
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
Après l’annonce d’Accenture qui renonce à ses « objectifs de DEI », le patron Monde de McKinsey réaffirme son engagement en faveur de la diversité tout en jouant sur les mots.
Dès le lendemain de son investiture du 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis d’Amérique a annoncé que les pays européens (tout comme la Chine, le Canada et le Mexique) pourraient être soumis à des droits de douane, déclarant ainsi : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc ils sont bons pour nos droits de douane. »
La période est aux révélations sur les investissements secrets de McKinsey ou de ses partners. En début de mois, le FT avait déjà mis en lumière la porosité des liens entre les activités de McKinsey Investment Office (MIO) et le cabinet de conseil en stratégie. Cette fois-ci, les Panama Papers révèlent l’existence d’investissements secrets de plusieurs partners ou ex-partners de McKinsey.
La commission en charge d’étudier les passages de hauts fonctionnaires anglais vers le privé a autorisé, lundi 20 juin, le recrutement de Mary Calam par McKinsey. La Britannique diplômée d’Oxford en 1990 était depuis 2013 directrice générale du département Crime and Police du Home Office, le ministère de l’Intérieur du Royaume-Uni. La commission a tout de même posé quelques restrictions au recrutement de Mary Calam par McKinsey. Elle ne pourra pas, pendant les deux premières années, faire de lobbying auprès du gouvernement britannique pour le compte de son nouvel employeur. Mary Calam devra également attendre un an avant de pouvoir conseiller McKinsey dans toute démarche commerciale ou mission pour le Home Office ou pour des clients sur des sujets liés à ses précédentes attributions.
Source : civilserviceworld.com
Le mois dernier, la presse locale révélait que McKinsey n’aurait jamais livré son étude à HKND sur la faisabilité d’un nouveau canal dans le pays. En cause, le défaut de paiement des missions du consultant par HKND, information que McKinsey n’avait ni infirmée, ni confirmée.
Un mois plus tard, HKND dément. Des représentants de la société affirment avoir reçu l’étude. Ils affirment même continuer à travailler régulièrement avec McKinsey.
Difficile dans ce contexte de distinguer le vrai du faux. Le gouvernement n’a toujours pas diffusé l’étude, alors qu’il avait promis il y a déjà deux ans de la rendre publique. Par ailleurs, HKND a besoin de cette étude. Celle-ci doit crédibiliser son projet de canal et attirer les investisseurs, pour le moins frileux pour l’instant.
Source : Confidencial
Roland Berger et Le Parisien-Les Échos, branche média du groupe LVMH, ont annoncé vendredi 17 juin la création d’une nouvelle offre commune de « Media for Equity » en France. Les deux firmes ont créé une entreprise, dont le nom n’est pas encore connu, afin d’investir le marché des start-up. Celle-ci devrait offrir des prestations de publicité et de conseil à prix préférentiels en échange de parts dans des start-up. Les prestations ne seront pas gratuites pour autant, les ristournes tournant entre 20 et 80 % du prix habituel, des « cadeaux » évalués entre 300 k€ et 1 million d’euros pour chaque start-up. Afin de lancer l’activité, les deux groupes investiront ainsi 15 millions d’euros sous la forme de prestations. À terme, la nouvelle société devrait ouvrir son capital à d’autres partenaires, afin d’enrichir l’offre pour les start-up.
A.T. Kearney en Allemagne a annoncé la semaine dernière la fermeture de son bureau de Francfort. Les équipes rejoindront leurs collègues de Düsseldorf. A.T. Kearney conservera également ses bureaux de Berlin, Munich et Stuttgart.
Officiellement, cette décision vise à regrouper les équipes dans le nouveau concept de bureau installé à Düsseldorf. Dans les faits, il pourrait en fait s’agir d’une mesure d’austérité liée à la baisse de l’activité du conseil à Francfort.
Ce sera la dernière annonce importante faite par le patron d’A.T. Kearney en Allemagne, Martin Sonnenschein, celui-ci étant promu prochainement à la tête de la zone Europe Centrale (Allemagne, Suisse et Autriche). Il sera remplacé pour diriger l’Allemagne par Martin Eisenhut, arrivé il y a moins d’un an en provenance de Roland Berger.
Source : Manager Magazin
La start-up allemande Celonis a réussi mercredi 8 juin l'une des plus importantes levées de fonds de ces deux dernières années en Europe, en attirant pour 27,5 millions d'euros d'investissements. L'entreprise munichoise ambitionne de faire économiser à ses clients les honoraires de conseil grâce à un logiciel d'amélioration des processus. Pour ce faire, le software analyse un maximum de données de l'entreprise et propose une image en temps réelle de l'activité, des interactions entre ses différents pôles ou encore des temps de réalisation des différentes tâches. L'un des fondateurs assure ainsi pouvoir éviter à ses clients 'de dépenser des millions auprès de McKinsey' en automatisant la détection des points d'améliorations.
L'entreprise emploie environ 80 salariés à Munich, Palo Alto et aux Pays-Bas. Sa solution a convaincu plusieurs grands noms, tels que Siemens, Bayer, Nestlé ou Vodafone. SAP l'a également intégré à l'une de ses offres, et à en juger par la présentation qui en est faite, le produit est alléchant mais devrait davantage concurrencer les consultants en organisation que les purs stratèges.
Source : Bloomberg
Yannig Gourmelon, diplômé de l'IEP Paris en 1995, est revenu chez Roland Berger en avril dernier. C'est un retour au source pour ce spécialiste de l'Asie, qui avait quitté Roland Berger en 2014 pour rejoindre l'agence Fred & Farid en septembre 2014 au poste de COO. Finalement, l'expérience a fait long feu et Yannig Gourmelon rejoint le bureau parisien de Roland Berger où il se consacrera plus particulièrement au marché chinois et à la practice Utilities & Civil Economics. Pendant sa parenthèse Fred & Farid, Yannig Gourmelon n'avait pas tout à fait coupé les ponts avec Roland Berger, puisqu'il était resté Senior Advisor du cabinet de conseil.
Chaque année, Oliver Wyman en France organise Start Here, un programme destiné aux étudiants d'écoles d'ingénieur. Sur la base d'un concours (CV, études de case et tests), le cabinet a sélectionné 14 étudiants en mars dernier, dans le cadre du salon France-Amériques. L'initiative n'a rien d'exceptionnel, les cabinets de conseil ayant presque tous développé de tels programmes.
La spécificité de Start Here, c'est que les petits plats français sont mis dans de très grands plats états-uniens. Les 14 élus ont en effet pu passer un week-end entier avec les équipes d'Oliver Wyman à New-York. De quoi découvrir le métier, avec un petit air d'American Dream pour relever le tout.
Bain & Company a fêté le dimanche 5 juin, à l'occasion de la journée mondiale pour l'environnement, ses cinq ans en tant qu'entreprise CarbonNeutral®. Pour atteindre cet objectif, Bain a mis en place des Green Teams à travers le globe. Elles ont travaillé à minimiser au maximum l'empreinte carbone du cabinet en diminuant le nombre d'impressions, en investissant dans des appareils moins polluant ou encore en favorisant les téléconférences. Pour contre-balancer la partie non réductible de ses émissions de carbone, le cabinet de conseil en stratégie a également soutenu vingt-deux initiatives environnementales dans huit pays différents.
La presse argentine a révélé l'embauche de McKinsey par le ministère des télécommunications argentin, malgré les démentis initiaux du ministre lui-même. L'administration a finalement consenti à avouer une collaboration avec McKinsey. Selon les officiels, la mission se bornerait à accompagner une agence gouvernementale, l'ARSAT, dans sa communication. La presse argentine met en doute cette version. Elle a pu mettre la main sur la proposition de collaboration de McKinsey, présentée début mars au ministre. Dans ce document, McKinsey prévoit de travailler bien plus largement et se donne pour objectif de définir un nouveau cadre réglementaire autour des NTIC. Pour cette mission, le cabinet de conseil en stratégie aurait prévu seize semaines de travail pour une facture totale de 875 000 dollars.
Source : Pagina12
Glassdoor a révélé son classement des meilleurs CEO aux Etats-Unis. Comme chaque année, le site internet a demandé à ses utilisateurs de noter leur propre patron. A ce petit jeu, c'est Bob Bechek, le patron mondial de Bain & Company, qui remporte la palme. Il reçoit le score sans appel de 99% d'opinion favorable. Bob Bechek n'est pas le seul à obtenir un tel score de république bananière. Deux autres CEO obtiennent 99% d'opinion favorable : Scott Scherr, patron d'Ultimate Software, et Dominic Barton, patron mondial de McKinsey. Ce dernier est classé troisième, sans que l'on sache comment s'est fait la différence entre les trois patrons à 99% d'opinion favorable.
Oliver Wyman a annoncé, mercredi 1er juin, la nomination de Francis Le Cam au poste de senior advisor. Francis Le Cam, HEC 1970, a mené presque toute sa carrière dans l’industrie agroalimentaire. Passé par Procter&Gamble et Danone, il avait rejoint le Groupe Bel en 1995. En 2003, il avait pris la vice-présidence du Groupe Bel et la direction générale de Bel Europe avant d’être nommé, en 2012, directeur général délégué du groupe en charge des opérations, poste qu’il a quitté en 2015.
Source : CBNews
Kea & Partners est arrivé troisième ex aequo du classement HappyAtWork for starters dans la catégorie des entreprises de moins de 5 000 salariés. Le classement, réalisé par meilleures-entreprises.com en partenariat avec Les Echos.fr, est établi sur la base de questionnaires envoyés aux collaborateurs de chaque entreprise participante. Chaque entreprise est évaluée sur six dimensions : le développement professionnel, l'environnement de travail stimulant, le management, la reconnaissance/motivation, la fierté et le plaisir.
Une belle récompense pour le cabinet de conseil qui fête ses quinze ans.
Selon des informations parues dans la presse marocaine, McKinsey serait sur le point de signer un contrat avec la région du Souss au Maroc. Le conseil régional souhaite que le cabinet étudie les différentes opportunités de développement pour la région. Celle-ci fait déjà l’objet d’un plan de développement, initié en 2004. Mais celui-ci ne donne pas entière satisfaction et McKinsey devrait bientôt être chargé de le réorienter. La mission, d’une durée de cinq mois, serait facturée 7 millions de dirhams marocains (plus de 640 000 euros).
Source : 360.ma
Le bureau milanais du BCG a fêté ses 30 ans, dimanche 29 mai. À cette occasion, le Boston Consulting Group a réuni cent des meilleurs étudiants du pays. Ils ont notamment pu écouter les conférences d’importantes personnalités, au premier rang desquelles le Premier ministre, Matteo Renzi. En parallèle, le cabinet a inauguré une exposition photo sur sa terrasse, retraçant trente ans de présence dans le pays. En trois décennies, les plus grands dirigeants se sont succédé sur la terrasse, mais aussi, et plus étonnant, des pop stars comme les Beatles.
Source : Ansa.it
Le Koweït a fait appel à Oliver Wyman pour élaborer sa stratégie de dette. Le pays, à l’instar des autres pays du Golfe, cherche à compenser la chute du prix du pétrole, qui a creusé de plus de 26 millions de dollars son budget prévisionnel. Le Koweït, après avoir testé le marché local, a décidé de se lancer sur le marché obligataire mondial. Les termes de la mission d’Oliver Wyman restent inconnus, tout comme le calendrier prévisionnel d’émission des obligations, la réflexion viendrait à peine de débuter.
Source : Bloomberg
Le Financial Times a lâché, dimanche 5 juin, une véritable bombe pour McKinsey. Le journal révèle en effet que les lignes de démarcation entre le cabinet et son fond d'investissement, McKinsey Investment Office (MIO), ne sont pas si claires et encore moins étanches. En effet, le board de MIO est constitué en partie d'actuel Senior Partners de la firme, encore actifs chez les clients. De quoi soulever de sérieuses questions quant à d'éventuels conflits d'intérêt, d'autant plus que les statuts du MIO prévoient expressément qu'il ne s'interdit pas d'investir dans des clients de la maison mère.
McKinsey a été choisi pour accompagner TAFE NSW en vue de sa prochaine reprise par l’État fédéral australien. Jusqu’à présent, chaque État gérait la formation professionnelle de façon autonome, via un organisme appelé TAFE. En février dernier, l’État fédéral a annoncé nationaliser cette responsabilité et fusionner les différents TAFE à compter d’août 2018.
TAFE NSW, pour New South Wales (Nouvelle-Galles du Sud), est le plus important prestataire de formation professionnelle du pays. Il a annoncé fin mai faire appel à McKinsey pour l’accompagner dans sa transformation et dans le transfert de ses activités à l’État fédéral. La mission, qui doit durer deux ans, sera facturée 1,65 million de dollars australiens (un peu plus de 1 million d’euros).
Source: The Sydney Morning Herald
Le BCG a lancé une toute nouvelle application à destination de ses collaborateurs. MyBCGTrip, d’ores et déjà mise à disposition de l’ensemble des plus de 80 bureaux du cabinet, doit permettre à chaque consultant d’accéder en un clin d’œil aux différentes informations liées à son voyage d’affaires (durée, escale, horaires...). Le consultant pourra également directement enregistrer son vol via MyBCGTrip.
L’application a été développée par la société Amadeus. Son design a été imaginé par l’équipe Global Travel du Boston Consulting Group.
À lire l’actualité des dernières semaines, on pourrait croire qu’Oliver Wyman fait office de pépinière d’entreprise. Après le consultant qui profite d’un arrêt maladie pour poser les bases de sa start-up, la presse anglaise fait cette fois le portrait d’une ancienne collaboratrice d’Oliver Wyman qui a mûri son projet au fil de ses déplacements professionnels.
En 2013, Yulia Rorstrom quitte le conseil pour lancer à Londres une chaîne de salon « blow-dry » (des coiffeurs qui ne font ni coupe de cheveux ni couleur – des salons de coiffure au sens strict). Elle est pourtant loin du milieu, elle qui travaille pour des clients de la finance. Elle a eu cette idée lorsqu’elle sillonnait le monde pour le compte d’Oliver Wyman. Aux États-Unis et au Japon, elle découvre un concept alors inconnu à Londres et décide de se lancer. Grâce à son expérience de consultante, elle quitte la finance pour le business capillaire. Qui aurait parié que le futur Franck Provost sortirait de la City?
Source : EveningStandard