
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
Deux hauts dirigeants du cabinet se retirent de leurs fonctions de direction, alors que l’ONG Save The Children et le Programme alimentaire mondial suspendent leurs partenariats historiques avec le cabinet ou songent à le faire.
Plus de 12 consultants ont travaillé sur la création et le déploiement de la très controversée Gaza Humanitarian Foundation. Ils ont aussi réalisé des modélisations financières de scénarios de reconstruction incluant le départ de 25 % de la population hors de Gaza.
La réponse de Siméo Pont, co-auteur de l’étude « La fabrique du risque. Les entreprises face à la doxa géopolitique » de l’IFRI.
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Henri-Pierre Vacher a rejoint ce mois-ci le bureau parisien de OC&C Strategy. Il interviendra principalement auprès des fonds d’investissement et conseillera également les clients du cabinet sur les opérations « cross-border » avec l’Asie, où il a passé les quatre dernières années.
Henri-Pierre Vacher, titulaire d’une maîtrise en droit d’Assas (1990) et diplômé de Sciences Po (1994), a fait toute sa carrière dans le conseil. Après avoir travaillé successivement pour CVA, Deloitte Consulting et CSC Peat Marwick, il rejoint Kurt Salmon en 2001. En 2005, il prend les rênes de la practice private equity pour la France. En 2007, il est nommé partner du bureau parisien de Roland Berger. Après cinq ans dans la capitale française, il s’installe à Hong Kong en 2012 pour développer la practice private equity du cabinet allemand. En juin 2014, il a rejoint OC&C, toujours à Hong Kong.
En réaction à la crise des migrants, la majorité gouvernementale en Allemagne a décidé d’une réforme en profondeur de sa politique d’asile et d’accueil des migrants. Le BAMF (office fédéral pour les migrants et réfugiés) aurait, selon le Spiegel, embauché McKinsey pour l’accompagner dans cette réforme.
Le cabinet de conseil aidera l’organisation à se restructurer afin d’accélérer les procédures décisionnelles. La mission portera essentiellement sur les outils informatiques, les procédures internes ainsi que les formations aux langues au sein de l’administration.
Roland Berger a nommé un nouveau partner au sein de ses équipes parisiennes, en la personne de Philippe Removille. Diplômé de Centrale Lyon (1998) et d’un DESS de Dauphine, il a débuté sa carrière chez Gemini Consulting au sein des practices Transformation et Services financiers.
En 2006, il a rejoint Roland Berger où il intervient sur le même type de client. Il avait été promu principal en 2011 et intègre désormais le dernier cercle du cabinet allemand, où il sera notamment responsable des clients du secteur de l’assurance.
Microsoft a annoncé l’acquisition de Volometrix, start-up basée à Seattle. L’entreprise a été créée en 2011 par deux consultants de Bain & Company. Le premier et désormais CEO de la société, Ryan Fuller, a passé cinq ans chez Bain & Company, de 2005 à 2010, au poste de manager. C’est dans les rangs du cabinet qu’il a rencontré l’autre fondateur de Volometrix, Chris Bram. Président du conseil d’administration de la petite entreprise, celui-ci opère toujours chez Bain & Company qu’il a intégré en 1986. Senior partner du bureau de San Francisco, il a par le passé dirigé la practice technologie de la firme pour les États-Unis.
Strategy& vient d'annoncer le recrutement de Romain Godard, diplômé de Mines Paristech en 2000, en tant que Vice Président et Partner du bureau de Paris. Arrivé en mars 2015, il prend la tête de la practice Services Financiers.
Romain Godard compte 15 ans d'expérience dans le conseil en management. Il débute ainsi sa carrière par deux ans chez AT Kearney avant de rejoindre le Groupe Suez à la direction financière en tant que chef de projet. Deux ans plus tard, il revient au conseil en stratégie en rejoignant Bain & Co. Le début d'une expérience d'un peu plus de 10 ans au sein du cabinet de conseil qu'il a quitté en mars au grade de Principal.
David Toledano, 36 ans, Ingénieur des Mines de Paris (2001) et diplômé d'un MBA de l'INSEAD (2007), rejoint Eleven en tant que Senior Manager.
Le président de la chaîne de supermarchés Woolworths, Gordon Cairns, a annoncé sa décision de quitter McKinsey. En parallèle à ses différents mandats, il opérait en qualité d’advisor depuis plusieurs années pour le secteur de la grande distribution.
La principale raison du départ de Gordon Cairns tient, selon Business Spectator, dans l’allègement de son emploi du temps alors que les supermarchés Woolworths connaissent l’une des crises les plus importantes de leur histoire. Gordon Cairns, qui avoue que sa collaboration avec McKinsey lui manquera, entend également mettre fin aux rumeurs de conflit d’intérêts. Le cabinet a en effet réalisé de très nombreuses missions au sein du groupe Woolworths. Selon certains observateurs, McKinsey aurait facturé près de 35 millions de dollars en deux ans à la chaîne de grande distribution.
crédit : The Australian
L’INSEAD pointe une nouvelle fois à la première place du classement des MBA établi par Forbes en un an. Sans surprise, ces diplômés intègrent en priorité le conseil en stratégie. McKinsey arrive en tête du classement des recruteurs. Le cabinet a attiré l’année dernière quelque 120 diplômés de l’INSEAD, sur le millier qui sort chaque année de l’école. Le BCG et Bain & Company complètent le podium, avec respectivement 70 et 44 recrutements au sein de la dernière promotion.
Bridgepoint, fonds d’investissement actif dans le non-coté, a nommé associé Denis Villafranca le mardi 8 septembre. Diplômé de HEC et titulaire d’un MBA à Harvard, ce dernier quitte un autre fonds, BC Partners, qu’il avait rejoint en 1999.
Avant de s’intéresser au secteur financier, Denis Villafranca avait fait ses armes dans le conseil en stratégie, chez Bain & Company où il a passé les sept premières années de sa carrière. Il devient le cinquième partner de Bridgepoint, quelques mois après que l’entreprise a levé avec succès son cinquième fonds européen d’un total de 4 milliards d’euros.
Oliver Wyman a annoncé mercredi 9 septembre sa volonté de recruter des collaborateurs parmi les réfugiés qui affluent en Europe. Le cabinet va créer un process de recrutement spécifique afin d’identifier les personnes qui pourraient rejoindre ses équipes.
Oliver Wyman souhaite par ailleurs mobiliser un réseau d’associations afin d’aider les réfugiés à entreprendre ou trouver un travail. Le patron de la firme, Scott McDonald, assure que, même si les solutions à la crise actuelle sont complexes à mettre en œuvre, le cabinet entend participer lorsqu’il le pourra à l’effort global d’intégration des réfugiés.
Le Boston Consulting Group a pris des parts dans le cabinet australien TSG Consulting. Ce dernier, créé en 1999 et dont les 50 consultants œuvrent en Australie et au Chili, intervient principalement dans le secteur minier. Depuis quelques années, TSG a diversifié ses activités et conseille désormais des clients dans les secteurs du transport et de l’industrie. Le BCG devient le plus gros actionnaire externe de TSG, même s’il reste minoritaire. Les deux parties n’ont pas souhaité révéler le montant de l’opération ni le pourcentage de parts prises par le BCG.
L’Australian Financial Review révèle cette semaine l’embarras de BCG et de McKinsey, suite à des études publiées par les deux cabinets.
La firme bostonienne, d’abord, a dû faire un rétropédalage la semaine dernière. En juin, ses équipes annoncent que la Chine compterait 4 millions de millionnaires. Le chiffre ne choque pas, bien qu’il place la Chine au deuxième rang mondial. Mi-août, le Boston Consulting Group toujours publie une nouvelle étude, sans rapport. Cette fois, la Chine compterait 2 millions de millionnaires. Du simple au double en à peine deux mois. Gêné, le cabinet n’explique d’abord pas la source de cette erreur. Les équipes chinoises parlent de différences de méthodologie et d’ajustements de date. Le 21 août, le BCG fait finalement amende honorable et reconnaît une erreur. Le chiffre à retenir, c’est le plus bas des deux. La direction du cabinet impute la bourde à une erreur sur une ligne de son modèle.
Le BCG n’est pas le seul à s’embourber dans la masse des données disponibles en Chine. McKinsey en a fait les frais cette année au sujet de la production d’acier. Au printemps 2013, le cabinet prévoit que la production devrait atteindre 1 milliard de tonnes entre 2025 et 2030. Une progression de 60 % par rapport au volume de 2010. Raté. Au début de cette année, la production a diminué de plus d’un point.
Il n’en fallait pas plus pour que L’Australian Financial Review conclut à l’impossibilité, ou du moins à la très grande difficulté, à faire des modèles fiables pour la Chine. De quoi poser des problèmes aux dirigeants d’entreprises, qui fondent souvent leur stratégie sur les rapports des cabinets de conseil.
Roland Berger a annoncé lundi 7 septembre une refonte de son logo pour la troisième fois depuis la création de l'entreprise en 1967. Le nom du cabinet demeure mais se fait plus petit et est cette fois accompagné d'un grand B couleur titane.
La firme allemande entend ainsi illustrer la nouvelle palette de services offerte par ses consultants, au-delà du classique conseil en stratégie. Le B en titane doit représenter l’excellence et la force. Ce métal est en effet utilisé dans de nombreuses industries où il est allié à d’autres matériaux, illustrant ainsi la capacité de Roland Berger à travailler avec des clients et des partenaires de différents secteurs. Si le gris métal est la couleur de base, le B, pièce centrale du logo, pourra parfois changer de couleur ou être rempli d’image ou même de vidéo, selon la practice ou l’expertise qu’il symbolise.
Babar Afzal, natif des montagnes du Kashmir, a fait une belle carrière dans différentes multinationales, jusqu’à intégrer le knowledge center de McKinsey à New Delhi. Les quelque 150 000 $ qu’il pouvait gagner par an n’ont pourtant pas réussi à lui faire oublier ses racines. Diplômé d’une business school, parmi les 0,3 % les plus riches de son pays, il a tout quitté pour mener un troupeau de chèvres, productrices du très cher pashmina.
L’ancien analyste met à profit ses compétences en inculquant quelques rudiments des affaires à ses compatriotes. Il les incite par exemple à travailler eux-mêmes la laine, pour limiter le nombre d’intermédiaires, et à investir une partie de leurs recettes chaque année dans le développement de leur région. Babar Azfal met également à contribution ses anciennes connaissances pour faire entrer des capitaux. Il espère ainsi que le Kashmir pourra profiter un peu de la manne financière que représente le pashmina. Dans les boutiques parisiennes, certains produits peuvent se vendre jusqu’à 200 000 $.
Johan Aurik, le CEO d'A.T. Kearney, va à contre-courant du discours général qui veut que vie personnelle et vie professionnelle soient strictement séparées. Au contraire, selon lui, elles sont intimement liées et les laisser parfois se croiser serait le secret de sa réussite.
Il explique ainsi à Business Insider qu'à la mort de son père, il n'a pas cherché à cacher ses émotions et arpentait les bureaux les larmes aux yeux. Selon Johan Aurik, les émotions peuvent même servir le consultant. Celui-ci ne vend pas un bien, mais un avis. Cela implique que le client ait confiance en vous et cela ne peut se faire que s'il a confiance en vos émotions.
Alors consultants, à vos mouchoirs !
L'avatar internet du Financial Time prodigue d'étranges conseils à ses lecteurs. A l'un d'entre eux, consultant chez McKinsey depuis 2 ans et qui s'interroge sur son avenir, la journaliste a tout bonnement conseillé de quitter l'entreprise. Dans sa question, le lecteur précise qu'il est noté 'average' mais que ses managers lui affirment qu'il a une belle carrière devant lui. Pour la journaliste, pas de doute, il faut fuir et vite. Après avoir précisé qu'à ses yeux, les évaluations ne valent pas grand chose, elle s'en prend à l'environnement de McKinsey. Selon elle, son lecteur est entouré de 'thrusting clever dicks who are doing better than you are'. La conclusion de l'article n'est pas moins radicale. Le jeune homme doit quitter rapidement McKinsey pour rejoindre Deloitte ou Accenture, où les évaluations ont été supprimées, ou alors une plus petite société, où il sera moins en concurrence.
Chez Consultor.fr, nous avons une toute autre lecture. D'abord, être 'average' chez McKinsey n'est pas une tare, surtout en tout début de carrière. Bien sûr dans n'importe quel cabinet, on ne fait pas une carrière fulgurante sans être mieux évalué que ses pairs. Mais McKinsey et ses concurrents savent très bien indiquer la sortie. Si ça n'est pas fait, c'est que le jeune consultant a encore du chemin à parcourir dans le conseil. Si les missions lui plaisent, alors qu'il continue à travailler, mette son égo de côté et cherche à progresser sur ses points faibles. A chaque nouvelle mission, il s'enrichit, s'améliore et par là même, il augmente son employabilité tout en donnant l'occasion à ses managers de l'évaluer positivement. Les parcours ne sont pas linéaires et sa courbe de progression peut être plus lente au début que celle de ces congénères. C'est toujours mieux d'avoir des évaluations qui progressent plutôt que le contraire !
A lui de faire ses preuves et de tirer le meilleur de son expérience chez McKinsey tant qu'il s'y sent bien.
Interrogé par le magazine allemand Wirtschafts Woche, le managing director de Bain & Company, Bob Bechek, assure que son cabinet est en bonne voie pour réussir son objectif d'une croissance à deux chiffres pour 2015.
McKinsey a annoncé un nouveau partenariat avec Gallup, entreprise américaine spécialisée dans l'analyse de performance des organisations. Ensemble, les deux compagnies créent la Organizational Science Initiative. L'objectif est de développer de nouvelles approches de diagnostic des organisations en utilisant les données disponibles, notamment d'un point de vue RH.
Les étudiants des plus grands MBA américains sont une majorité à privilégier un stage dans une start-up plutôt que dans le conseil en stratégie rapporte Fortune. La tendance, si elle n'est pas nouvelle, s'affirme peu à peu. Ainsi, selon Kristen Fitzpatrick, en charge des carrières et du développement professionnel à la Havard Business School, 67% des étudiants de première année ont choisi d'effectuer leur stage d'été au sein d'une start-up. Et l'école les encourage en ce sens. Kristen Fitzpatrick l'avoue, Harvard offre des facilités aux start-up dont les moyens sont limités. L'école leur permet ainsi de venir gratuitement sur le campus ou les aide à obtenir les moyens de financer le stage d'été d'un étudiant d'Harvard.
Cette tendance risque bien d'avoir un impact sur la politique de recrutement des plus grands cabinets de stratégie. En effet, les McKinsey, BCG et Bain souhaitent souvent que leurs futurs consultants aient déjà fait leur stage d'été chez eux avant de leur offrir un poste. Si ces cabinets souhaitent toujours attirer les meilleurs diplômés des MBA, il faudra sans doute qu'ils assouplissent quelque peu leur politique de recrutement.
Terje Breivik, député du parti Libéral norvégien, s'est offusqué en juillet auprès du gouvernement norvégien du non-paiement par McKinsey d'impôts en Norvège depuis trois ans. Il met en avant que, dans le même temps, le cabinet de conseil était retenu par le gouvernement pour plusieurs missions significatives.