
Que le conseil en strat’ soit l’un des viviers des cabinets ministériels n’est pas un secret. Quelles sont les différences et similitudes fondamentales de ces deux métiers – en matière d’approche, de delivery et de compétences ?
Que le conseil en strat’ soit l’un des viviers des cabinets ministériels n’est pas un secret. Quelles sont les différences et similitudes fondamentales de ces deux métiers – en matière d’approche, de delivery et de compétences ?
Pour Talan, l’acquisition de Nova constitue « la première pierre » du déploiement dans le conseil en strat’ du cabinet de conseil et transformation par la tech, selon son VP exécutif Nicolas Récapet interrogé par Consultor.
Positionné sur « la révolution de l’IA », eleven a vu son partnership doubler en un an alors que le secteur fait grise mine. Consultor a rencontré l’un de ses deux managing partners, Ambroise Huret.
En décembre 2024, le géant Blackstone a pris une participation minoritaire de 250 millions d’euros dans Sia – un mouvement loin d’être unique. Quels sont les intérêts réciproques des cabinets de conseil et des fonds ?
En 2025, les cabinets de conseil en strat’ ont 2 points d’avance sur le score moyen obtenu à l’Index, tous secteurs confondus. Mais ils font du sur-place par rapport à 2024.
Roland Berger a terminé l'année 2013 sur un coup d'éclat. Le cabinet restera indépendant. Face aux commentaires et aux rumeurs, il s'est fendu d'un communiqué on ne peut plus clair, et pour le reste, a laissé dire.
Retourné aux fourneaux après ces grandes manoeuvres, Michel Jacob, Managing Partner France, et Regional Head au sein du comité exécutif groupe en charge de la France, la Belgique, l'Espagne et l'Italie, revient pour Consultor sur l'identité forte de ce champion européen.
Ingénieur ou école de commerce : quel recrutement ?
50/50. C’est l’objectif à terme affiché par la plupart des cabinets sur la question du recrutement des profils ingénieurs et des profils écoles de commerce. Mais les deux cursus n’apportent pas la même chose aux cabinets et ils ne se recrutent pas de la même manière.
Fonder un cabinet qui finit par compter sur la place. Un rêve ?
Pas pour ceux que nous avons interrogés. La chance n’est pas étrangère à l’affaire. Mais elle sourit aux audacieux. Il n’y a pas qu’une recette, évidemment. Les témoignages dessinent des visions et des voies très distinctes, qui ont cependant en commun un attachement à une culture propre… et une forte ambition.
HEC, ESCP, ESSEC, X, Centrale, Ponts… autant de cursus qui se retrouvent souvent sur les CV des consultants des cabinets de conseil en stratégie. Les cabinets, toutefois, ne se contentent pas de puiser dans les grandes écoles pour leurs recrutements, ils s’impliquent aussi dans la formation de ceux qui viendront ensuite grossir leurs rangs.
Fondé en 2009, Ares & Co a fait le choix de la stratégie dans le secteur des services financiers. Le pari audacieux de se jeter dans la bataille au plus haut niveau, en pleine crise du siècle.
« Excusez-moi, je suis venu habillé en banquier », badine Olivier Dupin en guise d’accueil. Col contrasté blanc sur chemise à rayures fines bleues, le partner d’Ares & Co semble porter l’uniforme d’un open space de Canary Wharf.
Les cabinets sont des usines à expertise pour la presse
Quel est le point commun entre l’Obamacare, les réseaux sociaux, le chômage des jeunes, le big data, l’économie indienne et le ministère du Budget ?
Le conseil ! Peu importe le sujet, vous trouverez un expert dans un cabinet de conseil prêt à l’analyser.
Cofondé il y a quinze ans par Benoît Tesson et Pascal Boulnois, Vertone se présente comme un acteur de référence en termes d’optimisation de la performance globale, marketing, commerciale et relations clients de l’entreprise.
Le cabinet, qui compte aujourd’hui 80 consultants, renoue avec une croissance à deux chiffres depuis l’année dernière. Entretien avec son directeur général, un dirigeant ambitieux aux airs de vrai gentil.
Une fonction taillée sur mesure
Fin février, le cabinet de conseil en management Colombus Consulting a annoncé s'adjoindre les services de Mika Grapin, fondateur du cabinet en stratégie Izsak Grapin &Associés en tant que senior advisor.
« Il s'agit d'accompagner le cabinet, qui souhaite étendre ses activités au conseil de direction générale dans son positionnement, dans la définition de sa stratégie et le ciblage de ses clients ainsi que dans le renforcement des compétences de ses équipes », déclare le principal intéressé.
Diffuser le bonheur, ce n’est rien moins que le projet d’Alexandre Jost, fondateur du think tank la Fabrique Spinoza.
Cet homme de 37 ans n’a cependant rien d’un illuminé. Centralien, diplômé en génie industriel de l’université de Berkeley, il a d’abord travaillé comme consultant chez Mars & Co au Brésil, au Mexique, en Angleterre et en France. « Le changement de vie entre mon activité d’alors et ce que je fais aujourd’hui s’est opéré beaucoup plus progressivement qu’il n’y paraît », explique-t-il.
Chappuis Halder, très jeune cabinet spécialisé avant tout dans les services financiers, a franchi en à peine quatre ans un seuil décisif, ayant passé en 2013 la barre des 100 consultants.
Parallèlement, il a acquis une véritable dimension internationale, en implantant des bureaux pleinement opérationnels dans les métropoles clés de son secteur, autant en Amérique, en Asie qu'en Europe.
Comment les « multinationales du conseil » imposent-elles les tendances managériales ?
Les big five dictent aux entreprises les pratiques qu’elles doivent adopter pour paraître modernes, rationnelles et efficaces. Une lutte d’influence, y compris sur le marché du conseil, où chacun essaie d’imposer son propre concept.
Sur la carte parisienne du conseil en stratégie, il y a trois enclaves indépendantes, des principautés bâties par des condottières, qui ont eu des destins très parallèles : Mars & Co, Estin & Co et Corporate Value Associates (CVA).
Que devient A.T. Kearney ? Une question légitime pour qui se penche sur l’histoire du cabinet et de son bureau parisien.
La firme, qui occupait le rôle de leader sur le marché français il y a tout juste une quinzaine d’années, semble aujourd’hui reléguée, au mieux, à une position de challenger.
Considéré par certains acheteurs comme une bible, le Guide des cabinets de conseil en management* constitue une mine d’informations pour les candidats, voire les consultants eux-mêmes.
Y sont répertoriés la plupart des cabinets de plus de 40 consultants, ainsi que quelques autres qui ont retenu l’intérêt de son auteur, Jean-Baptiste Hugot. Fort de ses 20 ans, l’ouvrage en est à sa 11e édition.
Bain & Company se félicitait récemment d’avoir doublé ses effectifs parisiens depuis cinq ans.
Une telle croissance devrait être le reflet d’une situation très positive, qu’illustre en outre la position du cabinet dans les classements en termes d’attractivité et de renommée, à l’échelle de la France, de l’Europe et du monde.
Fluctuat nec mergitur. Les cabinets parisiens pourraient en faire leur devise.
2012 avait été une année plutôt prospère dans les practices de services financiers, leur principal fonds de commerce. « 2013 a été plus dur », estime Nicolas Lioliakis, qui a été recruté comme associé par ATKearney début septembre.
La planète conseil ne tourne pas seulement autour des grandes opérations censées transformer radicalement le paysage du secteur
Avant que PriceWaterhouseCoopers n’annonce fin octobre la signature d’un accord avec Booz en vue d’un rachat, EY avait réalisé, cet été, l’acquisition de Greenwich Consulting.
« Si quelqu'un a une quelconque raison de s'opposer à ce mariage, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais.»
C’est en quelque sorte cette phrase qu’ont prononcée PriceWaterhouseCoopers et Booz & Company en publiant ce 30 octobre un communiqué de presse commun annonçant un accord conditionnel en vue d’une fusion.
Les cabinets s’engagent, discrètement le plus souvent, dans des actions aux formes très variées.