Un associé Private Equity arrive chez PMP Strategy

Travaillant depuis 20 ans auprès des fonds d’investissement, Henri-Pierre Vacher « observait du coin de l’œil le développement de PMP Strategy » dans ce secteur, explique-t-il à Consultor.

Après un parcours « enrichissant chez Roland Berger, OC&C devenu EY-Parthenon puis Oliver Wyman, avec des profils très différents » de 2007 à 2024, la rencontre avec le trio Gilles Vaqué/Frédéric Jover/Jonathan Zelmanovitch s’est nouée grâce à un insider de PMP Strategy, ancien collègue d’Henri-Pierre Vacher. Et les premiers échanges ont renforcé la conviction de chacun d’avoir « quelque chose à construire ensemble ».

« Plus de 80 % des industries préférées des fonds » adressées d’ici fin 2025

Marché mature, le private equity nécessite autant « d’expérience que d’expertise, alliées à une connaissance affutée de certains segments pour être pertinent quand on parle d’un actif : il se trouve que c’est dans l’ADN de PMP Strategy ».

C’est dans cet esprit que Jonathan Zelmanovitch a investi le software et la tech et qu’Henri-Pierre Vacher va désormais contribuer à développer le PE sur les autres verticales du cabinet : le transport, l’énergie, les services financiers – déjà couverts – et, dans une certaine mesure, les business services ou l’éducation.

Il apporte aussi une expérience de secteurs dont PMP Strategy s’est encore peu emparé, voire pas du tout : « le consumer – un associé étant positionné sur la dimension digitale – et le retail, la distribution B2B, les B2B services dont les TIC (Testing, Inspection, Certification) ».

L’objectif est de couvrir, d’ici fin 2025, « plus de 80 % des industries préférées des fonds de PE ». Par ailleurs, si le mid-cap fut jusqu’à présent le terrain de jeu privilégié de PMP Strategy, « en grandissant, le cabinet vise de plus en plus le large-cap ».

Sachant qu’il ne suffit plus « d’accompagner nos clients lors de la transaction : il faut maintenant être un partenaire des fonds dans la transformation de leurs participations », ajoute Henri-Pierre Vacher. Pour accélérer sur ces sujets, l’arrivée du nouveau partner « constitue un véritable atout », glisse le pilote de la practice Jonathan Zelmanovitch.

Henri-Pierre Vacher, diplômé de Sciences Po en 1994, a poli son expertise PE chez Roland Berger de 2007 à 2014 (dont trois ans en Asie), OC&C de 2014 à 2017, puis EY-Parthenon durant près de 5 ans – avec à chaque fois un rôle de leader dans la practice. Tout comme chez Oliver Wyman où il copilotait le pôle dédié.

PMP Strategy à l’assaut du private equity

Initialement positionné sur le corporate (télécom, énergie, transports, services financiers), PMP Strategy a développé, dès 2017, une activité Deals auprès des fonds d’infrastructures essentiellement.

À partir de 2021, l’arrivée de Jonathan Zelmanovitch – ancien patron du M&A de Carrefour et Cegid, client de PMP Strategy dans ses fonctions de pilotage chez Orange – a permis au cabinet de réaliser « des due diligences dans le software ». Sous son impulsion, la practice « s’est rapidement développée dans le secteur de la tech, PMP Strategy ayant réalisé la plupart des transactions de place depuis deux ans en software », confie-t-il. « La marque se trouve aujourd’hui en compétition avec des acteurs historiques sur de nombreux deals. »

Parmi les 25 sur lesquels le cabinet a travaillé en 2024, « 14 relevaient du pur software, 6 de la tech plus largement, et 5 autres du transport et des services financiers ». Des transactions qui mobilisent des équipes mixtes, PE et métiers.

Alors que le secteur du private equity n’a pas retrouvé son niveau post-Covid, PMP Strategy, qui n’a pas encore atteint la taille critique, « est peu sensible aux variations du marché », ajoute Henri-Pierre Vacher. Le cabinet estime donc avoir une belle carte à jouer.

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