
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
Booz Allen, Accenture, Deloitte, KPMG : les renoncements aux politiques de diversité-équité-inclusion (DEI) se sont succédé en février 2025. Quel impact pour les cabinets de conseil en strat’ ?
Après l’annonce d’Accenture qui renonce à ses « objectifs de DEI », le patron Monde de McKinsey réaffirme son engagement en faveur de la diversité tout en jouant sur les mots.
Dès le lendemain de son investiture du 20 janvier 2025, le 47e président des États-Unis d’Amérique a annoncé que les pays européens (tout comme la Chine, le Canada et le Mexique) pourraient être soumis à des droits de douane, déclarant ainsi : « L’Union européenne est très mauvaise pour nous. Ils nous traitent très mal. Ils ne prennent pas nos voitures ou nos produits agricoles. En fait, ils ne prennent pas grand-chose, donc ils sont bons pour nos droits de douane. »
Ernst & Young vient d'annoncer que l'acquisition d'OC&C Strategy Consultants Benelux est finalisée ce vendredi 1er septembre.
Le géant de l'audit présente cette acquisition comme 'un pas important pour continuer à construire sa practice conseil en stratégie'. Le cabinet enregistre ainsi le renfort de 59 consultants d'OC&C Benelux dont 6 associés. Ils viennent renforcer sa practice Transaction Advisory Services. Ils exerceront désormais sous la marque Parthenon-EY.
Parthenon-EY se présente dans le communiqué comme un cabinet de conseil en stratégie international comptant près de 900 consultants dans plus de 30 bureaux qui a été constitué depuis le rachat de Parthenon Group, alors principalement présent aux Etats-Unis, fin 2014.
OC&C Strategy Consultants International, le réseau auquel appartenait OC&C Benelux, 'n'est pas affecté par cette transaction et continuera à opérer depuis ses 14 bureaux dans le monde.'
Pieter Witteveen, Managing Partner d'OC&C Benelux conforte nos interrogations sur la dimension internationale d'OC&C, il déclare ainsi dans le communiqué 'en intégrant une organisation internationale comme EY, nous renforçons notre couverture européenne et nous ouvrons à de nouvelles perspectives de croissance localement et à l'international. Nos clients en béneficieront et cela offrira des opportunités de carrière unique à nos consultants'.
On le sait, les MBB diversifient de plus en plus leur vivier de recrutement. En revanche, rares sont les interviews de ces nouveaux profils et il n’est pas facile pour un regard extérieur de savoir qui ils sont.
Business Because, grâce à l’interview d’une « solution specialist » basée à Tel-Aviv, nous en apprend un peu plus. La jeune data scientist, Roni Lieber, est un pur produit académique. Avant de rejoindre McKinsey Solutions, elle travaillait dans un laboratoire de neuroscience sur les questions de différenciation « genrée » du cerveau humain. Elle a même donné des cours en faculté. Finalement, c’est McKinsey qui est venu la chercher directement et lui a proposé un poste, après l’avoir invitée à un événement de recrutement. Cette démarche n’est pas un cas particulier. Nos sources dans le monde académique nous confirment que d’autres chercheurs en neuroscience – européens cette fois – ont été approchés par McKinsey.
En 2009, Nicolas d’Audiffret approche de la trentaine et, comme le relate Le Figaro, fait face à une crise de vocation. Ce diplômé de l’ESCP (2003) travaille depuis sa sortie des études chez Bain & Company. Après six ans de conseil, il veut changer de vie et générer une activité qui a « un impact sociétal positif en créant des emplois en France ». Il s’associe alors à son ancien colocataire pour lancer AlittleMarket, qui veut mettre en relation plus de 100 000 artisans avec le consommateur final.
Comme beaucoup de consultants entrepreneurs, Nicolas d’Audiffret ne quitte pas Bain & Company pour autant. Il y reste jusqu’en 2011. Après huit ans de bons et loyaux services, il se consacre finalement entièrement à sa société. Depuis, le succès est au rendez-vous. Consécration ultime, Nicolas d’Audiffret a été nommé CEO de l’année 2014 par le Chef d’Entreprise Magazine, dans la catégorie PME.
La cour d’appel (Court of Tax Appeals) des Philippines a offert une belle victoire à McKinsey. Le cabinet se voit rembourser pour plus d’un million d’euros (57 millions de pesos philippins) au titre des années 2011 et 2012. C’est plus de la moitié des 97 millions de pesos initialement payés.
Charles-Édouard Bouée, CEO de Roland Berger, a investi ses deniers propres dans la création du premier incubateur francophone de Londres, comme le révèlent Les Échos du 30 août. French Square ouvrira ses portes le 1er septembre avec déjà deux start-up françaises dans ses locaux.
Charles-Édouard Bouée, lui, s’éloigne un peu de ses terres et de son métier sans peur du Brexit.
McKinsey a été embauché par l'Etat Azéri pour le mettre sur la voie de l'après pétrole, comme l'indique le Financial Times dans un article sur l'avenir du pays. Le cabinet doit rendre, d'ici octobre, un rapport sur les orientations que l'économie locale devrait suivre à l'horizon 2025 et au-delà.
Le livrable devrait notamment inclure une roadmap pour aider le pays à passer à l'après pétrole, alors que les autorités n'avaient pas anticipé une chute si rapide des revenus liés à l'or noir.
Nous vous en parlions en juillet, McKinsey a recruté une nageuse américaine, Maya DiRado, tout juste sortie de Stanford. La jeune femme de 23 ans devait d’abord participer à ses premiers Jeux olympiques et par là même à sa première compétition internationale. Une première couronnée de succès, puisque Maya DiRado remporte quatre médailles : l’or, l’argent et le bronze en individuel et l’or par équipe.
Ces succès auraient fait changer d’avis à plus d’un et peut-être donné des envies de prolonger et plonger à nouveau à Tokyo (Jeux olympiques de 2020). Pas à Maya DiRado. La nageuse a fait son choix, sa carrière se fera chez McKinsey. Adieu le sport de haut niveau, adieu les toits de l’Olympe qu’elle n’aura fréquentés que le temps d’une quinzaine à Rio. Maya DiRado préfère les couloirs de McKinsey à Atlanta, où elle sera bientôt business analyst. Avant cela, elle a tout de même prévu un break, le temps d’un voyage à Paris et Londres avec son mari.
Source : Bizjournals.com
McKinsey a lancé dans le Frioul italien une usine ultra-moderne, dite 4.0, en collaboration avec Unindustria Pordenone. Capteurs, imprimante 3D et big data sont au rendez-vous de l'usine qui sert de sous-traitant à Ikéa. C'est surtout un immense showroom où les clients de McKinsey pourront venir se former. L'initiative doit notamment aider l'usine Electrolux Porcia, située à quelques kilomètres, à retrouver de la productivité.
Une initiative semblable de McKinsey, en Allemagne, avait déjà sauvé une usine Bosch, pareillement menacée de fermeture si elle ne gagnait pas en productivité.
Source : Corriere Della Sera
Même au sein du très élitiste milieu du conseil en stratégie, il est des parcours qui impressionnent. Celui d’Ambareen Musa est sans aucun doute à ranger du côté de ceux qui sortent du lot. La Mauricienne est à la tête de Souqalmal, le premier comparateur de prix de services financiers de la région du Golfe.
Elle a créé ce site il y a quatre ans et a déjà levé plusieurs millions de dollars d’investissements. Avant cela, un début de carrière fulgurant en Australie, notamment chez GE pour lequel elle a lancé un business de cartes de crédit. Puis Ambareen choisit de « sauter des échelons dans sa carrière ». Elle intègre le MBA de l’INSEAD en 2007 et, après un stage chez Goldman Sachs, rejoint les équipes de Bain & Company aux Émirats Arabes Unis. Dans ce qu’elle qualifie d’université, elle acquiert de précieuses compétences analytiques,avant un passage par MasterCard. Aujourd’hui, à seulement 36 ans, sa réputation dépasse les frontières de son pays d’adoption, jusqu’aux portes de Harvard, où elle est invitée à s’exprimer.
Source : The National
À l’occasion de ses trente ans en Italie, le Boston Consulting Group avait réuni en mai cent étudiants de talent sous la bannière de « the future makers ». Choisis parmi 1 300 postulants, ces cent étudiants ont pendant trois jours, dans les locaux du BCG à Rome, échangé sur ce qui fera le monde de demain. L’initiative ne s’est pas arrêtée là puisque depuis le 3 août, ces cent « future makers » sont réunis en association et ont décidé de créer leur site internet wwww.thefuturemakers.it.
Leur mot d’ordre : 100 students. 1 000 dreams. A billion ways. Design the future. Design your future.
Source : Formiche
Selon Gulf News, Bain & Company ainsi que Landor Associates ont été choisis par le gouvernement d'Abu Dhabi pour l'accompagner dans la fusion de deux fonds souverains du pays. Les deux sociétés de conseils auraient même d'ores et déjà entamé le travail de rapprochement de Mubadala - agence visant à diversifier l'économie du pays - et l'International Petroleum Investment Company (IPIC).
Bain & Company s'oocupera de l'organisation et du business model de la nouvelle entité. Landor Associates sera en charge des questions de marques.
La fusion devrait être finalisée fin 2017 et donnera naissance à une structure totalisant 135 milliards de dollars de capitaux.
L'année dernière, AlixPartners était victime de l'erreur d'un de ses clients, l'autorité de l'énergie électrique de Porto Rico (PREPA). Du fait d'une erreur de procédure, la justice réclamait à AlixPartners le remboursement de $ 260 000 d'honoraires.
Malgré ce contre-temps, le cabinet de conseil a continué à travailler avec PREPA avec une facture atteignant un total de près de 38 M$. Sa mission continue, le cabinet spécialisé en restructuring et turnaround poursuit l'accompagnement du premier fournisseur d'électricité de Porto Rico durant quatre mois supplémentaires pour diminuer sa dette. Une dette faramineuse de 9 milliards de dollars. Pour cette suite, AlixPartners sera payé près de 6,7 millions de dollars. Lisa Donahue, l'une des managing director américaines déjà en place chez PREPA, reste en charge de la mission et occupera le poste de Chief Restructuring Officer.
Source : Bloomberg
Bain & Company,comme ses concurrents, a mis en place un système d'enquêtes internes pour évaluer le déroulement des missions ou encore l'épanouissement de ses consultants. Chose rare, le Worldwide Chief Talent Officer, Russ Hagey, a détaillé leur contenu dans la presse australienne.
La spécificité de Bain, c'est que ces enquêtes - mensuelles ou hebdomadaires selon les cas - mélangent à la fois les aspects liés à la mission elle-même (impact, déroulement, communication ...) mais également ceux qui concernent le ressenti général du consultant. Par exemple, un même questionnaire demandera au consultant s'il a l'impression d'apporter de l'impact à son client et dans le même temps l'interrogera sur le niveau de 'fun' qu'il prend dans son travail.
Si tous les grands cabinets ont mis en place ce type d'enquête, la différence tient souvent à la forme, la fréquence et les sujets abordés.Ch ez Oliver Wyman par exemple, il y a des questionnaires différents selon que l'on s'intéresse à la réalisation d'une mission (Way We Work) ou la satisfaction des consultants (barOWmeter), comme nous le révélait en avril dernier Hanna Moukanas.
Il y a bientôt un an, Rich Lesser - CEO du BCG - a offert via LinkedIn ses conseils à la génération qui se lance actuellement dans la vie active.
Mal lui en a pris. Un an plus tard, il se fait reprendre de volée par Lucy Kellaway, influente chroniqueuse business du Financial Times. Elle titre tout simplement sur 'ces conseils que les millénaires devraient ignorer'. La journaliste démonte un à un chacun des arguments du dirigeant, qu'elle semble entre les lignes accuser d'être bien éloigné du monde réel. C'est qu'entre un MBA d'Harvard et une carrière réalisée uniquement chez Procter & Gamble et BCG, Rich Lesser n'a peut-être pas conscience des contraintes que rencontrent les jeunes professionnels actuels. Le dirigeant expérimente surtout l'un des risques d'une telle prise de position : en choisissant un sujet aussi universel et sur lequel il n'existe pas de recette parfaite et unique, il s'expose aux critiques de tout un chacun - bien plus que lorsqu'il s'exprime sur un sujet d'expert. Une opportunité que n'a pas raté la chroniqueuse du Financial Times pour étriller ses conseils dans les colonnes de l'un des journaux les plus influents du monde.
Le français Guillaume Martin, ancien de Chappuis Halder à Singapour, a lancé fin 2015 FlySpaces, première plateforme en Asie pour la réservation d'espaces de travail sur une courte durée, sur le modèle d'Airbnb. La société semble déjà bien lancée, après une première levée de fonds de 500 000 US$ et déjà quatre implantations en Asie. Pourtant, son co-fondateur Guillaume Martin ne se destinait pas a priori au secteur de la location d'espace de travail. Le Français, diplômé de Neoma Business School (anciennement RMS) est un pur financier, sorti notamment de plus de cinq années chez Chappuis Halder. Après plusieurs expériences en finance, il avait en effet rejoint le bureau singapourien du cabinet en juillet 2010 et l'a quitté seulement en octobre dernier, pour lancer sa société, alors qu'il était Senior Manager du cabinet.
Guillaume Martin n'est pas seul dans l'aventure et il pourra s'appuyer sur les compétences d'un spécialiste des start-ups. Le financier s'est allié à un Italien, Mario Berta, ancien 'executive' chez Rocket Internet en Asie.
Source : Singapore Business Review
Trainline, le plus important vendeur indépendant de billets de train en Europe, a nommé Sophie Krishnan au poste de General Manager. Elle sera en charge des activités business et ancilliaries et reportera directement à la CEO Clare Gilmartin.
Sophie Krishnan arrive d'Egencia, l'agence de voyage business d'Expédia. Avant de rejoindre cette société en 2011, elle avait surtout fait ses armes chez Bain à Paris et San Francisco pendant presque sept ans. Elle avait notamment reçu le 'Best of Bain' award pour avoir quadruplé le market value d'un grand compte. Sophie Krishnan est diplômée de l'EDHEC (1996), de la LSE (1997) et d'un MBA à Stanford (2004).
Source : Incentivetravel.co.uk
La toute jeune start-up londonienne Cookoo, créée par des anciennes consultantes de Bain, a levé pour 250 000 livres d'investissement mi-juillet. Les deux créatrices, Rachel Swidenbank et Joanne Thompson, s'étaient rencontrées dans les locaux du cabinet de conseil en stratégie à Londres, pour lequel elles ont travaillé de 2011 à 2014. Toutes deux parties vers d'autres horizons, elles se sont finalement retrouvée en janvier 2015 pour lancer Cookoo. A l'heure des Take Eat Easy et Deliveroo, les deux jeunes femmes ont misé sur le healthy, en livrant des déjeuners préparés et annoncés comme équilibrés et visant pour le moment la population active de Londres.
Source : thisismoney.co.uk
McKinsey, embauché en octobre 2015 pour venir en aide à l'office fédéral allemand de la migrations et des réfugiés, a vu début août sa mission renouvelée par Angela Merkel. D'après le journal Der Spiegel, McKinsey doit plancher jusque novembre sur les moyens de rendre plus efficace les programmes de retour volontaire des migrants. Le quotidien croit savoir que le cabinet gagnera 1,8 millions d'euros d'honoraires, soit un taux journalier de 2 700 €.
Cette nouvelle mission vient dans le prolongement de différentes études et recommandations faites par McKinsey au gouvernement allemand concernant sa gestion du flux migratoire. Depuis octobre dernier, ces différents contrats - signés sans appel d'offre du fait de l'urgence de la situation - ont déjà rapporté 9,2 millions d'euros à la firme américaine.
Dans le cadre de sa série estivale consacrée aux 'inventeurs de l'entreprise moderne', Les Echos se sont penchés sur l'histoire de James O. McKinsey.
Le BCG a lancé officiellement début août un programme de détection des talents en Arabie Saoudite. Ce programme ne doit pas uniquement servir le cabinet mais également le pays en créant un pool de talents du cru. Le cabinet de conseil en stratégie est en effet partenaire du plan Saudi Vision 2030 - plan qui vise à diversifier les activités économiques du pays et réduire sa dépendance aux revenus du pétrole.
Le programme prévoit d'offrir un contrat d'un an à un poste d'analyste à de jeunes diplômés locaux. Le Boston Consulting Group a d'ores et déjà annoncé qu'il ne recruterait que les élèves arrivés dans le top 10% des meilleures universités du pays. Il a pour cela mis en place trois partenariats avec la King Saud University, la Al Faisal University et la King Fahd University of Petroleum and Mineral.
Source : Saudi Gazette