
Tous les deux sont associés du cabinet Arthur D. Little : Albert Meige et Clément Santander enchaînent les dénivelés comme les missions de conseil. Moyennant quels parallèles ?
Tous les deux sont associés du cabinet Arthur D. Little : Albert Meige et Clément Santander enchaînent les dénivelés comme les missions de conseil. Moyennant quels parallèles ?
Que le conseil en strat’ soit l’un des viviers des cabinets ministériels n’est pas un secret. Quelles sont les différences et similitudes fondamentales de ces deux métiers – en matière d’approche, de delivery et de compétences ?
Pour Talan, l’acquisition de Nova constitue « la première pierre » du déploiement dans le conseil en strat’ du cabinet de conseil et transformation par la tech, selon son VP exécutif Nicolas Récapet interrogé par Consultor.
Positionné sur « la révolution de l’IA », eleven a vu son partnership doubler en un an alors que le secteur fait grise mine. Consultor a rencontré l’un de ses deux managing partners, Ambroise Huret.
En décembre 2024, le géant Blackstone a pris une participation minoritaire de 250 millions d’euros dans Sia – un mouvement loin d’être unique. Quels sont les intérêts réciproques des cabinets de conseil et des fonds ?
C’est une information de la lettre confidentielle La Lettre A: plusieurs membres du cabinet de conseil McKinsey auraient rejoint le mouvement politique En Marche dès juin 2016. Karim Tadjeddine (ce dont avait également fait écho Marianne en mars 2016 ), associé au sein de la multinationale, aurait participé à l'élaboration du programme économique. Idem pour Mathieu Maucort, consultant chez McKinsey – depuis devenu directeur adjoint du cabinet du secrétaire d’État chargé du numérique Mounir Mahjoubi – aurait aidé à la coordination des travaux sur les questions énergétiques.
D’autres consultants de l’entreprise auraient été en liaison avec le staff du candidat, à l’image de Jean-Christophe Pierron ou de l’associé senior Éric Hazan. Ce que le cabinet parisien s’est évidemment bien gardé de confirmer.
Les prises de position politiques sont plutôt rares dans le secteur. À quelques exceptions près : Olivier Marchal, président de Bain & Company en France et vice-président de Consult’in France, avait estimé en avril 2017 à la télévision britannique qu’une éventuelle élection d’Emmanuel Macron le 7 mai serait accueillie de manière positive par le patronat français.
Tout est parti d’une demi-page dans Le Point début janvier. Elle s’intéresse à l’état-major d’Oliver Wyman en France, donnant notamment la parole au patron du bureau de Paris, Hanna Moukanas. Seulement patatras : des quarante-quatre associés du cabinet à Paris, seuls des hommes sont mentionnés et photographiés. De quoi mettre à terre en un coup de cuillère à pot les laborieux efforts du cabinet pour s’améliorer sur le sujet de la parité. Ce que certains twittos — et des très influents — n’ont pas manqué de tacler.
L'expertise sectorielle est-elle le seul critère de décision d'un acheteur ou d'autres facteurs plus intangibles peuvent-ils entrer en ligne de compte ? C'est une des questions traitées par le 7e baromètre des achats du conseil — rendu public en novembre par Consult'in France. Compte-rendu.
La mobilisation actuelle contre les violences sexistes et sexuelles incite les entreprises à renforcer leurs dispositifs de prévention et de détection internes. Les cabinets de conseil en stratégie n’échappent pas à cette prise de conscience généralisée quant à la nécessité de mieux protéger ses équipes face à ce type de comportements.
Dans le sillage d’une croissance élevée du secteur du conseil en France, les recrutements des sociétés de conseil en stratégie – au moins 500 en moyenne par an dans les cabinets suivis par Consultor.fr – s’annoncent soutenus. Il y a même plutôt consensus sur le sujet, que ce soit au sein même des cabinets ou dans les sociétés de recrutement et de chasse de têtes qui les aident à staffer leurs organigrammes.
Le cabinet a annoncé le 11 décembre, à l’occasion de la réunion du partnership, la nomination de Julien Gautier, Francois Guenard et Ambroise Lecat nommés en tant que partners de Roland Berger à Paris.
François Aubry, 48 ans, diplômé de l'Ecole Centrale Paris (promotion 92), est nommé partner et responsable de la practice Retail & Consumer Goods d'Oliver Wyman à Paris. Il arrive d'Accenture Strategy où il a passé un an et 11 mois en tant que managing director. Auparavant, François Aubry a évolué durant 16 ans au Boston Consulting Group à Paris (partner, managing director, et responsable des secteurs Retail, Consumer Goods & Luxe).
François Aubry a débuté sa carrière en conseil en 1994 chez Andersen Consulting dans la Division Process, Consumer Goods and Retail avant de rejoindre A.T. Kearney en 1998.
Quelle place occupe aujourd’hui l’intelligence artificielle dans la trajectoire de la transformation numérique des entreprises et quel rôle peuvent jouer les cabinets de conseil en stratégie sur ce terrain ? Tour d’horizon des réalités économiques qui se cachent derrière cette avancée technologique très médiatique, et du rôle que les consultants peuvent jouer.
Le CEO d’Arthur D. Little ne se laisse pas impressionner par les rumeurs de marché qui font d’ADL un acteur marginal sur la place de Paris. D’une quarantaine de consultants aujourd’hui, le bureau de Paris passera rapidement à 100 consultants, indique-t-il dans une interview à Consultor.fr alors qu’il vient d’être réélu à un troisième mandat de global managing partner en juin.
Kea & Partners renforce son offre « industrie » en recrutant Sébastien Maire, spécialiste des secteurs aérospatial et défense. Il devient le cinquième senior partner de la « task force » industrie de Kea & Partners, qui compte une vingtaine d’associés et plus de cent consultants en Europe.
Sébastien Maire, 47 ans, est diplômé de l’ESTP (1993). Après avoir débuté sa carrière chez Bouygues Construction et Vinci Constructions, il a rejoint le conseil en 1998 chez Siris Partenaires puis Oliver Wyman en novembre 1999, cabinet au sein duquel il a gravi les différents échelons jusqu’à devenir partner.
Avec cette arrivée, Kea & Partners réaffirme son ambition de « devenir le partenaire de référence des directions générales du secteur de l’industrie ». Ainsi, d’après le communiqué de presse, sa « task force » industrie se positionne comme :
– le spécialiste des transformations complexes auprès des dirigeants de grands groupes, qui représentent aujourd’hui 55 % de l’activité industrie du cabinet,
– le partenaire de référence engagé dans la durée des directions générales des ETI et PME industrielles (45 % de l’activité),
– le cabinet de référence sur trois secteurs clés : les matériaux de construction, l’aérospace défense et l’industrie de la santé.
Mars & Co fait sa mue. Son fondateur Dominique Mars, qui nous a longuement reçus, voit dans le développement de ces quarante dernières années la marque d’un « cygne noir », du nom de ces événements statistiquement improbables.
Soulignant à l’envi la réussite atypique de ses activités de conseil en stratégie lancées à Paris en 1979, fréquemment encensées par les connaisseurs. La société est courtisée par des acheteurs, mais son avenir lui appartient, défend-on à tous les étages. Mars & Co se veut désormais plus ouvert sur l’extérieur après des décennies d’un silence quasi monacal. Sans toutefois dire ouvertement que ses fondamentaux changeront.
Qui succédera à Christophe Girard dans le IVe arrondissement de Paris ? Le maire PS, élu en 2012, a annoncé rejoindre Anne Hidalgo le 6 octobre à l’hôtel de ville où il a été nommé adjoint aux ressources humaines. Ce qui a déclenché des vocations parmi ses conseillers municipaux : parmi eux, c’est Marianne de Chambrun qui a reçu le soutien du maire sortant.
Le néo-député de Chartres et ancien consultant Guillaume Kasbarian prend du galon parmi ses pairs à l’Assemblée nationale. L’élu de La République En Marche a été chargé d’un rapport sur la faisabilité juridique d’une commission d’enquête. Les Républicains avaient en effet demandé la création d’une commission d’enquête sur la stratégie industrielle de la France. C’est l’ancien consultant de PMP Conseil qui a été chargé d’un rapport sur la recevabilité juridique d’une telle commission, rapport qui a conclu à une réponse positive. Cette place de rapporteur lui vaudra sans doute d’être un membre important de cette future commission. D’après Guillaume Kasbarian, c’est notamment son passé de manager dans le conseil en stratégie qui lui a valu d’être nommé par ses pairs pour une telle mission.
Des prestations de qualité équivalente à un quart du prix pour une rémunération des consultants supérieure : la promesse des VTC du conseil est la même. Ces modèles existent depuis une vingtaine d'années dans les pays anglo-saxons. Ils arrivent en France. Quelle est leur crédibilité ? Jusqu'où iront-ils ? Pourquoi les consultants les préfèrent à ces cabinets traditionnels ? Enquête.
Small is beautiful, paraît-il. Pourtant, à en croire les bruits de couloirs des grandes écoles, point de salut en-dehors des MBB. Les cabinets de taille plus restreintes sont rarement le premier choix des jeunes diplômés. Chez Exton, trois consultants nous expliquent pourquoi, selon eux, il faut faire tomber les œillères.
Président d’A.T. Kearney pour la France depuis janvier 2017, Nicolas Lioliakis revient pour Consultor sur les évolutions du métier et celles qu’il souhaite impulser au sein du cabinet. Il livre un fervent plaidoyer en faveur du courage dans la pratique du conseil en stratégie ainsi que dans l’organisation et les relations internes au sein du cabinet.
Roland Berger à Paris passera-t-il les 30 ans ? Après avoir fêté en 2012 ses deux décennies en forte croissance en France – avec un chiffre d’affaires que nous estimons à une centaine de millions d’euros, multiplié par trois par rapport à 2004 –, la question de l’avenir de Roland Berger made in France revient fortement dans le milieu du conseil en stratégie.
C’est une information de Wansquare (Le Figaro) : Clément Schaff, l’ex-conseiller fiscal de Michel Sapin, ancien ministre de l’Économie et des Finances, a intégré le BCG en septembre, en qualité de senior data scientist. Il a lui-même fait état de ce changement de fonction sur son profil LinkedIn. Il est précédemment passé par la Direction générale du Trésor, après des études à Polytechnique et à l’Ensae ParisTech (l’École nationale de la statistique et de l’administration économique). En mai, c’était un consultant de chez McKinsey qui faisait le chemin inverse : Mathieu Maucort, jusqu’à présent consultant chez McKinsey, a été choisi comme nouveau directeur adjoint du cabinet du secrétaire d’État chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi. Les allers-retours entre cabinets ministériels et de stratégie sont-ils si fréquents ?
Pierre Vergnes (41 ans) rejoint le cabinet de conseil en stratégie A.T. Kearney en qualité d’associé de la practice Financial Institutions Group (FIG). Ce recrutement porte cette practice à cinq associés et deux directeurs à Paris. Pierre Vergnes intègre une équipe déjà composée de Nicolas Lioliakis, Sébastien Declercq, Michel Jaubert et Daniel Dadoun.
Diplômé de l’ESSEC, Pierre Vergnes débute sa carrière en 1998 en salle des marchés à la BNP. Il rejoint en 2001 les équipes de gestion de la relation avec les institutions financières du Crédit Agricole Indosuez (aujourd’hui Crédit Agricole CIB), avant d’intégrer l’inspection générale de Crédit Agricole SA en 2003. En 2006, il devient manager pour le cabinet de conseil Bain & Company.
En 2010, il est nommé responsable du contrôle de gestion et directeur financier adjoint du groupe Dexia. Fin 2012, il est nommé directeur financier puis en 2014 directeur général délégué du groupe. L’ancien géant bancaire franco-belge, comme le rappelle Les Échos, est connu pour avoir été la plus grosse « bad bank » du monde, avec son bilan de 268 milliards d’euros, et des emprunts toxiques vendus en masse aux collectivités. Dans ses fonctions de directeur financier de la banque, Pierre Vergnes a géré la restructuration de l'établissement bancaire.
Mi-août, c’en était fini de l’aventure commencée par Philippe Kaas à Paris en 1989. Juridiquement la passation était cadrée : le 13 août, les associés d’OC&C Paris n’étaient plus détenteurs de la marque. Et les adresses e-mail et les noms de domaine changeaient eux aussi de main pour revenir à OC&C International. Un réseau atypique dont le siège est à Londres et qui a fêté ses 30 ans cette année. La liquidation aura été de courte durée. Le même jour, une société est établie à Paris et domiciliée place de l’Opéra : OC&C Paris is back.