
Tous les deux sont associés du cabinet Arthur D. Little : Albert Meige et Clément Santander enchaînent les dénivelés comme les missions de conseil. Moyennant quels parallèles ?
Tous les deux sont associés du cabinet Arthur D. Little : Albert Meige et Clément Santander enchaînent les dénivelés comme les missions de conseil. Moyennant quels parallèles ?
Que le conseil en strat’ soit l’un des viviers des cabinets ministériels n’est pas un secret. Quelles sont les différences et similitudes fondamentales de ces deux métiers – en matière d’approche, de delivery et de compétences ?
Pour Talan, l’acquisition de Nova constitue « la première pierre » du déploiement dans le conseil en strat’ du cabinet de conseil et transformation par la tech, selon son VP exécutif Nicolas Récapet interrogé par Consultor.
Positionné sur « la révolution de l’IA », eleven a vu son partnership doubler en un an alors que le secteur fait grise mine. Consultor a rencontré l’un de ses deux managing partners, Ambroise Huret.
En décembre 2024, le géant Blackstone a pris une participation minoritaire de 250 millions d’euros dans Sia – un mouvement loin d’être unique. Quels sont les intérêts réciproques des cabinets de conseil et des fonds ?
Point de vue : des acteurs historiques du conseil en management ou en IT tentent de faire passer leur nouvelle tentative d’entrée sur le marché de la stratégie pour une évolution structurante du secteur.
La récente offensive de communication de EY sur le créneau du conseil en stratégie en a laissé plus d’un pantois.
Une récente recherche du Pew Research Center conduite aux États-Unis montre que 36 % des Américains sont « certains » que leur emploi existera toujours dans cinquante ans sous sa forme actuelle ; ce taux est à ajouter aux 44 % qui pensent que cela est « probable ».
Cette certitude, quand les avancées de l’intelligence artificielle montrent que la technologie gagne du terrain sur l’homme, peut nous amener à nous interroger de nouveau sur les futures implications que cela pourrait avoir pour le secteur du conseil en stratégie.
Le marché du conseil en France a progressé de 3,6 % en 2015, une croissance trois fois plus rapide que pour le reste de l’économie hexagonale, d’après une étude de Source Global Search. Au total, l’ensemble des missions représente un chiffre d’affaires global de 4,1 milliards d’euros en 2015.
C’est dans les services financiers que l’embellie a été la plus impressionnante, avec une croissance de 6,4 % de l’activité. Le chiffre d’affaires global, 1,2 milliard d’euros, représente un peu moins de 30 % des résultats globaux du conseil en France. En plus de la finance, trois autres secteurs ont connu une croissance supérieure à 5 % : le manufacturing (694 millions d’euros), le retail (322 millions d’euros) et la santé (122 millions d’euros). À l’inverse, le secteur public a été particulièrement calme, avec une croissance de seulement 0,1 % l’année dernière.
L’activité française d’Oliver Wyman a connu des périodes de transformation successives, sous la Direction de Jean Estin dans les années 90, puis avec l’acquisition dans la foulée du cabinet MID. Le bureau de Paris apparaît aujourd’hui en très bonne forme. Hanna Moukanas, une des figures historiques et l'un des quatre fondateurs de MID, en a (re)pris les rênes en novembre dernier.
L'occasion d'un déjeuner durant lequel il a évoqué, au fil d’une pensée en arborescence, la vie de son cabinet, le marché français ou l'avenir du métier.
Christine Durroux est une figure emblématique de Kea & Partners. Cette diplômée de HEC et d’un MBA obtenu à Toronto a rejoint le cabinet un an après sa création en 2001. Depuis 2009, elle est Senior Partner et aujourd’hui en charge de la practice « Client, Strategy & Growth ».
Pour Consultor, elle évoque sa vision du métier et parle d’avenir.
Pour se développer sur les grands marchés et les principaux secteurs, les boutiques de stratégie doivent relever le défi d’affronter à la fois les très grandes structures et des hyper-spécialistes. Pourtant, il reste des places à prendre grâce à une approche différenciée, ainsi Advancy compte bien s’imposer dans l’industrie laitière.
Si des spécialistes du conseil en stratégie se tournent vers la politique outre-Atlantique, en France, la situation est plus rare.
Consultor a néanmoins pu recueillir le point de vue de l’un d’entre eux, qui a souhaité garder l’anonymat.
OC&C a connu quelques remous ces dernières années et c'est désormais au bureau français d'être impacté. Lundi 14 août, le cabinet annonce un remaniement et 'l'ouverture d'un nouveau bureau en France'. Le cabinet de conseil confirme également le départ vers EY d''un certain nombre de partners'. A en croire la liste des associés sur le site d'OC&C cela concerne toute l'équipe des partners précédemment présents à Paris qui ont réjoint leurs collègues du Benelux chez EY.
Bruno Bousquié, ancien managing director, nous avait indiqué en 2016 que le cabinet travaillait à 'renforcer les liens entre les bureaux'. Cette direction est confirmée par le communiqué de presse qui indique que le le bureau parisien sera 'complètement intégré au réseau international d'OC&C (14 bureaux dans 9 pays et 150 M$ de CA), tout en maintenant son indépendance de point de vue et son expertise sectorielle, très prisées sur le marché'.
C'est donc un nouveau départ à Paris pour le cabinet de conseil qui s'appuie sur une équipe de direction complètement renouvelée dont le défi sera de relancer le cabinet de conseil en France sur 'un marché clef pour OC&C' selon les mots du Managing Partner David Krucik. Les secteurs ciblés : les produits de grande consommation, la distribution et le conseil aux fonds d'investissement.
Deux partners de Londres, Henri-Thierry Toutounji et David de Matteis, arrivent de Londres pour participer à une direction à trois têtes. L'autre membre du trio étant Philippe Pruneau, l'un des associés historiques* d'OC&C en France et qui, d'après son profil LinkedIn, avait quitté le cabinet en décembre dernier.
Enfin, le bureau change de localisation géographique. Il est désormais situé au 4 place de l'Opéra à Paris (9ème arrondissement).
*Les fondateurs du bureau de Paris d'OC&C ont été Ed de Sa Pereira et Philippe Kaas. Philippe Pruneau s'est lui associé à Philippe Kaas et Christophe Jeanteur, pour relancer OC&C à Paris après la rupture de l'alliance avec Coopers & Lybrand, en 1996.
Les Échos du 8 février consacrent un long portrait à Charles-Étienne Bost. À 35 ans, cet ingénieur des Ponts et Chaussées (2004) a réussi l’exploit l’année dernière de devenir le plus jeune partner dans l’histoire d’A.T. Kearney à travers le monde.
À y regarder de plus près, le parcours du consultant impressionne. Après un bref passage chez EY, il rejoint A.T. Kearney en septembre 2004. Moins de quatre ans plus tard, en janvier 2008, il est promu manager avant de devenir principal en 2011.Désormais partner, il supervise même depuis janvier le recrutement du cabinet en France. Il y a fort à parier que Charles-Étienne Bost ne va pas s’arrêter en si bon chemin.
Têtes pensantes des patrons et des directions générales lorsqu’ils travaillent en cabinet, les anciens consultants en stratégie peinent à se faire une place dans les comités exécutifs des grands groupes.
C’est pourtant le rêve auquel aspirent beaucoup de jeunes consultants lorsqu’ils rejoignent un cabinet.
Depuis trois ans, Chappuis Halder s’est positionné sur un créneau délaissé par ses concurrents : la publication de travaux de recherche dédiés aux services financiers. Une spécificité rapidement devenue différenciante pour le cabinet. Aujourd’hui, la concurrence a repéré le filon.
2013, Chappuis Halder amorce un tournant. Le cabinet, exclusivement concentré sur les services financiers, s’octroie les services et l’expertise de Benoît Genest. « J’apportais une nouvelle dimension : le GRA, Global Research & Analytics », explique l’intéressé, à la tête depuis trois ans de l’équipe éponyme chez Chappuis Halder.
Fabrice Asvazadourian est un des grands noms actuels du conseil en stratégie français.
Un historique biberonné chez Mercer devenu Oliver Wyman où il a passé vingt et un ans et a été nommé partner en 2000 avant de codiriger le centre de compétences mondial services financiers de Roland Berger. En juin, il s’est choisi un nouveau défi en prenant la direction d’Accenture Strategy France et Benelux. Il doit aider le géant de plus de 370 000 collaborateurs à se faire une place chez les stratèges.
Entré chez Eleven Strategy en 2011, Vincent Boutteau a développé une expertise sur la révolution digitale.
Il évoque les enjeux de cette problématique pour les entreprises ainsi que le positionnement du cabinet sur ce marché.
Consult’in France vient de publier son baromètre 2015 des achats de conseil.
Prix, pratiques de référencement ou segmentation insatisfaisante du marché... il existe encore de nombreux points d’achoppement entre consultants et acheteurs.
Les médias parlent d’elle depuis des mois. Et depuis des mois, les associations, les politiques, les Parisiens s’y préparent : la COP 21, la conférence pour le climat qui regroupe 150 chefs d’État et de gouvernement, a débuté lundi 30 novembre à Paris.
Pendant une semaine, la capitale française devient le point de convergence des dirigeants, des entreprises, des associations et des militants, pour d’intenses négociations dont les conséquences dépassent largement la sphère écologique.
2014 fut une année pauvre pour le recrutement de consultants en stratégie. 2015, assez logiquement, a marqué un rebond. Toutefois, vu l'importance de ce dernier, il ne s'agit pas d'un simple rattrapage du retard pris.
Consultor s'est intéressé à la situation et a interrogé des cabinets de toute taille et de tout type. Une dizaine d'entre eux ont répondu à nos questions et détaillé ce qui, pour certains, restera comme une année exceptionnelle.
Comme le rapporte le journal Les Échos, Hanna Moukanas a été nommé ce lundi managing director du bureau parisien d’Oliver Wyman.
Le knowledge management bien que peu optimisé continue de se structurer dans les cabinets en stratégie. En effet, les enjeux – en termes commerciaux ou de savoir-faire – sont réels.
Une pépite qui prend de l’importance. C’est ainsi que Laurence-Anne Parent, senior partner d’Advancy, à la tête de la practice retail et consumer goods, qualifie le travel retail ou commerce de transit. Un marché en forte croissance dans un secteur du retail sévèrement touché par la crise.
Communément appelé duty free il y a quelques années, le marché a profondément évolué, affichant depuis plus de dix ans une croissance de 10 % par an et un chiffre d'affaires mondial de 70 milliards d'euros, qui devrait atteindre les 110 milliards en 2020.
Entre un déplacement à l’étranger et un voyage en Patagonie, Jean-Pierre Gaben, figure française du conseil, accepte volontiers de partager son point de vue sur le secteur.
À 69 ans, ce jeune retraité particulièrement amène n’a d’ailleurs pas complètement décroché et reconnaît consacrer encore 20 % de son temps à murmurer à l’oreille de (grands) patrons ou de (petites) entreprises.
Il faut dire que cet ingénieur de formation, diplômé de l’IAE de Paris, a réalisé toute sa carrière dans le conseil.