
Des consultants du cabinet demandent des comptes aux instances dirigeantes. Le BCG se dit « choqué et indigné » des actions menées par deux de ses partners.
Des consultants du cabinet demandent des comptes aux instances dirigeantes. Le BCG se dit « choqué et indigné » des actions menées par deux de ses partners.
Il était attendu depuis le 13 mai, date annoncée dans l’avis de marché informatif : l’appel d’offres de l’Union des Groupements d'Achats Publics (UGAP) courant sur les 3 prochaines années vient d’être publié.
En 2021, McKinsey et Roland Berger figuraient parmi les cabinets sélectionnés sur le volet Conseil en stratégie du précédent marché public « Repreneurs », Roland Berger ayant aussi été choisi pour des missions d’appui opérationnel. Qui va leur succéder ?
L’accord financier conclu avec le département de la Justice met fin à l’enquête américaine, ainsi qu’aux accusations de l’Autorité nationale des poursuites d’Afrique du Sud. Les faits s’étaient déroulés entre 2012 et 2016.
L’Institut de la Vision a choisi d’être accompagné dans la mise en œuvre de son plan stratégique 2024-2028 par Circle Strategy. Emmanuel Gutman, DG de la Fondation Voir & Entendre (l’entité juridique de l’Institut), Jean-Marc Liduena, patron du cabinet, et Adrien Chantraine, principal, ont accepté de lever le voile sur les coulisses de cette mission.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
Un tuyau interressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
La récente attribution des marchés de transformation de l’action publique de l’État français à plusieurs cabinets de conseil en stratégie et en management compte une nouveauté de taille. Là où dans les programmes précédents chaque ministère avait une certaine latitude dans le choix des cabinets et des missions, les nouvelles attributions de marchés se veulent davantage centralisées autour de la direction interministérielle à la transformation publique (DITP) emmenée par le secrétaire d’État Thomas Cazenave, le délégué interministériel à la transformation publique.
C’est ce que rapporte une enquête d’Acteurs Publics publiée le 18 juin. Des trois lots attribués, le premier consacré aux stratégies des politiques publiques intéresse prioritairement les cabinets de conseil en stratégie, quoique Roland Berger soit également associé avec Wavestone dans le troisième lot consacré à la performance et la réingénierie de processus.
Autre enseignement : au-delà des binômes choisis pour chaque lot (quatre binômes par lot), une série de cabinets plus petits et spécialisés ont été retenus et associés à chacun des binômes… Il faut suivre. Au final, vingt cabinets principaux et soixante-trois sous-traitants spécialistes ont été choisis par les services de l’État pour accompagner la transformation publique d’ici 2022.
Ils étaient nombreux à s’être positionnés sur les derniers appels d’offres de l’État : « stratégie et politique publique », « mise en œuvre des transformations », « performance et ingénierie des processus ». Et les résultats se faisaient attendre.
C’était l’un des tandems à avoir répondu à la dernière vague d’appels d’offres de l’État en matière de conseil en stratégie. Selon la lettre confidentielle d’informations La Lettre A, Roland Berger et Wavestone ont été choisis pour pallier le déficit récurrent de l’Association pour la formation professionnelle des adultes. L’opérateur de l’État, dont le statut d’établissement public industriel et commercial a été créé début 2017, assure quelque 50 millions d’heures de formation professionnelle pour le compte du secteur public et du secteur privé et perçoit à ce titre une subvention annuelle de 110 millions d’euros.
Or, croit savoir La Lettre A, pour pallier le déficit récurrent de cette agence qui incombera directement aux comptes de l’État du fait de son nouveau statut, sa directrice générale Pascale Artois a mandaté le couple Roland Berger-Wavestone pour échafauder la nouvelle stratégie de l’agence. Leur diagnostic commencé en janvier doit nourrir le prochain contrat d’objectif et de performance prévu en mars.
Fin février, McKinsey comptait parmi les cabinets sélectionnés par le ministère de la Défense pour répondre à une dizaine de marchés publics conclus en décembre 2017 et publiés le 22 février (avis n° 18-25667), d’une valeur cumulée de 87 millions d’euros. Le cabinet travaillera sur un lot consacré au diagnostic et à l’évaluation de politiques publiques et à la transformation.
Plan de départs volontaires de fonctionnaires, recours accru aux contractuels, rémunération au mérite… Le « big bang de la fonction publique » voulu par le pouvoir exécutif rentre dans le dur après que Gérald Darmanin et Édouard Philippe ont présenté début février leur feuille de route de « la transformation de l’action publique 2022 ». Objectif : réduction de quelques points de la dépense publique et départ de 120 000 fonctionnaires au terme du quinquennat d’Emmanuel Macron, comme il s’y était engagé pendant sa campagne. L’un des volets de cette transformation passe par la case conseil.
Les cabinets de conseil sont nombreux à s’être positionnés sur les derniers appels d’offres du Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP) émis au nom de l’ensemble des ministères à l’exception de celui de la Défense, les administrations centrales, les organismes et établissements publics de l’État, selon les informations des Échos.
Bjarne Corydon, qui a quitté le ministère des finances danois en juin dernier, a annoncé son retrait de la vie politique pour rejoindre McKinsey. A compter du 1er février 2016, il dirigera le McKinsey Center for Government (MCG).
Les profondes mutations intervenues dans le secteur public depuis quinze à vingt ans n'ont pas manqué de drainer une demande de conseil conséquente.
En France, c'est la LOLF – loi organique relative aux lois de finances, promulguée en 2001 pour moderniser la gestion de l'État – qui a donné un véritable coup d'accélérateur à un secteur en retard sur les entreprises privées.
Encore plus qu'ailleurs, un bon réseau fait un bon carnet de commandes – jusqu'aux limites de la légalité.
Dans la foulée de la polémique suscitée par la prestation de McKinsey aux Hospices de Lyon, Hervé Huguet, un spécialiste des appels d'offres de marché public, et Raphaël Butruille, en charge du secteur public chez Vertone, détaillent les arcanes de ces attributions de prestations de conseil à géométrie variable.