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Dominique Decrème (ESC Lille, 1984), ancien directeur marketing et directeur client de la Redoute France, auparavant directeur marketing des activités RedCats aux États-Unis, a intégré en janvier le nouveau bureau lillois de Vertone. Il y rejoint Claire Emblanc, 36 ans, ESSCA, qui est chargée depuis l’ouverture de ce bureau le 2 octobre 2017 de coordonner les opérations du cabinet de conseil dans le Nord.

Après une joint-venture en 2017 avec Euclyd, spécialiste de la stratégie et de l’accélération digitale, Kea & Partners a formalisé en mars un partenariat stratégique avec Veltys, cabinet de conseil en data intelligence. À l’international, l’alliance internationale de cabinets (The Transformation Alliance) à laquelle il appartient, présente jusqu’à maintenant dans sept pays, s’élargit encore. Q5 Partners, basé à Londres, Hong Kong, New York, et Sidney, rejoint ce réseau.

Si les chiffres présentés mi-avril par Source Global Research sont très positifs sur l'évolution du conseil en France en 2017, ils n'intéressent peu ou pas les cabinets de conseil de direction générale français qui les jugent trop éloignés de leurs services.

Le CEO de Sia Partners, Matthieu Courtecuisse, actuel vice-président du bureau de Consult’in France, aurait fait acte de candidature pour succéder à Viviane Chaine-Ribeiro à la présidence de la Fédération Syntec, selon La Lettre de l’Expansion. La présidente de Talentia Software depuis 2014 quittera ses fonctions lors de l’assemblée générale du 28 juin 2018 et a fait appel aux candidatures dans un communiqué en date du 19 avril.

L’ancienne secrétaire d’État en charge du numérique et de l’innovation de 2014 à 2017 prend du service depuis son arrivée en tant que partner chez Roland Berger, annoncée le 12 février. Désormais en charge de Terra Nnumerata, l’éco-système numérique mis en place par le cabinet, elle a été envoyée en Algérie pour participer à la clôture de neuf mois de travail pour le compte de plusieurs ministères.

La firme américaine McKinsey s’est mise pro bono au service du projet chilien d’extension des surfaces chiliennes réservées à des parcs nationaux, notamment en lien avec la fondation de Kristine McDivitt Tompkins et Douglas Tompkins, les créateurs des marques de prêt-à-porter North Face et Esprit. Leur fondation, qui acquiert de grandes parties de la Patagonie à des fins de préservation depuis 1991, a cédé au gouvernement chilien une part de ces terres dans le cadre de ce projet de développement des parcs nationaux.

« Le téléphone crame. » Dixit un consultant en stratégie spécialiste de l’énergie interrogée cette semaine par Consultor. Le rachat de Direct Energie par Total suscite beaucoup d’intérêt et d’interrogations sur l’avenir de la production et de la distribution d’énergie, tant auprès des professionnels que des particuliers.

Le BCG Paris ouvrira en juin prochain un digital center qui occupera la totalité du 3^e étage de son siège de la rue Saint-Dominique, selon une information confiée aux Échos par Sylvain Duranton, le directeur associé du bureau parisien du Boston Consulting Group et responsable du BCG Gamma, la branche data science du cabinet, et Lionel Aré, directeur associé senior du BCG et responsable mondial des activités digitales.

C’est justement l’ensemble des équipes dédiées à ces activités digitales du cabinet qui y sera regroupé. À commencer par le BCG Gamma qui a vu ses effectifs dans le monde passer en un an de 250 à 400 data scientists.

L’entité BCG Platinion, créée il y a un an et demi, précisément pour accompagner la transformation digitale,y sera également logée. Cette activité se spécialise dans la transformation digitale. Sans oublier le BCG Digital Ventures, une sorte de start-up studio qui vise à aider les entreprises clientes du BCG à développer des start-up au digital. Cette dernière branche d'activité est récemment intervenue auprès de Renault.

Intelligence artificielle, guerre commerciale entre les États-Unis et le reste du monde, Brexit, avenir du conseil… Scott McDonald, le patron mondial d’Oliver Wyman, répond aux questions des Échos. « La globalisation de l’économie, la régulation des marchés, les nouvelles technologies qui bouleversent les modèles industriels sont autant d’éléments qui font que nous vivons des temps favorables pour les sociétés de conseil », estime-t-il.

Vendredi, à HEC, Bain avait mis les petits plats dans les grands. Pour sa deuxième participation en tant que principal partenaire du HBG – le business game annuel des étudiants de Jouy-en-Josas qui se tenait pour la quatrième fois les 13 et 14 avril –, pas moins de deux partners et une dizaine de collaborateurs avaient fait le déplacement.

Voilà un index publié à échéances régulières par le BCG qui prend une saveur toute particulière dans le contexte actuel : le cabinet de conseil estime que la SNCF compte parmi les meilleurs réseaux ferrés européens selon des critères de taux d’utilisation (fret et passagers), de qualité de service, de ponctualité et de prix des billets, ou de sécurité, ainsi que le rappelle le mensuel Alternatives Économiques, au sujet du dernier index du BCG d’avril 2017.

La société berlinoise Comatch, qui développe une plateforme de mise en relation de consultants et d’experts indépendants avec des entreprises, a bouclé un tour de table de 8 millions d’euros auprès de ses investisseurs historiques, Acton Capital Partners, Atlantic Labs et btov Partners. En juillet 2016, l’entreprise allemande avait levé 4 millions d’euros.

Fondée en 2014 par Christoph Hardt et Jan Schächtele, deux anciens consultants de McKinsey, le développement français de la plateforme a été confié à Bernhard Ney, un ex-BCG, allemand d’origine, marié en France, qui a pris ses fonctions en septembre .

La cible de leurs missions – une centaine pour Comatch en France depuis début 2017 – est clairement identifiée : des PME et ETI de mid-cap.

Grégoire de Bettignies rejoint les rangs d'Advancy, la société de conseil fondée par son père, Éric de Bettignies. Diplômé de l’Essec, il a intégré les effectifs du cabinet de conseil en avril. Une situation qui n’est pas inédite. En effet, plusieurs sociétés de conseils parisiennes créées autour d’une figure dominante ont déjà rencontré ce cas, comme chez Estin & Co, où Philippe, le fils de Jean, est senior manager, ou chez Mars  & Co, où Axel, le fils de Dominique, est consultant. Le recrutement de Grégoire de Bettignies compte parmi 16 recrutements de consultants intervenus depuis le début 2018 chez Advancy à Paris.

Consultor avait déjà évoqué la fibre littéraire des consultants de Kea. Avec un certain succès d’estime pour François-Régis de Guenyveau, un jeune consultant qui a fait paraître son premier roman en 2017 chez Albin Michel. Il a reçu fin mars le prix Edmée-de-La-Rochefoucauld, qui récompense chaque année un écrivain pour la qualité de son premier roman.

Souvent complexe, toujours délicat, le staffing est une fonction sensible au sein des cabinets de conseil. Tour d’horizon des mille et une façons de résoudre la quadrature du cercle. C’est un process qui consomme beaucoup de temps et d’énergie et génère pas mal de tensions au sein des cabinets de conseil en stratégie.

C’est une nouvelle de la lettre d’information Jeune Afrique Business+ (groupe Jeune Afrique) : McKinsey a profité de la tenue de l’Africa CEO Forum – qui réunit chaque année un millier de patrons de groupes privés africains et internationaux actifs en Afrique – pour dépêcher une dizaine de personnes lors de cette rencontre.

Les studios se développent. Ces structures d’incubation permettent de créer en interne de nouveaux modèles numériques avant éventuellement de les commercialiser. Total le fait par exemple avec Eleven. C’est sur une solution analogue que Renault cherche à faire émerger des modèles digitaux (tablettes et wifi dans les usines, algorithme de cotation de véhicules destinés à la reprise dans le réseau de distributeurs de Renault). Des modèles dont Renault espère dégager un milliard d’euros de chiffre d’affaires à terme, comme le groupe l’a indiqué aux Échos. Pour concevoir les contours de cet incubateur, le constructeur a fait appel au Boston Consulting Group.

Andréa Isak, Servane Perrot et Olivier Asset sont nommés directeurs chez L.E.K. Consulting. Andréa Isak a 31 ans. Elle est diplômée de l’EM Lyon business school et a rejoint L.E.K. en 2011. Elle est intervenue sur de nombreux projets pour le compte de groupes internationaux dans la santé et le retail ainsi que pour des fonds d’investissement. Servane Perrot a 31 ans. Elle est diplômée de l’ENSAM ParisTech, de l’Imperial College London et d’un master en stratégie de HEC. Elle a rejoint L.E.K. en 2012 et a mené de nombreux projets sur des problématiques de stratégie de croissance pour des corporates ainsi que pour des fonds d’investissement. Olivier ASSET, 29 ans, est diplômé de Sciences Po Paris et d’HEC, et a intégré L.E.K. en 2013. Il a mené des projets de stratégie de croissance pour des groupes internationaux dans l’industrie et le retail, ainsi que de nombreux projets pour le Private Equity. Il a effectué un échange de 8 mois avec le bureau L.E.K. de Chicago en 2015.

Dans l'ordre sur les photos (crédits Photocolpia et Aurélie Clion) : Servane Perrot, Olivier Asset et Andréa Isak.

Boulangers, bouchers, fromagers, maraîchers… La fuite des cerveaux hors d’un secteur tertiaire jugé absurde et vers des métiers plus authentiques et manuels est connue. Le conseil en stratégie n’échappe pas à cet exode des CSP+ comme Consultor l’évoquait déjà au sujet de ces stratèges partis monter une brasserie ou faire de la coiffure. Marion Bacquet compte parmi eux. Portrait.

Selon des informations de la presse britannique, plusieurs sociétés de restauration rapide se tournent vers AlixPartners, pour des missions de retournement, dont le cabinet est un spécialiste comme la chaîne de hamburgers Byron et à présent Prezzo qui, fin mars, a annoncé la fermeture de 94 des 300 points de vente que compte la chaîne au Royaume-Uni et en Irlande.

Bernard Duverneuil (55 ans, diplômé de Polytechnique), un ancien de directeur d’A.T. Kearney, prend les rênes du digital et des systèmes d’information du spécialiste de la restauration collective Elior, a fait savoir le groupe le 19 mars.

Plusieurs mesures seraient la garantie d’une parfaite préservation des informations que les clients confient aux consultants : « war room », Chinese Wall... Mars & Co se veut au sommet de l'exemplarité puisque le cabinet revendique de ne servir qu'un client par secteur. En quoi cela consiste-t-il concrètement ? Et est-ce une réelle garantie de davantage de confidentialité ?

Que de sollicitations dans le conseil et ailleurs adressées au mathématicien français et député Cédric Villani qui remettait le 29 mars son rapport sur l’intelligence artificielle au Premier ministre Édouard Philippe – qui l’avait missionné sur le sujet fin 2017.

L’énarque à la solide carrière dans le privé – et un tropisme dans le conseil prononcé – vient d’être élu pour deux ans à la tête du club aux 300 membres, dans les pas de Fleur Pellerin, Rama Yade, Rachida Dati, Jeannette Bougrab… Élu(e)s et chef(fe)s d’entreprise y sont tous coopté(e)s à l’aune de leur succès et parce qu’ils et elles sont « issu(e)s de la diversité » comme on dit en France. Un cache-sexe, paré des valeurs républicaines, que le nouveau président veut faire voler en éclats en donnant au Club XXI^e siècle les moyens de mesurer les discriminations, pour mieux les corriger. « Le secteur du conseil ne me parait pas moins 'minorités friendly' que les autres. Beaucoup de cabinets sont des firmes internationales qui accordent de la place et de l'importance à la diversité », dit-il. Portrait.

Partner depuis 1996 et ancien patron mondial de la practice communications, médias et technologie, Alex Liu a été élu comme nouveau chairman et managing partner d’A.T. Kearney, selon un communiqué de la compagnie en date du 21 mars 2018. Alex Liu est un ancien du BCG où il a été en fonction pendant onze ans de 1985 à 1996. Il est diplômé d’un MBA à Harvard et d’un BA (équivalent licence) à Yale. Il succède à Johan Aurik, qui occupait ce poste depuis 2012 et dont le second et dernier mandat arrivait à échéance.

Exton Consulting a lancé la 8e édition du Prix Exton Grandes Écoles, pour aider au financement de projets à vocation sociale, solidaire, humanitaire ou environnementale menés par des étudiants. Lors des éditions précédentes, le concours a récompensé les associations Tuong Lai de l’ESSEC, Ceres de Mines Paris Tech, ou encore Vive les vacances de l’EDHEC.

Cette année, sur les vingt-cinq associations candidates, dix projets ont été sélectionnés le 9 mars par un jury composé de collaborateurs d’Exton Consulting sur la base de critères comme la qualité du dossier présenté, la nature du projet et sa vocation.

La sélection des quatre finalistes est intervenue par un appel au vote ouvert à tous, organisé du 12 au 25 mars sur la page Facebook des relations Grandes Écoles d’Exton Consulting. Human’East (EDHEC), Rue des Enfants (ESCP Europe), DévelopPonts (Ponts et Chaussées) et Rêve d’enfance (HEC) ont été retenus et viendront défendre leur projet face au jury d’Exton Consulting lors de la finale organisée le 6 avril.

L’association lauréate se verra remettre une dotation de 3 000 euros, et les trois associations finalistes remporteront chacune un chèque de 500 euros. Elles pourront également toutes profiter de séances de coaching avec des consultants d’Exton qui les aideront à structurer leur projet.

Stéphanie Chrétien (Kedge Business School 1998), en charge depuis trois ans des partenariats numériques chez Roland Berger (de 2015 à 2018), rejoint Demeter en tant qu’associée. La société avait été retenue par la Mairie de Paris en janvier 2018 pour gérer un fonds d’investissement territorial de 150 à 200 millions d’euros, censé favoriser la transition écologique régionale.

Chaque année, entre octobre et janvier, comme le veut la tradition, les grandes écoles organisent leurs forums d’entreprises. Pendant un ou deux jours, des sociétés sont invitées à rencontrer les étudiants de HEC, Polytechnique, de l’ESSEC, de l’ESCP Europe ou encore de Centrale Supélec Paris. Certains cabinets de conseil continuent à se rendre à ces événements, d’autres ont abandonné la coutume. Ces rendez-vous ont-ils encore du sens ?

Chaque année, l’Institut Choiseul classe les jeunes dirigeants de 40 ans et moins, appelés à jouer un rôle majeur dans le développement économique national et international dans un avenir proche. Conditions de prise en compte dans la mouture 2018 : avoir la nationalité française, être né après le 1er janvier 1978 et avoir une contribution active dans l’économie.

Un barème qui sied bien aux anciens McKinsey. Ils truffent la dernière édition de ce classement annuel publiée le 9 mars : Maxime Carmignac (27e, aujourd’hui directrice générale de Carmignac Gestion à Londres), Alexandre Fretti (37e, aujourd’hui directeur général de Webhelp), Olivier Grémillon (40e, aujourd’hui directeur général adjoint de Booking.com), Geoffroy Guigou (58e, aujourd’hui directeur général de Younited Credit), Guillaume Princen (74e, aujourd’hui directeur général France et Europe du Sud de Stripe), Jérémy Hodara (78e, aujourd’hui co-directeur général de Jumia), Yan Hascoet (88e, aujourd’hui PDG de Chauffeur-Privé), Cécile Guillou (91e, aujourd’hui directrice générale adjointe de Franprix)…

N’en jetez plus. Ce qui n’a d’ailleurs pas échappé au nouveau patron du bureau parisien de McKinsey, Homayoun Hatami qui s’est félicité de pareille razzia sur Twitter. La moisson des petits camarades est, il est vrai, plus menue. Caroline Thelier, la directrice générale de Paypal France, classée 56e, est une ancienne de Bain. Meriem Riadi, 80e, directrice du digital de Suez, est quant à elle passée par Roland Berger alors que Sébastien Guillo, un ancien Oliver Wyman à la direction de la stratégie de HSBC France, prend la 57e place. Sans oublier Stanislas Niox-Château, le PDG de Doctolib, qui à 32 ans fait son entrée dans le classement à la 64e place et compte parmi ses précédents employeurs un certain Corporate Value Associates.

C’est la cinquième année que Kea & Partners se livre à l’exercice : interroger un échantillon de Français sur les valeurs (dix à choisir parmi cent valeurs universelles) qu’ils estiment le mieux représenter leur personne, leur organisation professionnelle, la société, l’avenir de leur entreprise…

La dernière mouture, réalisée après l’élection présidentielle de mai 2017, a été rendue publique début mars. Il en ressort que le niveau global de tension, palpable après les attentats de Paris et Nice, est retombé d’un cran, analyse le cabinet. L’humeur personnelle est globalement à davantage d’optimisme et à une attention renouvelée aux sujets environnementaux. Il paraît même que les Français se disent moins enclins à râler ! Ceci dit, les dix valeurs les plus associées à la société demeurent d’un optimisme très mesuré : chômage, incertitude pour le futur, terrorisme, insécurité, gaspillage…

Dans l’entreprise, le travail en équipe est la valeur la plus partagée par le panel interrogé, et ce depuis trois ans, devant la productivité, le professionnalisme, la hiérarchie ou la réduction des coûts. Bilan de Kea à l’attention des dirigeants d’entreprises : « Les Français veulent davantage se développer et se réaliser au travail : reconnaissance des collaborateurs, épanouissement, équilibre vie pro / vie perso et qualité de la vie sont toutes des valeurs en progression ».