SoGé : le conseil dans le viseur de Slawomir Krupa
Dans une interview au Financial Times, le DG du numéro 3 bancaire français affirme que « rien n’est sacré », pointant les coûts informatiques et le recours à des consultants externes.
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Selon Slawomir Krupa, à la tête de la Société Générale depuis mai 2023, les « niveaux d’efficacité » du groupe bancaire sont inférieurs à ceux de ses concurrents, face à des niveaux de dépenses jugés excessifs.
Côté coûts, les honoraires de conseil ont représenté 1,25 milliard d’euros l’an dernier, soit une légère baisse par rapport aux 1,32 milliard d’euros de 2023 – selon les derniers états financiers de la SoGé.
Les dépenses et leur nature « scrutées à la loupe »
Slawomir Krupa met l’accent sur l’amélioration « de la gestion de la base des coûts », au cœur du plan de réorganisation lancé en 2023. SI le coefficient d’exploitation du groupe a perdu 5 points sur l’année 2024 à 69 %, il reste l’un des plus élevés de l’écosystème. Lors de précédentes déclarations, le DG avait évoqué un ratio coûts/revenus inférieur à 60 % à horizon 2026.
Si le plan de redressement « produit des coûts de restructuration colossaux » selon Slawomir Krupa lui-même – 613 millions d’euros l’an dernier –, ils devraient « disparaître progressivement ».
Alors que le groupe bancaire s’est déjà allégé d’unités « non essentielles », son pilote cible désormais les dépenses « du quotidien », coûts informatiques à réduire, tout comme la « dépendance » aux consultants externes. Il cite UniCredit, qui a diminué ses dépenses de 150 millions d’euros annuels à destination de prestataires de conseil d’au moins 50 %.
En perspective, en février dernier, on apprenait que McKinsey a été missionné par Slawomir Krupa pour une mission… de réduction des coûts (source : La Lettre).
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Slawomir Krupa, qui a pris la tête de la Société Générale en mai 2023, veut tenir le cap du plan stratégique du groupe. Une délocalisation encore plus importante des fonctions back-office pourrait être envisagée.
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