bonus pour une année. Par ailleurs, même au plus haut grade avant celui de partner, aucun bonus n’atteint la barre symbolique des six chiffres, avec un bonus moyen de 90 000 dollars pour un directeur/managing directeur.
Hichem Jouaber, Vice-Président Système de Production chez GlaxoSmithKline depuis 2014, a été nommé Managing Director chez AlixPartners. Diplômé des Ponts et Chaussées, il commença sa carrière dans le conseil chez Gemini Consulting où il y a exercé plusieurs fonctions dont celle de Vice-Président en charge de la Supply Chain pour l’industrie pharmaceutique. Il rejoindra ensuite le groupe automobile Valeo en tant que directeur en charge de la Supply Chain et du Système de Production.
À noter que nous avions annoncé sur Consultor en juillet dernier le départ de Yahya Daraaoui, Renaud Montupet et David Benichou.
En moyenne dans une école primaire, plus les élèves lisent rapidement, plus ils sont grands. Faut-il en conclure qu’apprendre à lire fait grandir ? Les chercheurs doivent-ils manger du chocolat pour augmenter leurs chances de se voir attribuer le prix Nobel, comme l’avançait un chercheur de l’université de Columbia en 2012 ? Ces corrélations illusoires ont été minutieusement collectées par Tyler Vigen quand il était étudiant à la faculté de droit de Harvard, à Cambridge dans le Massachusetts, rapporte le magazine Tout pour la science.
Il travaille aujourd’hui comme consultant au Boston Consulting Group depuis une dizaine de mois à Washington et a publié un livre avec ses amusantes découvertes. Pour y parvenir, Tyler Vigen a réuni des milliers de séries numériques puis les a confiées à son ordinateur pour qu’il recherche systématiquement les couples de séries donnant de bons coefficients de corrélation.
Médiatiquement très exposé depuis juillet sujet d’un contrat conduit pour le compte de l’entreprise publique sud-africaine Eskom, McKinsey a fait amende honorable mi-octobre au terme d’une investigation interne de plusieurs mois. « Nous sommes désolés du désarroi que cette affaire a causé au peuple sud-africain », a déclaré Dominic Barton, le patron monde de Mckinsey.
Dans les colonnes du Financial Times, le géant américain du conseil en stratégie a concédé « plusieurs erreurs de jugement » dans la mission menée chez Eskom au côté d’un partenaire local (Trillian) associé de la famille Gupta, très proche du président Jacob Zuma et soupçonné de corruption. « Les processus administratifs classiques n’ont pas été suivis. Nous avons mobilisé nos équipes trop rapidement. Nous passons désormais en revue très durement nos activités en Afrique du Sud », a indiqué McKinsey au quotidien britannique.
McKinsey a annoncé suspendre toute prestation de services auprès de groupes publics sud-africains sans toutefois indiquer le nombre de contrats concernés. Vikas Sagar, le senior partner du bureau de Johannesburg qui avait évoqué la collaboration avec Trillian dans un courrier adressé à un dirigeant d’Eskom, a définitivement quitté ses fonctions chez McKinsey. Il avait débuté un congé sabbatique en juillet.
« Nous n’avons pas été suffisamment précautionneux et n’avons pas suffisamment bien compris les agendas en jeu. Nous n’aurions pas dû travailler au côté de Trillian, même pour quelques mois, avant d’avoir mené à terme une enquête de conformité en interne », selon Tom Barkin, le chief risk officer de McKinsey.
En septembre, The Guardian, avait rendu publique l’attaque de pirates informatiques dont Deloitte avait été la cible depuis des mois, mettant les données confidentielles de plusieurs de ses clients en danger. Mi-octobre, le procureur général de New York a annoncé se saisir du dossier pour éclairer les circonstances de l’attaque et son étendue précise. Deloitte a plaidé publiquement que le périmètre de l’attaque était très restreint, ce qui a depuis été mis en doute par la presse britannique.
Le marché britannique du conseil pesait 7 milliards de livres sterling (7,8 milliards d’euros) en 2016, selon le dernier rapport que lui a consacré Source Global Research. Une croissance trois fois plus rapide que le reste de l’économie ces trois dernières années (+ 1,5 milliard de livres entre 2014 et 2016). Les deux domaines qui portent principalement cette croissance sont les services financiers et le secteur public. En 2015, par exemple, le gouvernement britannique a dépensé 1,3 milliard de livres auprès des services de conseil des Big Four, ainsi que de McKinsey et du Boston Consulting Group. À titre de comparaison, le marché français s’établissait à 5,9 milliards d’euros en 2016 (chiffre Consult'In France), en croissance de 8,5 % sur un an.
Xavier Aymonod, pianiste virtuose à ses heures perdues, et ancien associé du cabinet Roland Berger dont il est récemment parti, est nommé directeur de l'innovation de Transdev, le groupe de gestion des transports en commun né de la fusion de Veolia Environnement et de la Caisse des Dépôts en 2011 (6,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2015).
Ancien élève de l’Ecole Polytechnique (1996), diplômé de l’École supérieure des techniques avancées (2001), Xavier Aymonod était entré au cabinet Roland Berger en 2007. Il y a géré des projets stratégiques dans le secteur des transports. Parallèlement, il a dirigé, en France et à l’international, des programmes d’innovation dans les secteurs aéroportuaire, ferroviaire et du transport aérien.
Accenture Strategy, la marque de conseil en stratégie du groupe de conseil diversifié, se renforce par croissance externe. Il annonce le 9 octobre l’acquisition d’IBB consulting, une société de conseil en stratégie spécialisée dans le domaine des télécommunications et des médias. La société, créée en 2001, est domiciliée à Philadelphie. 160 consultants d’IBB, dont la majorité est basée en Amérique du Nord et en Australie, rejoignent les rangs de la practice Communications, Media and Technology (CMT) d’Accenture Strategy.
Le Department for Exiting the European Union, mis sur pied par le gouvernement britannique pour superviser la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, a fait appel à McKinsey. C’est ce que le département a annoncé dans un e-mail consulté par Bloomberg vendredi 13 octobre. Le contrat, dont l’objet exact n’est pas détaillé, porte sur un montant de 1,9 million de livres sterling et s’achève le 23 octobre. Cette mission a débuté le 24 avril 2017, soit un mois après l’activation par le Royaume-Uni de l’article 50 du Traité de l’Union européenne, le mercredi 29 mars, enclenchant de fait les négociations pour sa sortie de l’Union. Les Britanniques avaient voté en faveur de la sortie de l’UE le 24 juin 2016.
Anne-Christelle Vogler, ancienne consultante chez Kea & Partners de 2006 à 2008, est nommée directeur au sein du bureau du cabinet à Lyon. Elle prend ces fonctions au terme de dix ans dans le groupe de protection sociale APICIL où elle occupait dernièrement le poste de directeur de la relation client et était membre du comité de direction. La diplômée de Sciences Po Strasbourg et de l’Essec aura pour mission de contribuer à la croissance de ce bureau, ouvert en 2016, notamment dans les secteurs pharmaceutiques, industriels et des biens de consommation. L’objectif est qu’il représente 10 à 15 % du chiffre d’affaires global d’ici quatre à cinq ans.
Le 4 décembre, Bain & Company rejoindra le 25 avenue Kléber où le cabinet occupera les locaux du 5e au 8e étages. En cause, le rachat du bâtiment classé du 50 avenue Montaigne que Bain & Company occupait jusqu'à présent. Le nouveau propriétaire souhaite réaffecter les locaux que le cabinet de conseil partageait avec la banque privée 1818. Cette dernière a déjà déménagé voilà quelques mois.
Début octobre, Reuters a appris de la part de deux sources anonymes que les travaux de McKinsey au sein du groupe public électrique sud-africain Eskom – au cœur d’un scandale de corruption – ont été passés en revue par un concurrent, Oliver Wyman. Ce dernier a été missionné par Eskom en ce sens. Selon un rapport daté du 15 décembre 2016 consulté par Reuters, les paiements d’Eskom en faveur de McKinsey et de Trillian, son partenaire local auprès de qui une partie du contrat a été sous-traitée, atteignaient 130 millions de dollars à cette date.
Oliver Wyman recommande alors que le reste des paiements soit soumis à un moratoire. La société juge que les facturations de McKinsey à Eskom « ne sont pas transparentes » et « peu documentées », selon les descriptifs utilisés par les sources de Reuters. Une recommandation qui n’a pas été suivie par Eskom, dont le directeur financier a été depuis suspendu, en juillet 2017.
Toujours selon Reuters, le contrat de McKinsey chez Eskom ne prévoyait pas de rémunération fixe, mais une participation à l’amélioration de la performance à laquelle le cabinet parviendrait chez Eskom. Une méthode de rémunération critiquée par Oliver Wyman puisqu’il estime qu’elle a conduit Eskom a payé bien plus que la moyenne à prestations équivalentes. « Les termes du contrat semblent favoriser le fournisseur », note ce même rapport d’Oliver Wyman.
Forte croissance pour Souscritoo, la start-up qui permet de déléguer la gestion des tâches administratives lors d'un déménagement : la jeune société vient de lever 10 millions d'euros et change de nom avant d'engager son développement international. Elle est désormais renommée d'un nom plus anglophone, Papernest, rapporte Les Échos mardi 17 octobre. Derrière son rapide développement en deux ans, deux anciens consultants sont à la manœuvre : Philippe de La Chevasnerie, un ancien Associate chez McKinsey (où il est arrivé jusqu'au rang d'associate) et Benoît Fabre, passé, lui, par Advancy (jusqu'au rang de consultant).