
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
Après l’annonce d’Accenture qui renonce à ses « objectifs de DEI », le patron Monde de McKinsey réaffirme son engagement en faveur de la diversité tout en jouant sur les mots.
Dès le lendemain de son investiture du 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis d’Amérique a annoncé que les pays européens (tout comme la Chine, le Canada et le Mexique) pourraient être soumis à des droits de douane, déclarant ainsi : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc ils sont bons pour nos droits de douane. »
La presse sud-coréenne, et plus particulièrement le Korea Times, a décidément une dent contre McKinsey. En août dernier, comme nous vous le relations, le quotidien s’en était pris vertement au cabinet américain. Il l’accusait d’avoir mal conseillé ses clients comme LG et Samsung. Ce mois-ci, le même journal et le même journaliste reviennent à la charge concernant une nouvelle mission, alors que celle-ci a à peine commencé.
McKinsey a été embauché par le conglomérat Lotte Group pour diminuer la taille et le coût de ses services centraux, une tendance que connaissent de nombreux acteurs économiques. Mais cette tendance n’est pas du goût du Korea Times qui ressort les mêmes arguments qu’en août. Il rappelle notamment les conseils de McKinsey à Samsung Life Insurance dans les années quatre-vingt-dix. Le client avait, sur ses recommandations, diminué de moitié la taille de sa force de vente avant de devoir faire machine arrière. L’exemple sert les propos du journaliste qui, par l’intermédiaire d’une source anonyme, fait dire que « McKinsey applique un modèle américain qui ne marche pas en Corée du Sud ». Le nouvel article n’en dit pas beaucoup plus et surtout ne détaille pas la nouvelle mission, ni n’explique pas pourquoi les idées de McKinsey pourraient être mauvaises en l’occurrence. Alors, cabale ou scepticisme justifié, à vous de juger. Chez Consultor, nous nous contenterons de conclure que les relations entre les RP de McKinsey et le journaliste du Korea Times ne doivent pas être au beau fixe.
La toute nouvelle application de stationnement OPnGO, lancée en juin 2016, a frappé un grand coup sur le marché des talents en débauchant le managing director de Groupon en France, Cyril Jessua. Le très jeune patron de 34 ans, diplômé de l’ESSEC en 2007, est également un ancien d’Oliver Wyman. Il est en effet passé par le cabinet en 2008. Toutefois, il n’y sera resté que huit mois, à une époque où le cabinet n’était pas au mieux. Impossible donc de dire s’il garde un bon souvenir de son passage chez Oliver Wyman.
Le Boston Consulting Group fait l’objet de critiques violentes de la part d’entreprises américaines dans la gestion qu’il fait de sa mission auprès de la Defense Commissary Agency (DeCA). Cette centrale d’achat et réseau de distribution permet aux militaires américains et à leurs familles de bénéficier de produits seulement 5 % au-dessus de leur coût de revient.
Le cabinet est accusé d’agir dans son propre intérêt plutôt que dans celui des consommateurs, les sacro-saints vétérans de l’armée. En 2015, le BCG était engagé par DeCA pour étudier son système de prix et d’approvisionnement, une mission alors rémunérée 1,5 million de dollars. Cette année, DeCA a confié au cabinet de conseil en stratégie la suite de cette mission, à savoir la mise en œuvre des recommandations. Sauf que cette fois, une partie de la mission sera rémunérée en pourcentage des économies réalisées. Le BCG doit en effet couper à hauteur de 1,3 milliard dans les coûts d’approvisionnement de son client et pour cela gérer les négociations avec les entreprises prestataires. Et c’est là que le bât blesse. Le représentant des fournisseurs, le président de la American Logistics Association, accuse le BCG de ne pas être impartial dans la tenue des négociations. Pour lui, cela signifie que les militaires consommateurs n’auront plus accès à certains produits pourtant parmi les plus vendus dans les enseignes de la DeCA. À noter que le cabinet de conseil, seul sur cette mission, empoche une rémunération garantie. Celle-ci est évaluée à 50 millions de dollars, auxquels s’ajoutera un pourcentage des économies réalisées.
Source : The News Tribune
McKinsey aura su profiter de la crise migratoire en Allemagne. Comme nous vous l’avons rapporté à plusieurs reprises, le cabinet accompagne le gouvernement fédéral depuis un an dans sa gestion du problème, parfois en pro bono, plus souvent dans le cadre de missions rémunérées. Mercredi 2 novembre, Der Spiegel révèle que ces interventions auraient rapporté plus de 20 millions d’euros au cabinet de conseil depuis octobre 2015.
Le cabinet de conseil en stratégie avait d’abord débuté par une mission pro bono jusqu’en février dernier. Une mission qui aurait dû être facturée 1,1 million d’euros. Le cabinet a finalement arrêté le pro bono et continué à travailler sur le sujet, cette fois en se faisant payer. Il a reçu 15,5 millions d’euros pour son accompagnement de l’Office des réfugiés. Der Spiegel détaille même l’une des missions. Pour une étude sur l’expulsion des réfugiés, McKinsey a facturé 1,86 million d’euros, pour un taux quotidien moyen de 2 700 euros.
L’autre révélation de l’article de l’hebdomadaire allemand, c’est qu’en plus d’accompagner l’Office des réfugiés, McKinsey a également pris en charge une mission auprès du groupe de travail commun entre cet office et l’agence fédérale pour l’emploi. Une mission facturée 4,96 millions.
En tout, c’est donc plus de 20 millions d’euros que le cabinet de conseil aura facturés en une année. Une manne qui n’est pas prête de se tarir. L’Office des réfugiés a annoncé qu’une nouvelle mission serait lancée en janvier, cette fois sur appel d’offres. L’office cherche un ou plusieurs cabinets qui pourraient l’accompagner au cours des quatre prochaines années, pour un total de 42 400 jours de travail. Assez logiquement, McKinsey est bien parti pour s’adjuger tout ou partie de l’appel d’offres.
En février dernier, le Premier ministre canadien Justin Trudeau nommait Dominic Barton, patron mondial de McKinsey, à la tête d’un groupe de travail réfléchissant à l’avenir de l’économie nationale. Cette nomination ne concernait, du moins en apparence, que Dominic Barton à titre personnel. Finalement, on apprend grâce au site canadien Maclean's que des consultants de McKinsey sont directement impliqués dans le projet. S’interrogeant sur les raisons de la participation de Dominic Barton à cette commission, le média a pu avoir la confirmation par le ministère des Finances d’interventions auprès de la commission de consultants du cabinet qui fournissent des études et analyses et administrent les prestations du groupe de travail. D’après le ministère des Finances canadien, ces missions sont fournies à titre gracieux par le cabinet de conseil en stratégie.
McKinsey a jeté un sacré pavé dans la mare de son école préférée, Harvard. Un rapport d’avril 2015, qui vient tout juste d’être rendu public, pointe du doigt la rémunération des managers de l’école. En effet, les onze plus importants dirigeants de l’école ont, à eux tous, récolté pour 242 millions de dollars de salaire et bonus en seulement cinq ans.
Dans son rapport, McKinsey estime que les bonus, particulièrement élevés, sont accordés en fonction d’objectifs « easy-to-beat ». Un fait qui ne plaît pas aux autres salariés d’Harvard, qui se sont plaints auprès du cabinet de conseil. Le cabinet de conseil en stratégie, sans peur de vexer son client, a par exemple mis en avant le témoignage de l’un des salariés qui qualifie les dirigeants de « lazy, fat, stupid ».
Autre fait marquant du rapport, on apprend que le benchmark utilisé pour fixer la rémunération des dirigeants est quelque peu fantaisiste. Non seulement le salaire dépasse largement ce qu’il se fait sur le marché, mais l’on apprend également que les dirigeants peuvent négocier le benchmark sur lequel sera étalonnée leur rémunération.
Harvard a réagi à la fuite du rapport. L’école rappelle qu’il lui a été remis en avril 2015 et que depuis, elle a pris les mesures nécessaires pour normaliser la situation.
Source : Bloomberg
La Massachusetts Bay Transportation Authority, qui gère les transports en commun de Boston et sa banlieue, a embauché McKinsey pour travailler à une privatisation accrue de certains de ses services. Ainsi, le cabinet doit principalement réfléchir à une diminution des coûts liés à la conduite et à la maintenance, notamment en planchant sur une externalisation de ces services.
La mission, lancée en septembre, doit durer un mois et demi et sera facturée un peu moins de 1 million de dollars. Le Boston Globe évoque ainsi un coût de 158 000 dollars par semaine de travail pour McKinsey, la mission totale devant durer six semaines.
Bain & Company a officialisé, jeudi 20 octobre, la nomination de deux nouveaux partners pour le bureau parisien. Le premier, Bernard Birchler, a quitté, comme nous vous l’indiquions mi-septembre, Oliver Wyman pour rejoindre Bain. Il vient renforcer la practice services et biens industriels. Cet ingénieur de 55 ans, diplômé de l’ENSEM (1985), a près de vingt-cinq ans d’expérience dans le conseil en stratégie et est passé notamment par Bossard, Capgemini Consulting, Hemeria et finalement Oliver Wyman.
La deuxième nomination concerne Doris Galan, un pur produit Bain & Company. Doris Galan, diplômée de l’ESSEC (2002) et titulaire du MBA de l’INSEAD (2007), a en effet intégré le cabinet dès 2003 et ne l’a pas quitté depuis. Elle devient partner au sein de la practice private equity, où elle accompagne essentiellement des due dil dans les secteurs des technologies, des médias et de la communication.
La Banque du Portugal fait régulièrement appel à Oliver Wyman pour l’accompagner dans ses missions de soutien et de secours des différentes banques du pays. La presse s’est dernièrement fait l’écho d’une nouvelle mission pour le cabinet auprès de la Banque centrale portugaise. Il s’agit cette fois d’une petite mission de conseil, dont les contours n’ont pas été révélés. Tout ce que l’on sait, c’est qu’Oliver Wyman a été embauché par la Banque du Portugal pour une mission de quatorze jours rémunérée autour de 100 000 euros.
En deux ans, c’est la quatrième fois que la Banque du Portugal fait appel à Oliver Wyman. La mission la plus importante avait été l’accompagnement du régulateur de la banque publique dans la recapitalisation, puis la liquidation de la Banif. Cette affaire a d’ailleurs valu à Oliver Wyman de faire les gros titres de la presse spécialisée lusitanienne, l’ancien CEO de la Banif s’étant interrogé devant une commission parlementaire sur un éventuel conflit d’intérêts pour le cabinet dans cette affaire.
Source : Negocios
La période, dans le conseil en stratégie, est à la création de nouveaux concepts pour aider les grands clients à développer leurs capacités d’innovation et à se rapprocher des start-up. Dans cette course aux bonnes idées, McKinsey a créé un nouveau concept, l’Experience Studio, dont un premier bureau a été ouvert à Toronto mi-octobre.
L’Experience Studio est avant tout un lieu où les dirigeants des grandes sociétés peuvent, pour trois jours à deux semaines, s’éloigner de leur quotidien et s’imprégner de la culture start-up. Des formations sur les nouvelles économies, les méthodes agiles et tout autre concept lié à l’innovation leur sont proposées. L’Experience Studio se veut également un lieu de rencontres et d’échanges. Il organisera régulièrement des événements où les clients pourront rencontrer ceux qui font la nouvelle économie.
L’Experience studio n’a pas vocation à se cantonner à Toronto. Un autre bureau devrait être ouvert à New York dans les prochains mois avant, peut-être, de s’étendre à d’autres parties du globe.
Soure : Techvibes
Roland Berger a nommé en septembre deux nouveaux co-heads de sa practice financial services pour la région Asie-Pacific. Il s’agit de deux Français, Alain Le Couédic et Philippe Chassat.
La direction de Solocal (ex-PagesJaunes) a dévoilé, lors de l’assemblée générale des actionnaires du mercredi 19 octobre, le montant des honoraires payés à Bain & Company pour ses missions auprès de la société.
Entre 2008 et aujourd’hui, le cabinet a touché pour « un peu plus d’un million d’euros par an en moyenne », comme indiqué dans les réponses aux questions posées. Bain est intervenu essentiellement, mais pas exclusivement semble-t-il, sur le programme de transformation de l’entreprise, Digital 2015.
Le groupe Candriam (ex Dexia Asset Management) a nommé, mardi 18 octobre, un ancien partner de Bain pour prendre en charge la stratégie de la société. Elias Farhat devient le nouveau chief strategy officer et membre du comité exécutif du groupe d’investissement. Ce diplômé de l’ESSEC (1990) avait jusqu’à présent toujours exercé dans le conseil, principalement aux États-Unis. De 1990 à 2002, il était consultant chez Bain & Company – jusqu’à en devenir l’un des partners – avant de créer sa propre société, Velocity Advisors, qui accompagne les entreprises dans leurs acquisitions aux États-Unis. Il était également partner du fonds de private equity Capital E Advisors. L’arrivée d’Elias Farhat chez Candriam semble marquer un tournant dans la stratégie du groupe d’origine européenne qui pourrait bien s’orienter vers une stratégie de croissance externe. De quoi entrevoir quelques belles missions pour les cabinets de conseil, et Bain, avec un alumni au poste décisionnel, semble avoir déjà une longueur d’avance sur ses concurrents.
La Caisse des Dépôts et Consignations (CdC) a budgétisé une enveloppe de 22 millions d’euros sur quatre ans dévolue au seul conseil en stratégie. Comme le révèle Challenge dans son édition du 12/10, l’organisme public entend faire appel à des cabinets de conseil pour la définition de sa stratégie et de son organisation, mais également pour réaliser des études sur ses différents secteurs d’intervention (logement, infrastructures, assurances…).
Suite au départ des équipes Benelux du réseau OC&C, 59 consultants dont 6 partners partis rejoindre E&Y, nous avons interviewé Guy-Noël Chatelin sur la réaction de l' équipe française.
Consultor : Que s’est-il passé ? Comment expliquez-vous que vos collègues du Benelux aient choisi de rejoindre EY ?
Monitor Deloitte a officialisé début octobre le recrutement de Bertrand Grau. Ce diplômé de l'Institut Polytechnique de Grenoble (1996) et du mastère audit et conseil de l'ESCP (1997) dirigera les activités Technologies, Médias et Télécommunications (TMT) du cabinet à Paris.
Bertrand Grau a débuté sa carrière en Australie où pendant deux ans, il était ingénieur pour SAGEM à Sydney. Il débute dans le conseil en 1999, en même temps qu'il rentre à Paris où il travaille d'abord pour LD&A Conseil avant de rejoindre Analysys Mason en 2001. Il quitte le cabinet en 2012 et devient Principal chez Arthur D. Little. En septembre, il a finalement été recruté par Monitor Deloitte au grade de Director.
La RTBF révèle, lundi 10 octobre, le projet de McKinsey d’installer ses bureaux bruxellois sur le campus de l’université libre de Bruxelles* (ULB). Pour le moment, d’après le média public belge, il s’agirait d’un projet en cours de discussion en conseil d’administration. McKinsey financerait partiellement la construction d’un nouveau bâtiment en échange de la possibilité pour le cabinet de louer une partie des locaux. McKinsey aurait demandé de la discrétion sur le projet (source officielle), ce que le bureau des étudiants interprète comme une pression pour garder le secret.
La RTBF indique également que le cabinet souhaiterait regrouper l’ensemble de ses activités belges sur place, alors que le cabinet possède actuellement des bureaux à Bruxelles et Anvers – l’information ne semble pas recoupée et nous paraît peu probable quand on sait l’importance économique d’Anvers ainsi que les différences culturelles entre Bruxelles la francophone et Anvers la Flamande.
Coïncidence ou non, comme nous vous l’apprenions en février dernier, le nouveau président du conseil d’administration de l’ULB n’est autre que Pierre Gurdjian, ancien managing partner de McKinsey en Belgique. D’après le porte-parole de l’université, celui-ci n’aurait rien à voir avec cette décision et se serait retiré des discussions.
À noter que la business school de l’ULB (Solvay Business School), si elle offre une formation de qualité, reste derrière ses homologues flamandes de Gand (Vlerick Business School) et Anvers (Antwerp Management School) dans les différents classements internationaux. Ces deux dernières fournissent d’ailleurs une part importante des jeunes consultants de McKinsey en Belgique.
*En Belgique, c’est l’université qui dispense les formations les plus prestigieuses, les « hautes écoles » offrant des formations moins réputées. Il faut distinguer plusieurs courants au sein de l’enseignement universitaire, issus de l’histoire et des spécificités du pays : l’enseignement francophone (ULB à Bruxelles) contre l’enseignement néerlandophone (VUB à Bruxelles) et l’enseignement « libre » – issu du courant franc-maçon très influent dans le royaume – contre l’enseignement catholique (université catholique de Louvain pour la région bruxelloise).
Christian Malorny, un ex-partner de McKinsey en Allemagne, a assigné son ancien employeur en justice pour licenciement abusif. Le consultant, responsable de la practice Automobile en Allemagne, avait été licencié sans préavis en décembre 2015. McKinsey lui reprochait d’avoir triché sur une note de frais. Le consultant aurait indiqué un faux nom de bénéficiaire sur une note de petit-déjeuner.
La presse kényane a révélé, dimanche 9 octobre, le montant des honoraires facturés par McKinsey pour sa mission auprès de Kenya Airways. Le cabinet de conseil américain a empoché pour plus de 15 millions d’euros de frais fixes (1,7 milliard de shillings kényans).
Entre novembre 2015 et février 2016, le cabinet se faisait payer 800 000 $ par mois, avant de monter ses honoraires à 1,5 million de dollars par mois pendant six mois. Pour les douze derniers mois de cette mission – sur un total de dix-huit –, McKinsey facturait 500 000 $ de frais fixes. À cela devaient s’ajouter des « performance fees », dont les modalités de calcul n’ont pas été divulguées.
L’AGEFI publie dans son dernier numéro un sujet consacré aux tendances du recrutement dans le conseil. L’article ne se focalise pas sur le conseil en stratégie, mais quelques cabinets ont malgré tout été interrogés. Ainsi, Oliver Wyman déclare vouloir embaucher quarante consultants cette année. Roland Berger, pour qui le ciel semble au beau fixe à Paris, annonce 90 nouveaux consultants en 2016 et autant en 2017. Des chiffres astronomiques comparés aux 200 consultants actuellement employés par le cabinet.
La reprise des recrutements a nécessairement un impact sur les salaires à l’embauche. Ainsi, Roland Berger assure à l’AGEFI que les grilles pour jeunes diplômés ont été réévaluées de 5 à 10 % en dix-huit mois.