
Tous les deux sont associés du cabinet Arthur D. Little : Albert Meige et Clément Santander enchaînent les dénivelés comme les missions de conseil. Moyennant quels parallèles ?
Tous les deux sont associés du cabinet Arthur D. Little : Albert Meige et Clément Santander enchaînent les dénivelés comme les missions de conseil. Moyennant quels parallèles ?
Que le conseil en strat’ soit l’un des viviers des cabinets ministériels n’est pas un secret. Quelles sont les différences et similitudes fondamentales de ces deux métiers – en matière d’approche, de delivery et de compétences ?
Pour Talan, l’acquisition de Nova constitue « la première pierre » du déploiement dans le conseil en strat’ du cabinet de conseil et transformation par la tech, selon son VP exécutif Nicolas Récapet interrogé par Consultor.
Positionné sur « la révolution de l’IA », eleven a vu son partnership doubler en un an alors que le secteur fait grise mine. Consultor a rencontré l’un de ses deux managing partners, Ambroise Huret.
En décembre 2024, le géant Blackstone a pris une participation minoritaire de 250 millions d’euros dans Sia – un mouvement loin d’être unique. Quels sont les intérêts réciproques des cabinets de conseil et des fonds ?
En prenant la charge de projets au long cours et de missions techniques, un cabinet de consulting devient rapidement indispensable comme le rappelle un récent rapport public.
Le malheur de l'État fait le bonheur des consultants. Faute de mobiliser suffisamment de ressources internes, déplore la Cour des comptes dans un rapport publié mi-mars, les administrations publiques font de plus en plus appel à des cabinets extérieurs.
« Les consultants veulent utiliser leurs compétences dans un cadre différent et s’investir dans une activité utile à la société », analyse Patrick Bertrand, président et fondateur de Passerelles et Compétences. La structure met en relation des associations de solidarité avec des professionnels dans le cadre de missions bénévoles. Sur les 5 500 volontaires que compte Passerelles et Compétences, environ 400 sont consultants en stratégie. En 2014, ils ont réalisé 10 % des 500 missions confiées à l’association.
C’est le sujet du moment, noté sur l’agenda de quasiment toutes les directions générales et par conséquent, sur celui des cabinets de conseil en stratégie. Strategy& ne fait pas exception et nous livre sa vision des transformations digitales en cours.
« Le digital est non seulement un concept fort qui structurera les prochaines années de l’histoire de l’entreprise, mais aussi un moment d’inflexion dans toutes les théories managériales », note Mohssen Toumi, vice-président de Strategy& et spécialiste des nouvelles technologies.
Le développement international peut rapporter gros. Ceux qui ont réussi le pari en mesurent chaque jour les retombées : un meilleur service aux clients français, des perspectives de nouveaux contrats ou encore une meilleure attractivité pour les futurs consultants.
Le bureau parisien de McKinsey vient tout juste de fêter ses 50 ans. Consultor.fr a profité de cette occasion pour rencontrer son directeur général, Jean-Christophe Mieszala, et évoquer sa vision d'un métier qu'il pratique depuis plus de 20 ans.
« Je me considère comme un porte-parole, un vecteur des valeurs du cabinet, de ses associés et de ses consultants », se décrit Olivier Marchal.
Depuis quelques années, le président du bureau français de Bain & Company se met en avant pour contribuer au rayonnement de sa société. Figure de proue du mouvement, il reconnaît que la communication des dirigeants des cabinets de conseil en stratégie a évolué : « J'ai besoin de faire passer un message, car le nom du cabinet ne suffit plus à attirer les jeunes recrues. J'incarne nos valeurs pour montrer que Bain est un environnement de travail stimulant », justifie-t-il.
Une carte du monde tachetée de points, comme autant de bureaux implantés aux quatre coins de la planète. L'image est connue presque éculée. Elle n'en reste pas moins un must have du site Internet de tout cabinet de conseil qui voit grand.
Mais derrière la carte de visite, la réalité est souvent peu reluisante. Le développement international, pour les cabinets français, c'est un nouvel Eldorado : beaucoup l'ont rêvé, rares sont ceux qui peuvent se vanter de l'avoir trouvé.
Info ou intox ? La rumeur selon laquelle A.T. Kearney serait à vendre est reparue la semaine dernière au détour d’une phrase dans un article des Échos.
Une information que dément catégoriquement Sébastien Declercq, responsable du bureau parisien du cabinet, position qu’il avait déjà tenue en septembre lors d’un entretien accordé à Consultor.
La 6e enquête annuelle de Bain & Company sur l’usage des médias digitaux dans le monde vient de paraître. (lien)
Une mine d’informations pour les entreprises du secteur ainsi que pour le cabinet de stratégie, alors que les problématiques numériques irriguent l’ensemble de ses practices.
7 000 participants dans dix pays – en Amérique du Nord, en Europe et dans des pays émergents – l’enquête menée pour le think tank le Forum d’Avignon s’est intéressée aux nouveaux formats culturels – musique ou vidéo en streaming, jeux vidéo pour mobiles...
360 consultants à Paris, c’est beaucoup pour un cabinet de conseil de direction générale à Paris, mais il s’agit du même effectif qu’il y a 18 mois.
L’honneur reste cependant sauf, puisque le BCG continue de devancer ses deux principaux concurrents, McKinsey et Bain & Company. Deux années après sa nomination en tant que managing director, François Dalens nous livre sa vision du secteur. Pour cet ancien officier de réserve de la Marine nationale, qui file volontiers la métaphore militaire, la suprématie du BCG ne fait aucun doute.
Au lendemain de l'attentat perpétré contre Charlie Hebdo, les cabinets de conseil ont pris part aux hommages rendus partout en France aux 12 victimes des terroristes
Dans les cabinets de conseil aussi, les réactions à l'attentat ont été mondiales, avec des mails et échanges provenant, par exemple chez L.E.K. ou A.T. Kearney, des nombreux bureaux afin de prendre des nouvelles des collaborateurs parisiens ou marquer leur soutien face à ce nouvel acte terroriste.
« Nous observons un vrai changement de regard sur les systèmes d’information. Les problématiques liées aux SI deviennent essentielles et se retrouvent de plus en plus souvent sur la table des directeurs généraux », assure Matteo Pacca, directeur associé de McKinsey & Company et responsable du pôle de compétences business technology (BTO) en France. La révolution digitale a changé la donne de ces practices IT et du type d’intervention. Délaissé, voire méprisé à ses débuts, le conseil en stratégie des systèmes d’information semble aujourd’hui prendre de l’ampleur au sein des cabinets de conseil en stratégie.
Jérôme JULIA, directeur associé de Kea Partners, est élu Président de l’Observatoire de l’Immatériel, et succède ainsi à Yves Lapierre, Directeur Général de l’INPI.
Créé en 2007 sous l’impulsion du Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, l’Observatoire de l’immatériel a pour mission de faire connaître le rôle du capital immatériel dans le développement économique et social de la France, et de mettre à la disposition des entreprises et des administrations les méthodes et outils pour activer leurs actifs immatériels. En particulier, l’Observatoire pilote une action collective avec la Direction Générale de l’Entreprise, et organise la Journée Nationale des Actifs Immatériels.
Jérôme JULIA, diplômé d’HEC (1993) et titulaire d’un DEA de Droit de la Sorbonne, est consultant en stratégie et organisation depuis plus de quinze ans, dont dix au sein de Kea&Partners. Il est co-auteur de l’ouvrage « Les Immatériels Actifs, le nouveau modèle de croissance » (éditions Cherche Midi) et du blog www.lesimmaterielsactifs.com.
Le digital est partout.
Améliorer un parcours client, repenser sa communication, réenchanter sa relation client, optimiser sa production, se lancer sur un nouveau marché… toutes ces problématiques, désormais, ne se traitent plus sans les examiner au travers du prisme du digital. C’est de cette manière qu’Eleven Strategy a choisi de travailler.
Les premières structures de conseil interne remontent aux années quatre-vingt, lors de la crise économique. Depuis nombre de grands groupes se sont 'équipés'.
Un phénomène en accélération, car l’argument financier n’est pas le seul atout du conseil interne, qui s’articule parfois étroitement avec les cabinets de stratégie.
Le nombre d'acquisitions dans le conseil en stratégie a fortement augmenté depuis 2012, d'après le Global Consulting M&A report 2015 d'Equiteq. Le marché mondial a connu 48 opérations de rapprochement, dont une majorité en Europe. Le vieux continent tire le marché à la hausse, avec 21 acquisitions en 2014 contre 13 en 2012.
Pas un mois ne s’écoule sans qu’un cabinet de conseil en stratégie ne publie un rapport destiné à « éclairer » le débat public, avec le soutien plus ou moins implicite d’un protagoniste dont les intérêts sont en jeu.
Si ces contributions peuvent s’avérer utiles, elles flirtent souvent avec les frontières du lobbying – voire les transgressent parfois. Dès lors, un code déontologique et une transparence accrue s’imposent.
Jusqu’au début des années deux mille, les moyens de paiement restaient un sujet presque exclusivement bancaire. Visa et Mastercard dominaient le secteur. L’avènement de PayPal, d’American Express, d’Amazon et désormais d’Apple a profondément changé la donne et a transformé la manière dont les consultants abordaient le secteur bancaire.
Hier, spécialisés uniquement dans la banque, ils englobent aujourd’hui des réflexions empruntées aux télécoms, au retail, à la transformation numérique…
EY se lance officiellement dans la course au conseil en stratégie. Le cabinet d’audit a annoncé mardi 12 avril la création d’EY Strategy. Il ne s’agira pas, du moins pour le moment, d’une entité autonome mais d’une branche du Big Four. Avec 150 consultants à Paris, EY Strategy revendique la sixième place sur le marché français. Le cabinet a annoncé aux Echos vouloir intégrer le top 3 dans les trois ans. Le président d’EY France, Jean-Pierre Letartre, précise que son ' idée n’est pas de lancer un nouveau cabinet de stratégie de plus, mais d’affirmer notre positionnement de cabinet de conseil en stratégie pluridisciplinaire'.
L’activité de conseil d’EY Strategy fonctionne d’ores et déjà grâce aux équipes de Greenwich Consulting, intégrées en 2013, ou à d’autres transfuges de grands acteurs du conseil en stratégie. On peut notamment relever l’arrivée en 2014, comme coresponsable de l’activité Advisory, de Bertrand Baret, ancien partner de Bain & Co et de Roland Berger. Actuellement, la moitié des missions d’EY Strategy restent des missions d’organisation mais EY assure avoir déjà gagné quelques beaux contrats en stratégie ou due diligence. Autre information importante de l’entretien accordé aux Echos, EY Strategy intègrera d’ici l’été une quarantaine de consultants en risques et cybersécurité issus d’un autre Big Four. Enfin, à noter le changement de stratégie dans le recrutement. EY Advisory, dont fait partie EY Strategy, a recruté 200 consultants depuis le début de l’année, à 93% des seniors. Il y a trois ans, les nouveaux arrivants étaient tous sans exception des juniors.
Source : Les Echos
« Personne n’en est responsable et pourtant tout le monde s’en occupe ». Cette remarque se vérifie amplement dans le pricing.
Alors que les entreprises s’interrogent depuis une dizaine d’années sur l’impact des prix qu’elles pratiquent sur leurs marges, la fonction est encore peu pilotée en interne. Une aubaine pour les cabinets de conseil en stratégie, qui ne cessent de se développer sur ce marché. Oliver Wyman – organisé en pratices sectorielles et organisationnelles parmi lesquelles le pricing – y consacre 15 à 30 % de son activité selon les années. Au BCG, 70 consultants y sont entièrement dédiés dans le monde. Quant au cabinet Simon-Kucher & Partners (SKP), il s’est spécialisé dans cette matière et emploie 700 consultants dans le monde, dont 8 % en France.