Les 12 travaux d’Hercule de Kéa
Cela fait partie des engagements de Kéa, société à mission depuis 2020. Le cabinet vient de publier le 2e rapport de son comité de mission (après celui de 2021).
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Ce comité composé de 11 membres et invités permanents, dont 7 membres externes, a donc rendu sa copie d’évaluation sur l’atteinte des objectifs que le cabinet s’était fixée pour l’année 2022 et sur le chemin parcouru depuis que Kéa est devenu société à mission (définition de sa raison d’être et l’engagement d’objectifs sociaux et environnementaux dans le cadre de son activité). Avec comme mantra : entreprendre les transformations pour une économie souhaitable.
« En 2020 et 2021, nous avons installé notre modèle de mission, mis en place notre gouvernance et initié les grandes actions. 2022 a été une véritable année de transformation, un virage. Tout comme l’année dernière, le rapport établit que nous avons dépassé nos objectifs dans les trois engagements que nous nous sommes fixés », partage à Consultor David-Emmanuel Vivot, senior partner de Kéa, en charge de la société à mission et du pôle Impact et transformation responsable. Trois engagements qui visent à développer l’impact du cabinet auprès de ses parties prenantes : guider les dirigeants et les entreprises vers une réussite durable alliant performance et contribution au commun, promouvoir l’innovation en matière de transformation responsable, permettre à chaque Kéiste d’être entrepreneur d’un monde en mutation.
Le rapport du comité de mission met notamment en exergue des données chiffrées : la part des projets à impact du cabinet est passée de 16 % en 2021 à 19 % en 2022. « Nous avons plus de missions à impact, mais elles sont aussi à plus grande échelle, ces sujets de plus grande ampleur sont en augmentation de 15 %. Nos sujets gagnent aussi en maturité, à l’instar des audits de “due diligence” à impact, autour de l’économie circulaire, de la transition environnementale ; l’un de nos projets sur la transition bas carbone de Saint-Gobain a même été primé par Syntec. Nous avons aussi plus de focales sur des filières résilientes, comme le secteur laitier, du cuir, de l’énergie, et sur le capital humain, levier de développement pour demain », pointe David-Emmanuel Vivot.
L’engagement de Kéa dans la promotion de l’innovation en matière de transformation responsable a lui également dépassé les objectifs : 10 plaidoyers prévus, 50 ont été réalisés. « Nous avons notamment lancé le bulletin de l’économie souhaitable, qui compte aujourd’hui une moyenne de 1 200 lecteurs chaque semaine. »
En 2022, à l’occasion de la COP27 en Égypte, Kéa a par ailleurs partagé ses réflexions sur les enjeux, les modes d’action et les pistes « pour faire de l’entreprise un levier clef de la transition climatique, à travers un cycle de 11 webinars et un livre blanc ». Un exercice reconduit en 2023 sur le thème « les raisons d’espérer pour agir », en parallèle de la COP28. Troisième et dernier axe, l’engagement de l’ensemble des collaborateurs de Kéa, consultants comme fonctions support, avec, comme priorité, la formation sur les mutations en cours (avec un focus sur le changement climatique) et les outils pour tendre vers cette économie souhaitable, mantra de Kéa. En 2022, 766 heures de formation ont ainsi été proposées ; 89 % des effectifs ont bénéficié d’au moins une formation sur le sujet. L’ambition pour 2023 est de créer un cursus de formation autour des « enjeux business, environnementaux, sociaux et sociétaux ».
Afin d’améliorer l’ensemble de la démarche et la transformation du groupe, Kéa vient de recruter Marie-Hélène Morvan en qualité de Chief Mission Officer. « Marie-Hélène est une experte RSE, transformation et finance à impact. Elle dispose d’une grande expérience, y compris dans le conseil, pour nous aider à accélérer la transformation de Kéa comme société à mission. Nous arrivons à une fin de cycle stratégique sur le sujet en 2023. Et notre défi 2024 est de faire entrer en résonance le savoir-faire du groupe en contribution avec notre mission », précise David-Emmanuel Vivot. « Pour 2024, l’enjeu est de fixer la nouvelle marche à franchir par rapport à notre avancement d’aujourd’hui et d’enclencher de nouvelles dynamiques pour accentuer notre modèle de mission », annonce à Consultor la nouvelle Chief Mission Officer de Kéa, Marie-Hélène Morvan, ancienne directrice du programme Perform 2020 d’Air France (près de 15 ans dans l’entreprise), 10 ans comme consultante chez Capgemini, ancienne responsable RSE au sein d’un grand groupe laitier.
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