
Que le conseil en strat’ soit l’un des viviers des cabinets ministériels n’est pas un secret. Quelles sont les différences et similitudes fondamentales de ces deux métiers – en matière d’approche, de delivery et de compétences ?
Que le conseil en strat’ soit l’un des viviers des cabinets ministériels n’est pas un secret. Quelles sont les différences et similitudes fondamentales de ces deux métiers – en matière d’approche, de delivery et de compétences ?
Pour Talan, l’acquisition de Nova constitue « la première pierre » du déploiement dans le conseil en strat’ du cabinet de conseil et transformation par la tech, selon son VP exécutif Nicolas Récapet interrogé par Consultor.
Positionné sur « la révolution de l’IA », eleven a vu son partnership doubler en un an alors que le secteur fait grise mine. Consultor a rencontré l’un de ses deux managing partners, Ambroise Huret.
En décembre 2024, le géant Blackstone a pris une participation minoritaire de 250 millions d’euros dans Sia – un mouvement loin d’être unique. Quels sont les intérêts réciproques des cabinets de conseil et des fonds ?
En 2025, les cabinets de conseil en strat’ ont 2 points d’avance sur le score moyen obtenu à l’Index, tous secteurs confondus. Mais ils font du sur-place par rapport à 2024.
Au lendemain de l'attentat perpétré contre Charlie Hebdo, les cabinets de conseil ont pris part aux hommages rendus partout en France aux 12 victimes des terroristes
Dans les cabinets de conseil aussi, les réactions à l'attentat ont été mondiales, avec des mails et échanges provenant, par exemple chez L.E.K. ou A.T. Kearney, des nombreux bureaux afin de prendre des nouvelles des collaborateurs parisiens ou marquer leur soutien face à ce nouvel acte terroriste.
« Nous observons un vrai changement de regard sur les systèmes d’information. Les problématiques liées aux SI deviennent essentielles et se retrouvent de plus en plus souvent sur la table des directeurs généraux », assure Matteo Pacca, directeur associé de McKinsey & Company et responsable du pôle de compétences business technology (BTO) en France. La révolution digitale a changé la donne de ces practices IT et du type d’intervention. Délaissé, voire méprisé à ses débuts, le conseil en stratégie des systèmes d’information semble aujourd’hui prendre de l’ampleur au sein des cabinets de conseil en stratégie.
Jérôme JULIA, directeur associé de Kea Partners, est élu Président de l’Observatoire de l’Immatériel, et succède ainsi à Yves Lapierre, Directeur Général de l’INPI.
Créé en 2007 sous l’impulsion du Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, l’Observatoire de l’immatériel a pour mission de faire connaître le rôle du capital immatériel dans le développement économique et social de la France, et de mettre à la disposition des entreprises et des administrations les méthodes et outils pour activer leurs actifs immatériels. En particulier, l’Observatoire pilote une action collective avec la Direction Générale de l’Entreprise, et organise la Journée Nationale des Actifs Immatériels.
Jérôme JULIA, diplômé d’HEC (1993) et titulaire d’un DEA de Droit de la Sorbonne, est consultant en stratégie et organisation depuis plus de quinze ans, dont dix au sein de Kea&Partners. Il est co-auteur de l’ouvrage « Les Immatériels Actifs, le nouveau modèle de croissance » (éditions Cherche Midi) et du blog www.lesimmaterielsactifs.com.
Le digital est partout.
Améliorer un parcours client, repenser sa communication, réenchanter sa relation client, optimiser sa production, se lancer sur un nouveau marché… toutes ces problématiques, désormais, ne se traitent plus sans les examiner au travers du prisme du digital. C’est de cette manière qu’Eleven Strategy a choisi de travailler.
Les premières structures de conseil interne remontent aux années quatre-vingt, lors de la crise économique. Depuis nombre de grands groupes se sont 'équipés'.
Un phénomène en accélération, car l’argument financier n’est pas le seul atout du conseil interne, qui s’articule parfois étroitement avec les cabinets de stratégie.
Le nombre d'acquisitions dans le conseil en stratégie a fortement augmenté depuis 2012, d'après le Global Consulting M&A report 2015 d'Equiteq. Le marché mondial a connu 48 opérations de rapprochement, dont une majorité en Europe. Le vieux continent tire le marché à la hausse, avec 21 acquisitions en 2014 contre 13 en 2012.
Pas un mois ne s’écoule sans qu’un cabinet de conseil en stratégie ne publie un rapport destiné à « éclairer » le débat public, avec le soutien plus ou moins implicite d’un protagoniste dont les intérêts sont en jeu.
Si ces contributions peuvent s’avérer utiles, elles flirtent souvent avec les frontières du lobbying – voire les transgressent parfois. Dès lors, un code déontologique et une transparence accrue s’imposent.
Jusqu’au début des années deux mille, les moyens de paiement restaient un sujet presque exclusivement bancaire. Visa et Mastercard dominaient le secteur. L’avènement de PayPal, d’American Express, d’Amazon et désormais d’Apple a profondément changé la donne et a transformé la manière dont les consultants abordaient le secteur bancaire.
Hier, spécialisés uniquement dans la banque, ils englobent aujourd’hui des réflexions empruntées aux télécoms, au retail, à la transformation numérique…
EY se lance officiellement dans la course au conseil en stratégie. Le cabinet d’audit a annoncé mardi 12 avril la création d’EY Strategy. Il ne s’agira pas, du moins pour le moment, d’une entité autonome mais d’une branche du Big Four. Avec 150 consultants à Paris, EY Strategy revendique la sixième place sur le marché français. Le cabinet a annoncé aux Echos vouloir intégrer le top 3 dans les trois ans. Le président d’EY France, Jean-Pierre Letartre, précise que son ' idée n’est pas de lancer un nouveau cabinet de stratégie de plus, mais d’affirmer notre positionnement de cabinet de conseil en stratégie pluridisciplinaire'.
L’activité de conseil d’EY Strategy fonctionne d’ores et déjà grâce aux équipes de Greenwich Consulting, intégrées en 2013, ou à d’autres transfuges de grands acteurs du conseil en stratégie. On peut notamment relever l’arrivée en 2014, comme coresponsable de l’activité Advisory, de Bertrand Baret, ancien partner de Bain & Co et de Roland Berger. Actuellement, la moitié des missions d’EY Strategy restent des missions d’organisation mais EY assure avoir déjà gagné quelques beaux contrats en stratégie ou due diligence. Autre information importante de l’entretien accordé aux Echos, EY Strategy intègrera d’ici l’été une quarantaine de consultants en risques et cybersécurité issus d’un autre Big Four. Enfin, à noter le changement de stratégie dans le recrutement. EY Advisory, dont fait partie EY Strategy, a recruté 200 consultants depuis le début de l’année, à 93% des seniors. Il y a trois ans, les nouveaux arrivants étaient tous sans exception des juniors.
Source : Les Echos
« Personne n’en est responsable et pourtant tout le monde s’en occupe ». Cette remarque se vérifie amplement dans le pricing.
Alors que les entreprises s’interrogent depuis une dizaine d’années sur l’impact des prix qu’elles pratiquent sur leurs marges, la fonction est encore peu pilotée en interne. Une aubaine pour les cabinets de conseil en stratégie, qui ne cessent de se développer sur ce marché. Oliver Wyman – organisé en pratices sectorielles et organisationnelles parmi lesquelles le pricing – y consacre 15 à 30 % de son activité selon les années. Au BCG, 70 consultants y sont entièrement dédiés dans le monde. Quant au cabinet Simon-Kucher & Partners (SKP), il s’est spécialisé dans cette matière et emploie 700 consultants dans le monde, dont 8 % en France.
Numérique, smartphone, laptop, e-commerce, YouTube, Facebook, Web 2.0… autant de termes qui font désormais partie du quotidien. De la société, mais aussi des entreprises. Le digital est partout et les cabinets de conseil n’échappent pas au tsunami numérique qui bouleverse le business, les métiers, les process. Consultor se penche sur la stratégie numérique des cabinets et présente ici l’exemple de VERTONE.
« Contrairement à d’autres cabinets, nous n’avons pas créé une direction du digital, séparée des autres équipes, affirme Guillaume Dimitri, directeur associé chez Vertone. Tous nos consultants sont formés pour intégrer cette composante dans chacune de leur mission. »
Elle est indispensable, mais elle n’occupe jamais le devant de la scène. Elle assure un rôle pivot, mais elle est dépouillée de la plupart de ses pouvoirs. Elle joue le rôle d’un chef d’orchestre qui recherche l’harmonie, mais ce sont les musiciens qui commandent. Surtout, elle gère le bien le plus précieux des cabinets : les talents. La direction des ressources humaines mène une existence bien difficile dans le monde du conseil en stratégie.
Pourtant, le conseil constitue sans doute l’une des meilleures écoles pour les responsables de ressources humaines. « Il s’agit d’une fonction très généraliste, affirme Anne-Claire Lethbridge, qui dirigea le service pendant cinq ans chez A.T. Kearney.
Un discret ambitieux
À 45 ans, Sébastien Declercq se définit comme un « bébé A.T. Kearney ». Depuis son arrivée en 1997 après un MBA à UCLA, il est resté fidèle au cabinet en se spécialisant au fil des années dans la banque/assurance, notamment sur les problématiques de transformation ou impliquant des impacts lourds dans la durée.
Élu partner en 2006, il dirige depuis bientôt quatre ans le bureau parisien.
« Internet est un tsunami qui n’épargne aucun métier : hier les libraires et les disquaires, aujourd’hui les chauffeurs de taxi, demain les chargés de clientèle bancaire... Il est impératif de s’adapter sous peine de rejoindre le dodo sur la liste des espèces éteintes. »
Voilà aujourd’hui en substance le discours tenu par bon nombre de consultants à leurs clients. Mais eux-mêmes ont-ils suffisamment intégré la menace que fait planer la « digitalisation » sur leur métier ? Sont-ils disposés à remettre en cause certains des fondamentaux qui, depuis près d’un siècle, leur assurent un très rémunérateur succès ?
Une implacable vision de l’excellence
Créé il y a quinze ans, le cabinet Advancy est un parfait mélange des expériences préalables de son fondateur, Éric de Bettignies. D’abord consultant en management à sa sortie de l’École des Mines de Paris, l’homme passe ensuite trois ans comme chargé de mission auprès de Jean-Luc Lagardère. « J’avais 27 ans et j’ai réalisé de grosses missions, notamment dans le cadre de fusions internationales. J’y ai acquis une forte dimension entrepreneuriale, un côté “peur de rien” et un impératif de l’exigence».
A 33 ans, il aspire désormais à une activité plus en adéquation avec son profil.
Normalien, Charles de Lauzun dirige depuis 5 ans une école de valse, Votrevalse.com et dispense à domicile des cours, à destination de futurs mariés souhaitant rendre inoubliable leur ouverture de bal. Une occupation d'abord secondaire, lancée en attendant de décrocher un vrai job, dont il a rapidement fait une activité à temps plein.
Le plafond de verre existe aussi dans les cabinets de conseil en France. 12 % des associés des cabinets ayant au moins dix partners sont des femmes.
Il y a un peu plus de deux ans, Consultor tirait un constat amer : les femmes restaient sous-représentées non seulement dans la profession, mais aussi dans les instances de direction des plus gros bureaux français des cabinets de conseil.
Pour remettre cette étude à jour, nous avons étudié les huit cabinets présents en France avec au moins dix partners. Pas un seul n’atteint un semblant de parité : sur les 228 associés de ces huit cabinets, seulement vingt-neuf sont des femmes, soit 12,7 % de présence féminine. À peine mieux que lors de notre précédente enquête (+ 1,7 point).
Annoncée fin juin, l’adhésion de McKinsey au SYNTEC Conseil en Management confirme l’ouverture du syndicat professionnel aux « stratèges ».
Depuis l’adhésion de Bain & Company en 2011, une demi-douzaine de cabinets en stratégie a rejoint la structure. Cette ouverture est le fruit de la politique d’un homme, Hervé Baculard, associé fondateur de KEA & Partners et président du SYNTEC Conseil en Management depuis 2010.
Après un passage à vide entre 2006 et 2011, Oliver Wyman s’est réaffirmé comme l’un des acteurs les plus solides sur le marché français et européen des services financiers.
Le renouveau d’Oliver Wyman ? L’expression ne convient pas à Bruno de Saint-Florent qui dirige la practice des services financiers chez Oliver Wyman Paris. « Nous n’avons jamais été en danger, nous sommes restés très présents sur le marché, affirme le partner. Des partners nous ont quittés parce que le cabinet ne correspondait plus à leurs attentes professionnelles. Il était finalement plutôt sain, pour eux comme pour nous, de se séparer. »
Le 31 mars, Syntec Conseil en management et la CDAF (Compagnie des dirigeants et acheteurs de France) ont signé un accord pour faciliter les relations et le travail entre les acheteurs et les vendeurs de conseil.
Dans l’accord, six clauses qui doivent lister les principaux points d’achoppements entre les deux professions qui se côtoient trop souvent sans se comprendre. La vie des consultants et des acheteurs va-t-elle réellement changer ? Réponses de Hervé Baculard, président de Syntec, et de Marc Sauvage, président de la CDAF.