Australie, Nouvelle-Zélande : 4 licenciements au BCG pour harcèlement
Après McKinsey, au tour du Boston Consulting Group de laver son linge sale en public devant la commission d’enquête du parlement australien à la suite d’une polémique sur le recours aux consultants par le gouvernement.
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Anne Green, une managing director et senior partner pour le Boston Consulting Group en Australie, a fait savoir au parlement australien que le cabinet a licencié 4 des personnes qui collaboraient avec la société après qu’elles ont été visées par dix plaintes internes pour harcèlements (voir l’article de la presse locale).
« Nous n’utilisons pas de NDA (non disclosure agreements) en lien avec ces sujets. Utiliser des NDA pour pousser des victimes au silence : nous ne le ferons jamais », a ainsi déclaré la partner.
Ces déclarations intervenaient devant une commission parlementaire qui enquête en Australie sur d’éventuels conflits d’intérêts et errances éthiques dans les cabinets de conseil, à la suite d’un scandale entourant des données fiscales confidentielles du gouvernement rendues publiques par PwC.
En août, McKinsey s’était ainsi déjà livré à un exercice de transparence assez inédit, dans un courrier adressé à la commission des Finances et de l’Administration publique.
Le cabinet indiquait par exemple avoir enregistré 15 plaintes internes pour comportement professionnel inapproprié au cours des 5 dernières années.
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Opération transparence : interrogé par une commission d’enquête du parlement australien à la suite d’une polémique sur le recours aux consultants par le gouvernement, McKinsey a dû mettre la lumière sur plusieurs politiques RH internes sur lesquelles il n’est habituellement pas dissert, et révéler plusieurs cas de violations de son code de conduite interne.
Le BCG a, de son côté, détaillé de quelle manière il essaie de juguler des horaires de travail souvent excessifs. Le BCG compte 55 managing directors et partners et quelque 650 collaborateurs au total en Australie et en Nouvelle-Zélande.
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