Le BCG mène une mission de réduction des coûts auprès du deuxième réassureur mondial

Des suppressions de postes dans tous les départements seraient envisagées, y compris celles concernant « des cadres de niveau direction générale » – selon des personnes proches du dossier.

Une équipe de plus d’une douzaine d’employés chargés de la prospective – « de l’élévation du niveau de la mer aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement » – et du conseil en souscription aurait d’ailleurs d’ores et déjà été dissoute. D’autres mesures d’ordre logistique ont été prises.

Le groupe de réassurance s’est doté d’un nouveau DG en juillet 2024 en la personne d’Andreas Berger, qui avait rejoint Swiss Re en 2019. Il pilotait, depuis cette date, la division des grands risques d’entreprises.

Lors d’une conférence téléphonique en mai dernier, il a déclaré avoir « les coûts dans le viseur, tant au niveau du groupe qu’au sein des divisions de réassurance de dommages, de réassurance vie/santé et de solutions d’entreprises ». Son objectif annoncé est de combler l’écart avec le leader du secteur, Munich Re.

Andreas Berger connaît bien le Boston Consulting Group puisqu’il y a passé 3 ans, au bureau de Düsseldorf, de 2001 à 2004.

Un contexte général de baisse des prix de la réassurance

Comme d’autres réassureurs, Swiss Re fait face à ce phénomène qui traduit, notamment, « une offre excédentaire de capitaux ». Les fonds (obligations catastrophes, capital alternatif) ont en effet particulièrement investi le champ de la réassurance.