EY-Parthenon : les services financiers embarquent un nouveau partner
Nicolas Hoffbeck, 3 ans chez McKinsey Milan en début de carrière, arrive tout droit d’UniCredit.
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Nicolas Hoffbeck, dont le parcours professionnel s’est déroulé à l’international, principalement au Royaume-Uni et en Italie jusqu’à présent, indique à Consultor « retourner à ses premières amours, à savoir : le conseil en stratégie, et son pays d’origine, la France ».
Son choix de rejoindre EY-Parthenon repose « sur l’attraction intrinsèque du cabinet, son excellence stratégique, et la possibilité d’accéder à la profondeur de l’ensemble des compétences ou solutions d’EY ».
Le nouveau partner va s’attacher à renforcer les relations de confiance du cabinet avec « les pure players digitaux et les acteurs plus traditionnels des services financiers, lesquels sont tous en transformation ». Ses expositions préalables, tant au digital banking qu’au retail banking, lui ont permis de prendre conscience « des leviers à activer et des écueils à éviter pour maximiser l’impact des deux modèles »
Au sein d’EY-Parthenon, il travaillera pour les services financiers en France au sein d’un équipe de 10 associés Transactions et Stratégie, mais aussi « cross-border et cross-secteurs, dans un contexte européen ».
Des débuts dans le conseil avant de bifurquer vers la banque
Ingénieur diplômé de CentraleSupélec, après son CSNE (un système alternatif de service militaire ayant lieu en entreprise), Nicolas Hoffbeck fait ses premiers pas professionnels à Londres en 2000 chez PA Consulting où il reste 3 ans.
Il prend ensuite la direction de Milan pour faire un MBA à la Bocconi et rejoindre le géant du conseil en strat’ McKinsey. On est en 2004, il travaille sur « des projets pour les services financiers, à destination notamment des grandes banques et assurances italiennes ». Il quitte le cabinet 3 ans plus tard, alors qu’il a atteint le grade de « senior associate » (l’équivalent maison de senior consultant).
En 2007, Nicolas Hoffbeck est recruté par le groupe bancaire italien UniCredit, plus de 75 000 salariés (fin décembre 2024) répartis dans une trentaine de pays, avec une forte implantation en Europe centrale et orientale.
Il y occupe rapidement « des postes dans le digital, on parlait de “multi-channel” à l’époque » et exerce de plus en plus de responsabilités dans la transformation digitale, « jusqu’à diriger les canaux numériques pour l’Italie, et le mobile banking au niveau du groupe ».
En 2022, il est choisi par les dirigeants pour « prendre les rênes de buddybank, la banque digitale d’UniCredit », laquelle totalise « 410 000 clients environ » lors de son départ en 2024. Une expérience de « general management à 360°, intense et passionnante, où une attention extrême au client et à l’optimisation a apporté de très bons résultats ». Nicolas Hoffbeck a alors sous sa responsabilité « outre le P&L, le marketing, l’IT, le service clients, l’offre produits ».
Porté par « le désir de retourner en France et de mettre son expérience hybride de banque digitale et de banque de détail au service de nouveaux acteurs », il s’est réorienté vers le conseil « pour faire de l’accompagnement stratégique et avoir un impact fort et concret dans ce qu’il opère ».
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