
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Deux hauts dirigeants du cabinet se retirent de leurs fonctions de direction, alors que l’ONG Save The Children et le Programme alimentaire mondial suspendent leurs partenariats historiques avec le cabinet ou songent à le faire.
Plus de 12 consultants ont travaillé sur la création et le déploiement de la très controversée Gaza Humanitarian Foundation. Ils ont aussi réalisé des modélisations financières de scénarios de reconstruction incluant le départ de 25 % de la population hors de Gaza.
La réponse de Siméo Pont, co-auteur de l’étude « La fabrique du risque. Les entreprises face à la doxa géopolitique » de l’IFRI.
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Bain & Company a officialisé la création d'une practice Advanced Analytics en nommant son patron, l'Américain Chris Brahm. Bain était, comme ses concurrents, déjà très actif en la matière. La nouveauté, c'est que l'on ne parle plus de Advanced Analytics Group mais bien d'une practice mondiale.
Chris Brahm, est basé à San Francisco. En tant que leader de la practice Technology pour l'Amérique du Nord, il a très tôt participé à quelques missions emblématiques en matière de data analyse. Sans quitter Bain, pour lequel il travaille depuis 1987, il a également cofondé VoloMetrix, société de 'people analytics' rachetée par Microsoft en 2015. D'après le site internet de VoloMetrix, il en serait d'ailleurs toujours le président du conseil d'administration.
Source : Bain
Le maire de Londres, Sadiq Khan, a officiellement créé lundi 28 novembre un panel de seize experts chargés de conseiller l’édile sur l’avenir des tech dans la mégalopole. D’après Sky News, McKinsey aurait sa place au sein du groupe d’experts. Sadiq Khan devrait en effet y nommer Vivian Hunt, la managing partner de McKinsey au UK et en Irlande. Elle sera accompagnée de dirigeants de grandes entreprises des NTIC, d’entrepreneurs et de représentants de la City.
Le gouvernement sud-africain a annoncé, lundi 21 novembre, faire appel à Bain & Company pour l’aider à redresser les trois compagnies aériennes publiques du pays. Le cabinet américain sera associé au Sud-Africain Abacus Advisory pour restructurer trois entreprises en perdition. South African Airways et South African Express survivent depuis plusieurs années uniquement sous perfusion de l’État. La troisième, la low cost Mango Airlines, a quant à elle annoncé 2,6 millions de dollars de pertes pour le dernier exercice fiscal.
La mission de Bain et d’Abacus Advisory s’avère critique pour l’État sud-africain. Différentes agences de notation ont expressément pointé les situations financières des compagnies aériennes publiques comme des éléments à risque pour la dette sud-africaine.
Source : https://www.bloomberg.com
Roland Berger ne sort plus de sa crise de gouvernance. Consultor sait, de source sûre, que le bureau parisien connaît de nouveaux remous.
Tout d’abord, nous apprenons le départ de Benjamin Entraygues, un senior partner historique du bureau. C’est tout un symbole qui part à la concurrence. Le patron de la practice private equity était entré au service du cabinet allemand en 2000, dès sa sortie de l’ESSEC, après y avoir effectué un stage. Benjamin Entraygues est une figure forte du bureau parisien, il a été l’un des acteurs de sa croissance dans les années deux mille.
L’autre information, c’est la reprise en main des affaires parisiennes par Charles-Édouard Bouée. Le patron mondial prend les rênes du bureau français en lieu et place de Michel Jacob, qui reste senior partner et membre du board du cabinet de conseil en stratégie.
L.E.K. Consulting a annoncé le recrutement de deux nouveaux partners en Europe.
Jean-Christophe Coulot a rejoint le bureau parisien, en provenance d’Alvarez & Marsal. Ce diplômé de l’EDHEC (1983) fait son entrée dans le conseil en stratégie après avoir écumé les Big Four (Deloitte, PwC et KPMG) et œuvré dans différentes industries (BNP, Lagardère et Veolia). D’après le communiqué de L.E.K., il devrait jouer un rôle important au sein de la practice européenne industrie en se focalisant plus particulièrement sur les clients energy & environment.
La deuxième nomination est celle de l’Allemand Christian Seiffert, passé par Monitor Deloitte (2000 à 2012) et qui était depuis 2012 le managing director du cabinet inVentiv Health Consulting. Il partagera son temps entre Londres et Munich et sera l’un des leaders de la practice européenne life sciences.
Alors que le souverain marocain Mohamed VI est en pleine tournée africaine, l’agence Maroc Export dirigée par Zahra Maafiri a fait une annonce de circonstance. Elle a officiellement demandé à Monitor Deloitte de lui fournir une étude sur les exports du BTP en Afrique francophone. La mission sera rémunérée 1,8 million de dirhams (168 k€).
Elle succède à une mission confiée au cabinet de conseil en stratégie, en juillet dernier, sur les principaux freins à la commercialisation des produits des secteurs du textile, du cuir et de la pharmacie sur le marché russe rémunérée elle1,5 million de dirhams (150k€).
Source : Africa Intelligence et le360.ma
La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) a publié au BOAMP début octobre le résultat de sa consultation lancée en février dernier sur des prestations de conseil et d'études stratégiques. Elle communique ainsi la liste des prestataires sélectionnés sur chacun des treize lots. Les équipes de la CDC pourront, le moment venu, piocher dans cette liste pour être accompagnées sur les divers sujets dans la limite des budgets prévus. Au total, la CDC prévoit une enveloppe de 21 millions d’euros de prestations sur les 24 prochains mois.
Exception faite des équipes conseil des Big Four, bien positionnés sur les différents lots, les cabinets de conseil suivants tirent leur épingle du jeu :
Un grand absent, Bain & Company, qui n'a été retenu sur aucun lot.
Le bureau parisien d’A.T. Kearney accueille ce vendredi 18 novembre la finale européenne du Global Prize 2016. Pour la vingtième année consécutive, le cabinet organise un concours de résolution de cas entre les meilleurs MBA américains et européens.
Neuf écoles participent à la compétition : HEC, INSEAD, LBS et Bocconi du côté du Vieux Continent ; Booth, Columbia, Kellog, Ross et Rotman pour le Nouveau Monde. Chaque zone géographique fera sa finale de son côté. En fin de journée, l’équipe qui aura décroché le titre européen pourra défendre sa place par vidéo face à l’équipe américaine finaliste. Au final, Le Global Prize 2016 reviendra aux étudiants ayant apporté « avec le plus de passion et de conviction la proposition la plus innovante ».
Air India fera bientôt le bonheur d’un cabinet de conseil en stratégie. La compagnie a d’ores et déjà annoncé sa volonté de faire appel aux services d’un cabinet pour élaborer sa stratégie à court et long terme. Pour la première fois depuis 2007 et la fusion avec Indian Airlines, la compagnie aérienne a déclaré, pour l’année fiscale 2015-2016, un profit opérationnel. Celui-ci s’élève à un peu plus de 13,6 millions d’euros (1,05 milliard de roupies).
Pourtant, la compagnie n’est pas encore profitable et compte sur le cabinet en stratégie pour l’aider à le devenir d’ici à mars 2019, bien avant la date butoir initialement prévue pour 2021-2022. Le cabinet devra également aider la compagnie à étoffer son parc aérien. Air India possède actuellement, avec ses filiales, 130 appareils. Elle souhaite en acheter 100 de plus au cours des quatre prochaines années. De belles perspectives qui laissent entrevoir un contrat faramineux pour un cabinet de conseil en stratégie. L’avenir nous dira lequel.
Source : The Indian Express
Le président américain élu, Donald Trump, travaille actuellement à sa prise de fonction, prévue le 20 janvier prochain. À cette fin, il a créé une équipe de transition, chargée notamment de constituer le gouvernement qui dirigera les États-Unis pour les quatre prochaines années. Au sein de cette équipe de transition, Ron Nicol, jusqu’alors senior advisor du Boston Consulting Group, a une place de choix. Il est le directeur de la Current Agency Action Team, la fameuse équipe de transition. Il chapeautera six directeurs et autant de sujets : la défense, la sécurité intérieure (« national security »), les questions économiques, les questions domestiques (« domestic issues »), le budget et la « Agency Transform. & Innovation ».
Ron Nicol est un pur produit du BCG. Entré en 1982 au sein du cabinet, il en est devenu l’un des partners les plus influents, membre notamment de son comité exécutif mondial. Il a, au cours de sa longue carrière, dirigé différentes practices au niveau mondial (organization ; technology, media & telecommunication). Ron Nicol a également dirigé les activités du cabinet pour les États-Unis. Il a par ailleurs été président du board pour l’Amérique du Nord et du Sud. Basé à Dallas, Ron Nicol est depuis 2012 responsable du BCG pour le sud des États-Unis (bureaux de Dallas, Houston, Atlanta et Miami).
Source : CNBC
Un groupe d'investisseurs dirigé par Jay Alix, le fondateur du cabinet, et composé de trois grands investisseurs mondaux, a convenu d'acquérir une participation dans l'entreprise auprès de CVC. La nouvelle structure d'actionnariat réunit la Caisse de dépôt et placement du Québec, l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public et Investcorp Group, conjointement avec le fondateur et actionnaire actuel, Jay Alix.
Les détails de la transaction n'ont pas été dévoilés. On sait toutefois que les « Managing Directors » du cabinet, équivalent des « partners » dans d'autres structures, conserveront « une part significative » du capital avec un nouveau système d'equity.
D'après CVC Capital Partners, AlixPartners a été valorisé à hauteur de 2,5 milliards de dollars lors de cette opération, contre 1 milliard de dollars en 2012. Pendant cette période, AlixPartners a élargi son offre de services et a vu ses effectifs passer de 950 à 1600 employés à travers le monde.
Source : Crain's Detroit Business
La presse sud-coréenne, et plus particulièrement le Korea Times, a décidément une dent contre McKinsey. En août dernier, comme nous vous le relations, le quotidien s’en était pris vertement au cabinet américain. Il l’accusait d’avoir mal conseillé ses clients comme LG et Samsung. Ce mois-ci, le même journal et le même journaliste reviennent à la charge concernant une nouvelle mission, alors que celle-ci a à peine commencé.
McKinsey a été embauché par le conglomérat Lotte Group pour diminuer la taille et le coût de ses services centraux, une tendance que connaissent de nombreux acteurs économiques. Mais cette tendance n’est pas du goût du Korea Times qui ressort les mêmes arguments qu’en août. Il rappelle notamment les conseils de McKinsey à Samsung Life Insurance dans les années quatre-vingt-dix. Le client avait, sur ses recommandations, diminué de moitié la taille de sa force de vente avant de devoir faire machine arrière. L’exemple sert les propos du journaliste qui, par l’intermédiaire d’une source anonyme, fait dire que « McKinsey applique un modèle américain qui ne marche pas en Corée du Sud ». Le nouvel article n’en dit pas beaucoup plus et surtout ne détaille pas la nouvelle mission, ni n’explique pas pourquoi les idées de McKinsey pourraient être mauvaises en l’occurrence. Alors, cabale ou scepticisme justifié, à vous de juger. Chez Consultor, nous nous contenterons de conclure que les relations entre les RP de McKinsey et le journaliste du Korea Times ne doivent pas être au beau fixe.
La toute nouvelle application de stationnement OPnGO, lancée en juin 2016, a frappé un grand coup sur le marché des talents en débauchant le managing director de Groupon en France, Cyril Jessua. Le très jeune patron de 34 ans, diplômé de l’ESSEC en 2007, est également un ancien d’Oliver Wyman. Il est en effet passé par le cabinet en 2008. Toutefois, il n’y sera resté que huit mois, à une époque où le cabinet n’était pas au mieux. Impossible donc de dire s’il garde un bon souvenir de son passage chez Oliver Wyman.
Le Boston Consulting Group fait l’objet de critiques violentes de la part d’entreprises américaines dans la gestion qu’il fait de sa mission auprès de la Defense Commissary Agency (DeCA). Cette centrale d’achat et réseau de distribution permet aux militaires américains et à leurs familles de bénéficier de produits seulement 5 % au-dessus de leur coût de revient.
Le cabinet est accusé d’agir dans son propre intérêt plutôt que dans celui des consommateurs, les sacro-saints vétérans de l’armée. En 2015, le BCG était engagé par DeCA pour étudier son système de prix et d’approvisionnement, une mission alors rémunérée 1,5 million de dollars. Cette année, DeCA a confié au cabinet de conseil en stratégie la suite de cette mission, à savoir la mise en œuvre des recommandations. Sauf que cette fois, une partie de la mission sera rémunérée en pourcentage des économies réalisées. Le BCG doit en effet couper à hauteur de 1,3 milliard dans les coûts d’approvisionnement de son client et pour cela gérer les négociations avec les entreprises prestataires. Et c’est là que le bât blesse. Le représentant des fournisseurs, le président de la American Logistics Association, accuse le BCG de ne pas être impartial dans la tenue des négociations. Pour lui, cela signifie que les militaires consommateurs n’auront plus accès à certains produits pourtant parmi les plus vendus dans les enseignes de la DeCA. À noter que le cabinet de conseil, seul sur cette mission, empoche une rémunération garantie. Celle-ci est évaluée à 50 millions de dollars, auxquels s’ajoutera un pourcentage des économies réalisées.
Source : The News Tribune
McKinsey aura su profiter de la crise migratoire en Allemagne. Comme nous vous l’avons rapporté à plusieurs reprises, le cabinet accompagne le gouvernement fédéral depuis un an dans sa gestion du problème, parfois en pro bono, plus souvent dans le cadre de missions rémunérées. Mercredi 2 novembre, Der Spiegel révèle que ces interventions auraient rapporté plus de 20 millions d’euros au cabinet de conseil depuis octobre 2015.
Le cabinet de conseil en stratégie avait d’abord débuté par une mission pro bono jusqu’en février dernier. Une mission qui aurait dû être facturée 1,1 million d’euros. Le cabinet a finalement arrêté le pro bono et continué à travailler sur le sujet, cette fois en se faisant payer. Il a reçu 15,5 millions d’euros pour son accompagnement de l’Office des réfugiés. Der Spiegel détaille même l’une des missions. Pour une étude sur l’expulsion des réfugiés, McKinsey a facturé 1,86 million d’euros, pour un taux quotidien moyen de 2 700 euros.
L’autre révélation de l’article de l’hebdomadaire allemand, c’est qu’en plus d’accompagner l’Office des réfugiés, McKinsey a également pris en charge une mission auprès du groupe de travail commun entre cet office et l’agence fédérale pour l’emploi. Une mission facturée 4,96 millions.
En tout, c’est donc plus de 20 millions d’euros que le cabinet de conseil aura facturés en une année. Une manne qui n’est pas prête de se tarir. L’Office des réfugiés a annoncé qu’une nouvelle mission serait lancée en janvier, cette fois sur appel d’offres. L’office cherche un ou plusieurs cabinets qui pourraient l’accompagner au cours des quatre prochaines années, pour un total de 42 400 jours de travail. Assez logiquement, McKinsey est bien parti pour s’adjuger tout ou partie de l’appel d’offres.
En février dernier, le Premier ministre canadien Justin Trudeau nommait Dominic Barton, patron mondial de McKinsey, à la tête d’un groupe de travail réfléchissant à l’avenir de l’économie nationale. Cette nomination ne concernait, du moins en apparence, que Dominic Barton à titre personnel. Finalement, on apprend grâce au site canadien Maclean's que des consultants de McKinsey sont directement impliqués dans le projet. S’interrogeant sur les raisons de la participation de Dominic Barton à cette commission, le média a pu avoir la confirmation par le ministère des Finances d’interventions auprès de la commission de consultants du cabinet qui fournissent des études et analyses et administrent les prestations du groupe de travail. D’après le ministère des Finances canadien, ces missions sont fournies à titre gracieux par le cabinet de conseil en stratégie.
McKinsey a jeté un sacré pavé dans la mare de son école préférée, Harvard. Un rapport d’avril 2015, qui vient tout juste d’être rendu public, pointe du doigt la rémunération des managers de l’école. En effet, les onze plus importants dirigeants de l’école ont, à eux tous, récolté pour 242 millions de dollars de salaire et bonus en seulement cinq ans.
Dans son rapport, McKinsey estime que les bonus, particulièrement élevés, sont accordés en fonction d’objectifs « easy-to-beat ». Un fait qui ne plaît pas aux autres salariés d’Harvard, qui se sont plaints auprès du cabinet de conseil. Le cabinet de conseil en stratégie, sans peur de vexer son client, a par exemple mis en avant le témoignage de l’un des salariés qui qualifie les dirigeants de « lazy, fat, stupid ».
Autre fait marquant du rapport, on apprend que le benchmark utilisé pour fixer la rémunération des dirigeants est quelque peu fantaisiste. Non seulement le salaire dépasse largement ce qu’il se fait sur le marché, mais l’on apprend également que les dirigeants peuvent négocier le benchmark sur lequel sera étalonnée leur rémunération.
Harvard a réagi à la fuite du rapport. L’école rappelle qu’il lui a été remis en avril 2015 et que depuis, elle a pris les mesures nécessaires pour normaliser la situation.
Source : Bloomberg
La Massachusetts Bay Transportation Authority, qui gère les transports en commun de Boston et sa banlieue, a embauché McKinsey pour travailler à une privatisation accrue de certains de ses services. Ainsi, le cabinet doit principalement réfléchir à une diminution des coûts liés à la conduite et à la maintenance, notamment en planchant sur une externalisation de ces services.
La mission, lancée en septembre, doit durer un mois et demi et sera facturée un peu moins de 1 million de dollars. Le Boston Globe évoque ainsi un coût de 158 000 dollars par semaine de travail pour McKinsey, la mission totale devant durer six semaines.
Bain & Company a officialisé, jeudi 20 octobre, la nomination de deux nouveaux partners pour le bureau parisien. Le premier, Bernard Birchler, a quitté, comme nous vous l’indiquions mi-septembre, Oliver Wyman pour rejoindre Bain. Il vient renforcer la practice services et biens industriels. Cet ingénieur de 55 ans, diplômé de l’ENSEM (1985), a près de vingt-cinq ans d’expérience dans le conseil en stratégie et est passé notamment par Bossard, Capgemini Consulting, Hemeria et finalement Oliver Wyman.
La deuxième nomination concerne Doris Galan, un pur produit Bain & Company. Doris Galan, diplômée de l’ESSEC (2002) et titulaire du MBA de l’INSEAD (2007), a en effet intégré le cabinet dès 2003 et ne l’a pas quitté depuis. Elle devient partner au sein de la practice private equity, où elle accompagne essentiellement des due dil dans les secteurs des technologies, des médias et de la communication.
La Banque du Portugal fait régulièrement appel à Oliver Wyman pour l’accompagner dans ses missions de soutien et de secours des différentes banques du pays. La presse s’est dernièrement fait l’écho d’une nouvelle mission pour le cabinet auprès de la Banque centrale portugaise. Il s’agit cette fois d’une petite mission de conseil, dont les contours n’ont pas été révélés. Tout ce que l’on sait, c’est qu’Oliver Wyman a été embauché par la Banque du Portugal pour une mission de quatorze jours rémunérée autour de 100 000 euros.
En deux ans, c’est la quatrième fois que la Banque du Portugal fait appel à Oliver Wyman. La mission la plus importante avait été l’accompagnement du régulateur de la banque publique dans la recapitalisation, puis la liquidation de la Banif. Cette affaire a d’ailleurs valu à Oliver Wyman de faire les gros titres de la presse spécialisée lusitanienne, l’ancien CEO de la Banif s’étant interrogé devant une commission parlementaire sur un éventuel conflit d’intérêts pour le cabinet dans cette affaire.
Source : Negocios