Tendances monde

Le Boston Consulting Group s’est doté d’une nouvelle expertise – de niche – avec l’arrivée comme senior advisor de Baptiste Carrière-Pradal, expert en matière de législation européenne concernant la durabilité, particulièrement dans les secteurs de la mode, du luxe et du sport.

+ 25 % en 2021, + 11 % en 2022 : après 2 années de très forte croissance, le géant du conseil américain marque le pas en 2023 avec un chiffre d’affaires en hausse de 5 % seulement, à 12,3 milliards de dollars. L’augmentation de ses effectifs se fait plus ténue également.

Denis Lafarge, associé de la pratique TMT Digital et Infrastructure en Europe de PMP Strategy, quitte Paris pour développer un bureau sur l’emblématique Park Avenue de New York, d’où il pilotera la région US.

Nouveau rebondissement pour le géant mondial du conseil, en Europe cette fois. McKinsey est en effet déstabilisé par une lettre anonyme supposée émaner d’anciens associés. Le point sur les faits.

Dans un communiqué de presse daté du 14 mars, Bain annonce avoir acquis PiperLab, un fournisseur européen de solutions d’intelligence artificielle (IA) et de machine learning (ML). La structure va être intégrée au pôle de compétences mondial Advanced Analytics du cabinet pour créer un hub régional EMEA.

Cette acquisition est présentée par McKinsey comme une opportunité d’élargir les capacités d’analyse comparative du cabinet. Objectif : augmenter la rapidité et la précision de ses analyses de coûts, dans le cadre de projets d’investissement d’envergure.

Selon le cabinet, seul un « groupe restreint » de salariés britanniques serait concerné. Illustration des tensions sur le marché du conseil en stratégie au Royaume-Uni ou événement isolé ?

L’écart salarial hommes-femmes au sein des MBB est au-dessus de la moyenne du secteur en Australie, et bien au-delà de la moyenne nationale, tous secteurs confondus.

Une formation initiale en relations internationales et business strategy, une expertise des questions économiques et financières développée au sein d’une ambassade, et l’univers du conseil en stratégie : quel est donc le fil rouge ? Exploration du parcours atypique de Jonathan Le Henry, qui pilote le développement des activités de Strategy& au Maghreb.

Le BCG et McKinsey font l’objet d’une enquête quant à leurs activités de conseil auprès du Fonds public d’investissement saoudien (PIF) dans l’univers du sport et dans d’autres secteurs d’activités aux États-Unis. Le Sénat les somme de partager des documents clés.

Une situation qui n’est pas inédite, comme l’indique le porte-parole américain de McKinsey ? 3 000 consultants de la firme ont été avertis de leurs « sous-performances ». Ils disposent d’un délai de 3 mois pour y remédier.

Annoncé le 9 février 2024, le rachat de la société de conseil Innopay, spécialiste des transactions numériques, permet au cabinet Oliver Wyman de renforcer son positionnement sur ce segment – et sur la practice Services financiers plus globalement.

En poste depuis 2021, sa réélection à la tête de la firme devait être une formalité. Elle aura finalement nécessité plusieurs tours de scrutin et fait planer le risque d’une nouvelle éviction à la fin du premier mandat, le même sort que celui réservé à son prédécesseur Kevin Sneader (qui a depuis quitté la firme).

« L’entreprise est aujourd’hui 50 % plus grande qu’il y a 3 ans », s’est félicité Nick Studer, le président et CEO d’Oliver Wyman à l’occasion de la publication des résultats 2023 du cabinet qui, pour la première fois, a passé les 3 milliards de chiffre d’affaires en 2023. Ce chiffre fait d’Oliver Wyman le principal challenger des MBB, mais encore loin derrière. Consultor a compilé les chiffres.

Un rappel d’impôts de 55 millions de dirhams (5 millions d’euros) : tel est le montant du redressement fiscal demandé par l’administration marocaine au bureau du Boston Consulting Group. Il est reproché au cabinet un usage indu d’un dispositif incitatif instauré par le Maroc visant à faire de Casablanca une place financière africaine de premier plan.

Le suffrage interne de la personne qui prendra les rênes de McKinsey ces trois prochaines années ira à son troisième et dernier tour. À la surprise générale, le patron actuel, Bob Sternfels, n’a pas réussi à rassembler 50% des voix des 750 seniors partners de la firme. Il est désormais en face-à-face avec Rodney Zemmel, le patron monde de McKinsey Digital.

Dans quelle entreprise travailler pour atteindre le sommet ? C’est à cette question que le magazine Time et Statista ont tâché de répondre en identifiant l’entreprise privée qui revient le plus souvent dans les CV de 2 000 personnalités du monde académique, de la sphère politique ou parmi les dirigeants d’entreprise. Sans surprise énorme, McKinsey, turbine archi élitiste bien connue, caracole en tête.

Le cabinet participe avec sa maison-mère Marsh McLennan à la création d’un mécanisme d’assurance des exports de blé. En ce sens, le CEO du cabinet, Nick Studer, s’est rendu à Kiev la semaine passée et a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Réduction d’effectifs, concentration du pouvoir de décision, vérification des clients… les sujets d’animosité des 750 seniors partners de la firme à l’endroit de leur primus inter pares sont nombreux. La réélection de Bob Sternfels devait être une formalité. Elle est beaucoup plus laborieuse que prévu et met en lumière plusieurs sujets de dissension.

La technologie développée par Intel au Boston Consulting Group pour permettre au cabinet de parcourir des décennies d’archives avec l’assistance d’une intelligence artificielle fait l’objet à présent de la création d’une société à part entière.