INDEFI planche pour Ardian sur les investissements responsables
La société de conseil en stratégie au service des sociétés de gestion d’actifs INDEFI vient de publier une étude – et sa méthodologie – innovante, intitulée Sustainable buyout, réalisée avec l’ONG dédiée à l’innovation sociale, Ashoka, et Ardian. Cette société française d’investissement privé indépendante, créée en 1996 en tant que division d'Axa, est l’un des leaders mondiaux du private equity – nous lui avions consacré un article en janvier.
Cela fait dix ans qu’INDEFI accompagne la société de capital-investissement, présidée par Dominique Sénéquier, sur l’application du développement durable dans ses investissements, en suivant les critères dits « ESG », environnementaux, sociaux et de gouvernance. « Jusqu’à présent, l’approche se concentrait sur un accompagnement des entreprises investies dans la meilleure maîtrise de leurs risques ESG. Désormais, il s‘agit d’analyser toute la chaîne de valeur des entreprises, c’est-à-dire l’impact de leurs activités, ce qu’elles réalisent au travers de leurs achats, comment elles améliorent leur gouvernance et ce qu’elles mettent en place pour vendre des produits et services plus durables. Cette approche est innovante dans le secteur de la finance et du private equity, sauf bien sûr, pour les fonds spécialisés dans les investissements d’impact », indique à Consultor Emmanuel Parmentier, partner chez INDEFI.
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Depuis deux ans, INDEFI travaille à une méthodologie appliquée sur le portefeuille d’Ardian (plus de trente participations) pour établir une cartographie des impacts et pour accompagner les entreprises dans leur démarche de progrès.
« Cette méthodologie peut être adoptée avant l’investissement, en suivi ou bien lors de la cession. Elle repose sur des standards internationaux comme les objectifs de développement durable de l’ONU, le forum Impact management project ou encore la théorie du changement, ToC, qui facilite l’évaluation et la mesure d’impact. Ce n’est pas du greenwashing : nous analysons à la fois les impacts positifs et les impacts négatifs sur le développement durable. Le but est d’apporter de la valeur aux entreprises pour minimiser les impacts négatifs et améliorer les impacts positifs. » Cette méthodologie sustainable a donc pour vocation de faire des émules dans le secteur financier en donnant le la à de véritables engagements durables de l’ensemble des investisseurs pour que les analyses d’impact, encore aujourd’hui l’apanage d’investisseurs de niche, deviennent le standard des investissements.
Crédit : Fotolia
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private equity
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