
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Lors de la finale de l’Accuracy Business Cup 2025, 27 étudiants représentant 9 pays ont relevé le défi stratégique et financier posé par Danone et Accuracy à Paris. Débrief avec le partner en charge de la compétition, deux équipes de candidats et des membres du comex du géant français de l’agroalimentaire.
Les consultants remplacés par l’IA ? On en parle depuis le lancement de ChatGPT fin 2022, ou presque. Xavier AI et son CEO-cofondateur, Joao Filipe, annoncent l’avoir fait.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
Bernard Sfeir, 45 ans, est nommé partner chez A.T. Kearney, en tant que responsable de la stratégie et de la transformation digitales. Bernard Sfeir aura en charge l’écosystème des partenaires digitaux du cabinet ainsi que la stratégie de renforcement des équipes du département Transformation Digitale. Il était senior managing partner chez Gartner après avoir travaillé neuf ans chez Accenture en tant que spécialiste des services financiers. Il enseigne la stratégie d'entreprise à Sciences Po depuis 2015. Diplômé en 1996 de l'École Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l'Industrie (ESTP), puis de l'ESCP en 1997, il a obtenu un MBA de la Kellogg School of Management en 2003.
Julien Nathan, 40 ans, rejoint Roland Berger en tant que partner au sein de la practice produits et services industriels. Julien Nathan est diplômé de l'Essec. Il a démarré sa carrière dans le conseil en 2001 au sein du cabinet Mars & Co, puis a successivement exercé dans les cabinets internationaux Booz & Co et AlixPartners.
70%. C’est le taux moyen d’occupation des postes seniors que le secteur du conseil en stratégie et en management s’arrache. C’est ce qu’ont indiqué à Consult’in France cent cabinets représentant 55 % du chiffre d'affaires de la profession, dans une étude conjoncturelle rendue publique mi-mai.
« Si les cabinets considèrent ne pas avoir de difficulté à recruter des jeunes diplômés, il n'en est pas de même pour les consultants seniors. Le taux moyen d'occupation, toute fonction confondue, est de l'ordre de 70 % », indique l’organisation à laquelle adhèrent 83 cabinets de conseil en France.
Dans ce contexte de forte croissance (+10,5% en 2017 à 6,5 milliards d'euros), les cabinets de conseil diversifient les profils en recrutant des professionnels venus d'autres secteurs qui sont en revanche plus difficiles à attirer et à fidéliser.
Ces difficultés se traduisent aussi par une tension sur les salaires, les rémunérations de base progressant en moyenne de 6 % pour l'ensemble des fonctions en 2017. Globalement, le secteur du conseil hexagonal prévoit de recruter 11 500 personnes en 2018 (7 300 renouvellements et 4 200 créations de postes) réparties entre jeunes diplômés pour près de 40 % (4 500 postes) et profils intermédiaires ou expérimentés pour un peu plus de 60 % (7 000 postes).
Corporate Value Associates ouvre un bureau à Dubaï. Réorganisé en trois zones (Amérique, Europe et États-Unis), dans lesquelles sont répartis les dix-sept bureaux du groupe, Dubaï sera rattaché à la zone Europe. Le cabinet a récemment nommé Sami Grouz aux fonctions de managing partner North Africa.
Nouvelle opération de croissance externe du secteur du conseil en stratégie en direction du design et du digital. Le 10 mai, Bain a fait savoir qu’il s’apprêtait à acquérir FRWD, une agence américaine basée à Minneapolis, avec l’objectif notamment d’offrir à ses clients des services supplémentaires dans le marketing digital dont l’agence est spécialiste. Cette reprise intervient après plusieurs autres rachats analogues : McKinsey avait acquis au dernier trimestre 2017 l’agence digitale malaisienne VLT Labs quand Oliver Wyman, en janvier, annonçait le rachat de Draw, une agence londonienne, avec à chaque fois l’objectif de muscler leurs services dans le numérique (développement d’applications back et front office, UX, CRM…).
Paul de Leusse est nommé au Comex d’Orange pour superviser le développement de ses services financiers sur mobile, Orange Bank et Orange Money. Directeur général de l’activité de gestion de fortune du Crédit Agricole, Crédit Agricole Indosuez Wealth, il avait longtemps été consultant chez Oliver Wyman et chez Bain (partner).
Bain organise le mercredi 13 juin à 19h une session de chat vidéo à destination de candidats intéressés par le cabinet. Plusieurs consultants expliqueront à des profils post école de commerce ou d’ingénieur l’intérêt du métier de consultant en stratégie et le type de missions qu’on y réalise. Inscription en ligne.
Elie Farah, entré en tant que manager depuis 2005 et nommé partner en 2010, succède à Bruno Saint-Florent à la tête de la practice services financiers d’Oliver Wyman, poste auquel ce dernier avait été nommé en 2012. Bruno Saint-Florent reste partner chez Oliver Wyman où il sera prochainement promu à d’autres fonctions. Après un passage à vide entre 2006 et 2011, Oliver Wyman s’est réaffirmé comme l’un des acteurs les plus solides sur le marché français et européen des services financiers.
Jérôme Fehrenbach, 48 ans, un ancien de Roland Berger où il s’occupait du secteur public et des utilities, succède à Patrice Tartanville à la tête du Conseil supérieur du notariat. Diplômé de HEC, de Sciences Po et de l’ENA, Jérôme Fehrenbach est entré à l’Inspection générale des finances à sa sortie de l’ENA en 1996 puis a occupé des fonctions à la Commission européenne et dans des cabinets ministériels. Il était secrétaire général de KPMG France depuis décembre 2015.
Dans son documentaire Les bonnes conditions la réalisatrice Julie Gavras a suivi huit adolescents issus du lycée Victor Duruy dans le 7e arrondissement de Paris, pendant 15 ans. Ils sont en seconde en 2003 lorsqu’elle commence à les suivre. Ils sont de jeunes actifs en 2016 lorsqu’elle achève son tournage. Parmi eux, une élève ingénieure qui commence sa carrière nulle part ailleurs qu’au Boston Consulting Group. Son appréciation de la vie de jeune consultant est conforme à l’a priori qu’on en a : des horaires très rudes mais une paie mirobolante et un accès ultra rapide à la propriété.
Paul-Louis Caylar, jusqu’ici Partner chez McKinsey & Company, devient general manager et chief operations officer de la start-up Everoad. Diplômé de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et de HEC Paris, Paul-Louis Caylar prendra dans un premier temps en charge les opérations, la cellule transport, l'équipe analytics, le customer success ainsi que la finance. Il rejoint une équipe de 53 personnes. Everoad, anciennement Convargo, est une entreprise créée en mai 2016 pour optimiser le marché du transport routier de marchandises, en mettant en relation expéditeurs et transporteurs en temps réel.
Un mouvement qui s'ajoute à deux autres départs récents au sein du bureau de Paris (ceux de Nathalie Wouters-Remy et Julie Verlingue). Trois élections de directeurs associés sont intervenues simultanément en février.
Le Boston Consulting Group (BCG) a annoncé le 22 mai la réélection de Rich Lesser en tant que Président Directeur Général pour un nouveau mandat de trois ans, entrant en vigueur le 1er octobre 2018. Rich Lesser est le sixième PDG de l’histoire du cabinet de conseil qui compte 16 000 salariés et 1100 directeurs associés.
800 millions de livres : c’est le montant total des économies que pourrait réaliser le gouvernement britannique selon les résultats d’une mission confiée à McKinsey par le Crown Commercial Service, agence publique chargée de veiller au bon usage des deniers du contribuable outre-Manche. Une chasse aux surcoûts conduite sur trois ans pour laquelle McKinsey a empoché 10 millions de livres.
Source : Spend Matters
Le rachat par Walmart de l’entreprise d’e-commerce indienne Flipkart passera par la case Bain. Le cabinet de conseil américain a été mandaté par le géant de la grande distribution pour l’intégration du leader des ventes en ligne en Inde, selon une information donnée le 24 avril par CNBC-TV18, la chaîne d’information business indienne. Le 9 mai, Walmart a confirmé l’acquisition de 77 % de Flipkart pour 16 milliards de dollars.
Seize secteurs, seize domaines de compétences, 7 500 partners et 1 000 clients interrogés : voilà en quelques chiffres le panel du dernier classement de Forbes sur le conseil aux États-Unis qui recense 229 sociétés différentes. Ce sont Bain et Deloitte Consulting qui apparaissent le plus fréquemment dans les réponses des sondés, interrogés au sujet des meilleurs consultants dans les trente-deux catégories du classement, juste devant McKinsey.
Lors de son audition devant le Parlement sud-africain le 16 novembre, David Fine, associé de McKinsey à Londres et ancien du bureau de Johannesburg, annonçait que McKinsey rembourserait les honoraires perçus par la firme lors d’une mission très critiquée pour le compte de l’énergéticien national Eskom.
Le très emblématique patron n’y va pas par quatre chemins pour tailler dans le nombre de prestataires qu’il juge exorbitant et à l’activité très majoritairement oisive chez Tesla. Début mai, il a annoncé que tout intervenant extérieur, dont plusieurs centaines de consultants, qui ne seraient pas cautionnés – individu par individu – par des salariés et non des seuls cadres, n’aurait plus accès ni au réseau ni au bâtiment de l’entreprise. « Il est temps de se défaire des sangsues », a écrit Elon Musk dans un mail interne cité par plusieurs médias américains.
Le 1er septembre 2016, un ancien senior executive d’Accenture, salarié depuis 1989, avait été débouté, en appel, de plusieurs de ses demandes vis-à-vis de son ancien employeur qui l’avait licencié le 4 mars 2009 pour insuffisance professionnelle. Un motif fallacieux selon l’ancien cadre pour qui ce licenciement est la conséquence d’une politique de progression des carrières jeuniste dissimulée par le principe du « up or out ». À chaque étape, seuls les meilleurs sont sélectionnés, les autres étant « invités » au départ. Un arrêt de la cour d’appel défavorable à l’ancien cadre a été cassé par la Cour de cassation dans un arrêt du 12 avril, renvoyant le dossier sur le fond devant la cour d’appel. Accenture demeure condamné à payer 260 000 euros à titre de dommages et intérêts.
Bain annonce l’arrivée de Paolo Bordogna, qui rejoint le bureau français depuis celui de Milan. Il vient renforcer le pôle de compétences services financiers ; pôle qu’il a dirigé dans la région EMEA de 2008 à 2011. Il est diplômé en génie électronique de l’École polytechnique de Milan et d’un MBA de la Wharton School de l’université de Pennsylvanie. Il a compté dans les rangs du BCG à Milan et à Paris pendant une quinzaine d’années.
Le fondateur du cabinet Alix Partners porte plainte – à titre personnel – contre McKinsey pour des pratiques commerciales jugées anticoncurrentielles qui auraient évincé Alix Partners hors de son marché historique du conseil en retournement, selon le texte de la plainte citée par plusieurs médias américains.
Un marché du retournement sur lequel McKinsey a généré 225 millions de dollars depuis la création d’une première filiale spécialisée en 2010 aux États-Unis, selon Jay Alix qui est aujourd’hui administrateur et actionnaire d’Alix Partners.
Dans sa plainte, il estime que McKinsey a « en toute connaissance de cause et intentionnellement soumis des déclarations fausses et prêtant à confusion sous serment » dans des affaires où le cabinet avait été embauché pour le retournement de sociétés en grandes difficultés et placées sous suivi judiciaire.
Pour Jay Alix, McKinsey a illégalement dissimulé ses relations avec de nombreuses parties prenantes dans ces différents dossiers de faillites où en théorie tous les professionnels (avocats, consultants…) mandatés doivent déclarer leurs relations d’affaires de manières à éviter tout conflit d’intérêt. « Si ces connexions avaient été connues, McKinsey aurait été écarté de ces dossiers », selon le texte de la plainte.
Autre motif de grief, une pratique de donnant-donnant instaurée par McKinsey qui aurait fait miroiter aux avocats spécialistes des faillites une mise en relation avec le puissant réseau de clients de Mckinsey, en échange du renvoi de leurs clients vers sa practice de retournement.
Toutes ces allégations sont vivement dénoncées par McKinsey dans un communiqué cité par la presse américaine.
Ce n’est pas la première escarmouche entre Alix Partners et McKinsey. Déjà en 2016, Dans l’État de Virginie, la justice avait été saisie par une société représentant Jay Alix afin de déterminer si McKinsey RTS (son activité de retournement) devait présenter la liste de ses clients qui pourraient être en conflit avec les procédures de retournement qu’il gère.
Finalement, McKinsey n’a pas rendu publique la liste de ses clients dans cette affaire. En effet, le juge a bien ordonné la divulgation d’informations de ce type, mais a décidé que cette liste resterait à la discrétion de la justice.