
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
Après l’annonce d’Accenture qui renonce à ses « objectifs de DEI », le patron Monde de McKinsey réaffirme son engagement en faveur de la diversité tout en jouant sur les mots.
Dès le lendemain de son investiture du 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis d’Amérique a annoncé que les pays européens (tout comme la Chine, le Canada et le Mexique) pourraient être soumis à des droits de douane, déclarant ainsi : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc ils sont bons pour nos droits de douane. »
La société italienne éditrice de l'application Qurami - une application qui fait la queue à la place du consommateur - a annoncé mercredi 27 juillet une levée de fonds significative auprès du fonds d'investissement R204 Partners dirigé par deux Partners de Bain & Company, Duilio Matrullo and Roberto Folli. La start-up anticipe des synergies de compétences avec ses investisseurs au moment où elle construit son plan de développement.
Qurami, déjà présente en Italie et en Angleterre, compte investir de nouveaux marchés dans les deux ans grâce à l’investissement de Bain. La priorité va pour l’instant à l’Espagne et aux États-Unis.
L.E.K. Consulting a embauché en externe son nouveau managing director pour son bureau de Tokyo, en la personne de Junsuke Usami. Le Japonais, titulaire d’un master in Public Policy d’Harvard, a plus de trente ans d’expérience, essentiellement dans le conseil et l’industrie du retail, dont treize années passées au BCG, qu’il a quitté en 2008 alors qu’il en était partner à Tokyo. Il avait alors pris la direction pour trois ans de Sigmaxyz, un cabinet de conseil notamment créé par la Mitsubishi Corporation.
Le Korea Times, quotidien sud-coréen, s’interroge dans un article paru le 26 juillet sur la pertinence pour les entreprises nationales de payer encore des honoraires élevés à McKinsey. Le journal étaye ses doutes avec trois exemples pour le moins dérangeants pour le cabinet.
Premier accroc au tableau du consultant, ses conseils à l’ancien vice-président de LG Electronics. McKinsey lui aurait en effet conseillé par le passé de ne pas trop s’attarder sur les smartphones et de se concentrer sur les « feature phones ». Pendant ses années de consulting auprès de LG Electronics, le cabinet aurait empoché pour 30 millions de dollars d’honoraires par an. Depuis, le vice-président a perdu son poste, face à l’explosion du marché des smartphones et la mort des feature phones.
Le Korea Times met en avant deux autres exemples : Doosan Group et Samsung Life. Au premier, McKinsey a conseillé un très grand nombre d’acquisitions. Il en a résulté un manque cruel de cash-flow et la nécessité pour Doosan Group de licencier en masse. Au second, Samsung Life, McKinsey a recommandé, en 1981, de diviser par deux sa force de vente, la société passant de 60 000 à 35 000 vendeurs. Ces mesures n’ont pas empêché la société de continuer à souffrir. Pour l’un de ses anciens directeurs, Samsung Life subit encore aujourd’hui les conséquences de ces suppressions massives de postes.
L’article du Korea Times, clairement à charge, pose ainsi la question de l’intérêt pour les entreprises sud-coréennes de payer de tels honoraires. Mais les exemples pris, s’ils sont marquants, ne représentent que trois revers en plus de trente ans.
Le BCG a annoncé fin juin la fusion de ses deux bureaux de Boston. Le cabinet va réunir les 700 personnes qu’il emploie à Boston – en grande partie des ressources dédiées au groupe – en un seul et même bâtiment à partir de juin 2018. Le cabinet occupera plus de 18 000 m² (200 000 square feet) du tout nouveau bâtiment de la zone portuaire. Une belle adresse, mais moins prestigieuse que les actuelles Exchange Square (quartier historique et financier) et Beacon Street (quartier bourgeois parmi les plus chers de la ville).
Selon Glassdoor, Roland Berger est l'entreprise qui paie le mieux en moyenne ses salariés en Allemagne. Le salaire médian au sein du cabinet outre-Rhin est de 80 720 €, autant que Siemens, premier ex-aequo. Derrière Roland Berger, on retrouve des noms attendus : BASF, Bosch, ou encore Commerzbank. Roland Berger est ainsi le seul représentant du monde du conseil dans ce Top 10 où toutes les entreprises ont leur siège en allemagne.
Le BCG a trouvé son nouveau General Counsel en la personne d'Ulrike Schwarz-Runer. Elle remplace Jeremy Barton, parti fin octobre 2015 pour KPMG. Ulrike Schwarz-Runer est une spécialiste de la corporate gouvernance et des M&A. Elle a notamment travaillé pour Goldman Sachs pendant six ans. Depuis le 1er juillet, elle est membre du comité exécutif du BCG et reporte directement au CEO, Rich Lesser.
Source : The lawyer
Roland Berger a été engagé par la fondation de la Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT) pour étudier l’entrepreneuriat dans le pays. Le rapport a été rédigé sur la base d’une trentaine d’entretiens – en plus du benchmark international proposé par Roland Berger. Le document a surtout servi à lancer le premier « Club des entrepreneurs » de la fondation en Tunisie. Pour le cabinet de conseil en stratégie, c’était également une belle occasion de se positionner en partenaire des entrepreneurs tunisiens.
Source : Il Boursa
L’entité chargée de gérer les investissements de la région de Victoria (Australie), la Victorian Fund Management Corporation (VFMC), s’est alloué les services de McKinsey pour revoir sa stratégie d’investissement. Le cabinet devra aider VFMC et ses 47 milliards de dollars australiens sous gestion à faire face aux turbulences actuelles traversées par les marchés. Pour cette mission, la facture de McKinsey devrait s’élever à près de 2 millions de dollars australiens.
Source : The Australian
La nouvelle direction de la Caixa Geral de Depósitos, propriété de l’État portugais et deuxième banque du pays, a embauché McKinsey pour l’aider dans la restructuration de la société. Le cabinet devrait être payé autour de 300 000 euros par mois, sans que l’on sache encore combien de temps cette restructuration devrait durer – le journal Económico parle d’au moins deux mois. Toutefois, la mission devra attendre que la nouvelle équipe de direction prenne ses fonctions. Sa nomination officielle, validée par le gouvernement, attend toujours l’aval de la BCE.
Roland Berger a nommé, samedi 9 juillet, neuf nouveaux partners. Six d’entre eux exercent en Allemagne, un à Amsterdam et deux autres au Japon. Ces promotions concernent tout type de practices et de secteurs.
Par ailleurs, Roland Berger a promu cinq partners au poste de seniors partners – un en Suisse, un en Allemagne et, comme nous vous l’annoncions hier, trois à Paris.
Source : Communiqué de presse Roland Berger
Roland Berger a annoncé, samedi 9 juillet, la promotion de trois de ses partners du bureau de Paris au niveau de senior partner.
Sébastien Amichi est un des partners du centre de compétence parisien Automotive & Operations Strategy. Après Arthur D. Little, il avait rejoint Roland Berger en janvier 2007 et avait été promu partner en 2011. Sébastien Amichi a fait la presque totalité de sa carrière en cabinet de conseil. Diplômé de la Sorbonne et titulaire d’un MBA de la Warwick University (UK), Sébastien Amichi a également enseigné à HEC et à l’ESSEC.
Anne Bioulac a intégré Roland Berger en 2006 et a été nommée partner en 2012. Depuis lors, elle est active principalement sur les problématiques de digitalisation et est l’une des championnes de la plateforme maison Terra Numerita. Anne Bioulac, Télécom Paris (1995), a fait l’ensemble de sa carrière dans le conseil en stratégie. Elle a d’abord travaillé pour Bossard Consultant jusqu’en 2002 avant de rejoindre Oliver Wyman de 2002 à 2006. Anne Bioulac est principalement intervenue auprès de clients des télécoms, des médias et des technologies.
Didier Bréchimier est un spécialiste du secteur aéronautique et codirige la practice mondiale sur ce sujet chez Roland Berger. Il est également le leader du centre de compétences parisien Transportation depuis 2012, moment de sa promotion au niveau de partner. Il était entré au chez RB en 2006 après six ans chez KPMG. Diplômé de l’ESTACA (1994) et d’un MBA de l’IAE de Paris (2000), il avait débuté sa carrière chez British Airways.
KPMG, PwC et Deloitte n'auront pas réussi à faire annuler le contrat faramineux du BCG avec le Pentagone. Les trois cabinets d'audit avaient demandé l'annulation d'une procédure d'appel d'offre remportée par le BCG auprès du département de la défense pour diminuer ses coûts.
Les trois perdants ont saisi la justice américaine estimant que le BCG n'avait pas suivi la procédure régulière d'appel d'offre, notamment en s'associant à EY pour réaliser une partie des tâches. La cour a en effet reconnu que le BCG avait quelques peu dérogé aux termes initiaux de l'appel d'offre. Toutefois, les lois ayant été respecté et la décision du Pentagone ayant été justifié, le contrat a été jugé valable et les trois requérants déboutés. Le BCG pourra lui partager avec son partenaire, EY, un beau gâteau à 100 millions de dollars.
Source : Law360
Kea & Partners a annoncé début juillet la nomination de deux nouveaux Senior Partners, tous les deux présents depuis plus de dix ans au sein du cabinet.
Christophe Burtin, diplômé d'AgroParisTech (1992) et entré chez Kea en 2001, co-anime la practice Marques & Enseignes. Il intervient plus particulièrement dans la reconfiguration des filières alimentaires. Avant de rejoindre Kea, il avait exercé deux ans en hypermarché (Auchan) et six ans au sein de Bossard Consulting. A la ville, Christophe Burtin est également l'un des propriétaires du Merle moqueur, chaîne de librairie bien connue des habitants de l'Est parisien.
Jérôme Julia (HEC - 1993) a rejoint Kea & Partners en 2004 après des expériences chez l'Oréal et PwC. Il co-anime la practice Stratégie & Croissance du cabinet et intervient principalement sur des questions de gouvernance, de différenciation et de personnalité des entreprises. Jérôme Julia est un spécialiste des questions d'actifs immatériels des sociétés, sujet qu'il enseigne à HEC.
McKinsey s’apprête à recruter une retraitée. Maya DiRado, une Américaine diplômée de Stanford, rejoindra cet automne les rangs de « The Firm ». Avant de se lancer dans le conseil, elle doit d’abord mettre un terme à une autre carrière, cet été, dans les bassins olympiques de Rio. La jeune femme, 23 ans, participera à ses premiers et derniers Jeux olympiques. Elle représentera les USA en natation, dans la course du 400 m quatre nages. Jusqu’à présent, elle ne nageait qu’à un niveau universitaire et n’avait jamais atteint ce stade d’une compétition internationale. Mais cette année, elle a passé un nouveau cap dans ses performances. Selon l’intéressée, c’est justement la perspective de la fin de sa carrière sportive qui lui a permis de nager à un tel niveau et de se qualifier pour la compétition reine. Après les JO, elle tournera la page et rejoindra McKinsey, peut-être une médaille autour du cou.
Source : Washington Post
McKinsey s’est associé à Google et Rocket Internet pour lancer un nouveau programme de récompense et de soutien aux start-up européennes, le Digital Top 50 Awards. Les prix, qui seront remis fin novembre à l’occasion du Slush 2016 à Helsinki, récompenseront une société dans chacune des cinq catégories (Top B2B Start-up, Top B2C Start-up, Top B2B Scale-up, Top B2C Scale-up et Tech for Social Impact). Chaque vainqueur recevra 50 000 € et des conseils de la part de McKinsey, Google et Rocket Internet ainsi que de l’INSEAD, partenaire académique. Les finalistes malheureux – dix par catégorie – n’auront pas pour autant tout perdu puisque leurs noms seront diffusés sous le label Digital Top 50 Awards.
Source : Techcrunch
John Thomas, l’actuel manager de la practice globale aviation de L.E.K., patron du cabinet pour la région Asie-Pacifique et membre de l’équipe de direction mondiale, a été nommé numéro 2 de Virgin Australia Airlines. John Thomas, diplômé d’un MBA de l’INSEAD, a vingt-cinq ans d’expérience dans le conseil chez Booz Allen Hamilton et L.E.K..
John Thomas, en tant que numéro 2 de la société est le successeur naturel de son actuel CEO, John Borghetti. Cette nomination est un véritable camouflet pour le comité de direction de la compagnie. En effet, les anciens numéros 2 du CEO, à savoir le COO, le chief commercial officer et le chief customer officer, reporteront désormais à John Thomas.
Source : The Australian
Advancy annonce deux promotions internes et revoit à la hausse ses objectifs de recrutement.
Benjamin Maupetit est promu VP et managing partner d’Advancy Chine. Le cabinet de conseil précise que cette promotion récompense la « carrière éclair d’un individu particulièrement talentueux ». Benjamin Maupetit, diplômé de Centrale Paris en 2008, a intégré Advancy dès 2009, après un passage au « Center for Transportation & Logistics » du MIT.
Stepan Wildt, principal à Paris, est également promu VP. Il sera responsable de développer les relations internationales avec les fonds d’investissement. Stepan Wildt, d’origine tchèque a été diplômé de l’ESSEC en 2003. Il a rejoint Advancy en 2007, après quatre années passées au BCG.
Par ailleurs, Advancy revoit ses prévisions de recrutement à la hausse. Le cabinet de conseil prévoit d’intégrer quarante nouveaux collaborateurs cette année et annonce en avoir déjà recruté vingt. Advancy continue ainsi une croissance soutenue, après avoir embauché trente consultants en 2015.
Il s’en est fallu de peu pour que McKinsey soit obligé de dévoiler à la concurrence le nom de ses clients. En effet, comme nous vous l’apprenions le mois dernier, plusieurs affaires sont en cours aux USA pour savoir si oui ou non il pourrait y avoir un conflit d’intérêts entre l’activité de conseil et l’activité de McKinsey RTS. Or cette semaine, on a su que Jay Alix, le fondateur d’AlixPartners, serait cité au moins dans une affaire de ce type.
Dans l’État de Virginie, la justice a été saisie afin de déterminer si McKinsey RTS devait présenter la liste de ses clients qui pourraient être en conflit avec les procédures de retournement qu’il gère. À l’origine de la demande, on retrouve la société Mar-Bow Value Partners, créancier du client de McKinsey RTS. Or la société représente les intérêts d’un seul homme, Jay Alix, le fondateur d’AlixPartners. Selon AlixPartners, il s’agit d’une initiative indépendante de son fondateur, toujours actif au sein de la compagnie. Chez McKinsey, l’explication ne convainc pas, jusqu’à faire sortir l’Américain de sa réserve habituelle. Le cabinet de conseil a déclaré que « les prétendues inquiétudes d’AlixPartners pour “l’intégrité” du système de faillite sont totalement déloyales ».
Finalement, McKinsey n’a pas rendu publique la liste de ses clients dans cette affaire. En effet, le juge a bien ordonné la divulgation d’informations de ce type, mais a décidé qu’il serait le seul à pouvoir les consulter.
Source : Bloomberg
L’assemblée générale de Consult’in France (ex-Syntec Conseil en Management) a élu, mardi 28 juin, un nouveau bureau pour trois ans. Hervé Baculard (Kea Partners), après deux mandats à la présidence, laisse sa place à Rémi Legrand (Eurogroup Consulting France). Le reste du bureau est composé d’une trésorière (Valérie Ader – Colombus Consuting) et de quatre vice-présidents (Olivier Marchal – Bain & Company ; Matthieu Courtecuisse – Sia Partners ; Patrick Ferraris – Capgemini Consulting ; Laurence Sauder – IFAS).
Source : Consult'in France
La société Autoroutes du Maroc est en pleine restructuration. Elle profite notamment d’un plan de départ conséquent (100 postes sur 540) pour moderniser son activité. Elle a ainsi fait appel à McKinsey pour l’aider à industrialiser ses opérations et intégrer de nouveaux métiers. D’après le magazine Telquel, le cabinet aurait déjà fait un diagnostic après un mois de mission. Il doit désormais le présenter au conseil d’administration avant de l’accompagner dans la solution choisie.
Aucune information n’a filtré sur la durée totale de la mission ou le montant des honoraires versés. Selon Telquel, Autoroutes du Maroc souhaite notamment se lancer dans de nouveaux métiers, comme la régulation du trafic par caméra, pour ensuite partir à l’assaut du marché africain.