Du rab pour les congés pat’/mat’ chez McKinsey
C’est une initiative forte annoncée par la managing partner des bureaux français, Clarisse Magnin-Mallez. McKinsey France porte les congés maternité à vingt-six semaines (soit dix semaines de plus que la durée légale dès le 1er enfant), et à douze semaines pour les congés paternité ou du second parent (soit huit semaines supplémentaires).
« Réussir sa vie professionnelle et personnelle est une aspiration très forte des nouvelles générations, femmes et hommes. Ne pas choisir, réussir à concilier, dans un métier de forte exigence », souligne pour l’occasion Clarisse Magnin-Mallez, nommée à la tête de McKinsey France en août dernier (relire ici).
En octobre dernier, les bureaux français du géant US avaient déjà doublé les congés pat’ légaux à quatre semaines, suivant alors la voie de Bain et Roland Berger.
Et chez McKinsey, on bichonne tout particulièrement ses consultants-parents. Et aujourd’hui, les pères gagnent de nouveaux droits. Le programme de parentalité existant, et son réseau McKinsey Parents, est, en effet, étendu au second parent : accompagnement du retour de congé mat’/pat', financement de berceaux en crèche d’entreprise, jours « enfant malade » rémunérés, couverture de l’ensemble de la famille par la mutuelle de McKinsey France.
De l’eau a coulé sous les ponts en termes de parentalité dans le conseil en stratégie depuis 2019 lorsque le congé parental était ouvert aux hommes… mais en théorie seulement (relire ici) et que Bain & Company UK faisait figure d’avant-gardiste lorsque le cabinet proposait le congé parental pour tous (là).
Cette dernière annonce à sensation est sans conteste un signe choc de marque employeur dans un contexte de sous-staffing, où les recrutements sont tendus et les turnovers nombreux, et où les cabinets doivent se démarquer à tout prix. Preuve en est l’explosion des rémunérations dans le secteur du conseil en stratégie.
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France
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