Jackpot pour les stratèges en Arabie Saoudite
Face à la chute des cours du pétrole et la perspective d’une pénurie de l’or noir dans les années à venir, l’Arabie Saoudite se tourne logiquement vers les consultants pour diversifier son économie. Le pays dépense de plus en plus en frais de conseil. Pour 2016, le montant total des honoraires versés aux cabinets pourrait s’élever à plus d’un milliard trois cents millions de dollars. Une croissance du marché de 12 % par rapport à 2015, la plus importante au monde d’après Source Global Research, spécialiste anglais de l’industrie du conseil. En 2012, le marché ne dépassait pas les 800 millions d’euros annuels.
Selon Bloomberg, ce sont McKinsey, le Boston Consulting Group et Oliver Wyman qui semblent se tailler la part du lion, aux côtés de Deloitte. Le marché attire malgré tout de très nombreux autres concurrents. Au risque de frôler la surchauffe. Compte tenu de la concurrence croissante, l’Arabie Saoudite est devenue un marché d’acheteur et d’après les spécialistes interrogés par Bloomberg, les honoraires y sont plus bas que dans le reste de la région
- Trump et la nouvelle ère du protectionnisme : analyses et réactions des cabinets
- Compensation carbone des cabinets de conseil : quel crédit y accorder ?
- Philippe Peters, le partner passé par Bain, le BCG et McKinsey
- Fusion PGA/LIV : le BCG et McKinsey dans le viseur du Sénat américain
- Top 5 du conseil en stratégie : une croissance à géométrie variable
- Intégration UBS – Credit Suisse : Bain, BCG, McKinsey et Oliver Wyman en lice
- 50 « ex » de la stratégie aux manettes des licornes françaises
- Etat et conseil : le gouvernement sort du bois

Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaire (0)
Soyez le premier à réagir à cette information
Monde
- 24/07/25
Le patron Monde de McKinsey sera désormais élu pour un mandat unique de 6 ans, avec un vote de confirmation des senior partners la quatrième année pour décider si le dirigeant doit achever son mandat.
- 18/07/25
Oliver Wyman a enregistré un chiffre d’affaires de 873 millions de dollars au 2e trimestre 2025, en hausse de 4 % par rapport au même trimestre de 2024.
- 11/07/25
Deux hauts dirigeants du cabinet se retirent de leurs fonctions de direction, alors que l’ONG Save The Children et le Programme alimentaire mondial suspendent leurs partenariats historiques avec le cabinet ou songent à le faire.
- 08/07/25
Selon le plaignant, Bain & Company a violé la loi fédérale sur les prestations sociales en refusant sa demande de prise en charge de traitements de fertilité en raison de son sexe.
- 07/07/25Le BCG a modélisé un plan de reconstruction de Gaza prévoyant le déplacement de 500 000 Palestiniens
Plus de 12 consultants ont travaillé sur la création et le déploiement de la très controversée Gaza Humanitarian Foundation. Ils ont aussi réalisé des modélisations financières de scénarios de reconstruction incluant le départ de 25 % de la population hors de Gaza.
- 03/07/25
C’est un partner « historique » qui vient d’être nommé Global Head du cabinet : George Sarraf avait en effet rejoint Booz Allen Hamilton en 1996, puis le spin-off de ce dernier, Booz & Co, créé en 2008, "rebrandé" Strategy& lors de son rachat par PwC en 2014.
- 26/06/25
Cette évolution s’inscrit dans le cadre « d’une rotation de leadership » : le managing partner Gilles Roucolle, plus de 28 ans de maison, copilotait jusqu’à présent la région Europe d’Oliver Wyman.
- 24/06/25
La réponse de Siméo Pont, co-auteur de l’étude « La fabrique du risque. Les entreprises face à la doxa géopolitique » de l’IFRI.
- 05/06/25
Le BCG a contribué à concevoir les mécanismes financiers et logistiques du nouveau système d’aide censé contourner le Hamas, piloté par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).