Un ex-Mck fait son nid dans la fintech

Guillaume Princen, senior engagement manager chez McKinsey jusqu’en 2014, devenu un expert de la fintech, prend les rênes de Mooncard, une solution de gestion des notes de frais en ligne payées par la carte éponyme.

Consultor
23 Nov. 2023 à 05:00
Un ex-Mck fait son nid dans la fintech
Source : LinkedIn

Créée en 2016, cette start-up avait vu son chiffre d’affaires multiplié par dix en 2 ans après sa création. En 2021, après une première levée de fonds de 5 millions d’euros (M€) deux ans et demi plus tôt, les dirigeants de Mooncard avaient lancé un nouveau tour de table de 20 M€ (avec de nouveaux investisseurs, BlackFin Capital Partners, et ses historiques, Partech, Aglaé Ventures et Raise Ventures) pour se lancer dans cinq pays européens, dont l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne. Elle compte notamment aujourd’hui comme clients Air France, SNCF Connect, Zadig et Voltaire, Vinci ou la pépite Mirakl.

« Depuis que j’ai quitté Stripe en 2021, j’ai passé le plus clair de mon temps à conseiller des fondateurs et à investir directement dans quelque 50 start-ups à travers l’Europe dans les domaines de la Fintech, du SaaS, de la GenAI et de la Climatetech. Aussi formidables que soient toutes ces expériences, le fait de diriger de l’avant m’a manqué. C’est là qu’intervient Mooncard : un bijou français qui permet à des milliers d’entreprises de gérer efficacement leurs dépenses opérationnelles. Façonnons l’avenir de la gestion des dépenses en Europe ! », partage le nouveau CEO de Mooncard, 150 collaborateurs(trices) aujourd’hui.

La concurrence est forte dans la fintech : les Français Spendesk, Jenji et Rydoo (spin-off de Sodexo racheté par le fonds américain Marlin Equity Partners), le Britannique Soldo, le Danois Pleo. Et ce secteur connait ces derniers mois un important revers : en 2023, les fintechs françaises ont vu diminuer de 70 % les montants des levées de fonds sur les trois premiers semestres par rapport à la même période en 2022.

Ce diplômé de CentraleSupelec (2004) puis du Collège des Ingénieurs (2005) était alors entré chez McKinsey, pour un premier « séjour » de près de 3 ans. En 2009, Guillaume Princen crée sa première entreprise aux États-Unis, MyC, start-up d’applications de publicité ciblée sur mobile. En 2010, il revient chez McKinsey Paris, près de 4 années pendant lesquelles il intervient sur des missions autour des nouvelles technologies. Entre 2014 et 2021, il avait rejoint Stripe, société américaine d’origine irlandaise, destinée au paiement par Internet pour professionnels, afin de lancer et diriger les géographies Europe et Moyen-Orient. « Sous ma direction, nous avons lancé plus de 30 pays, expédié des dizaines de nouveaux produits et des centaines de fonctionnalités, soutenu des milliers d’entreprises, ouvert 12 bureaux et embauché plus de 1 000 personnes », annonce-t-il sur son profil LinkedIn. Depuis 2018, Guillaume Princen est aussi un business angel de la fintech et a investi dans une douzaine de start-ups dédiées.

McKinsey
Consultor
23 Nov. 2023 à 05:00
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services financiers

Adeline
services financiers
McKinsey, services financiers, paiement, alumni, ancien
13273
McKinsey
2023-11-24 12:33:03
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Non
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