Oliver Wyman : un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de dollars en 2024, en hausse de 9%
Au 4e trimestre 2024, le chiffre d’affaires du cabinet a atteint 954 millions de dollars, soit son meilleur CA trimestriel depuis 2010.
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La maison-mère d’Oliver Wyman, Marsh McLennan, a communiqué les résultats de ses différentes entités pour 2024 lors d’une conférence en ligne le 30 janvier dernier.
Le chiffre d’affaires annuel d’Oliver Wyman en 2024 – 3,4 milliards de dollars – est en hausse de 9 % par rapport aux 3,1 milliards de dollars réalisés en 2023. La différence s’est fait au 1er trimestre (687 millions de dollars, soit + 13 %, sachant que le T1 2023 avait connu un démarrage très lent) et au T4 2024 – 954 millions de dollars, + 11 % par rapport aux 856 millions du 4e trimestre 2023.
À l’inverse, les T2 et T3 2024 n’ont progressé que de 5 % par rapport aux mêmes trimestres de l’année précédente, respectivement à 837 et à 820 millions de dollars.
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Après une hausse de 13 % au T1 2024, le chiffre d’affaires d’Oliver Wyman progresse de 3 % au 2e trimestre : il a atteint 837 millions de dollars en avril, mai et juin.
Quelles tendances derrière les pourcentages ?
Le président et CEO de Marsh McLennan, John Q. Doyle, qualifie d’ailleurs le 4e trimestre réalisé par Oliver Wyman « d’excellent ». Selon lui, « les indicateurs macro restent largement favorables à la croissance » alors qu’on assiste à « une certaine reprise de la demande ».
Des chiffres qui reflèteraient par ailleurs « la croissance dans toutes les régions et activités », même si, selon nos informations, la zone Europe n’a pas été la plus dynamique.
Du point de vue sectoriel, selon John Q. Doyle toujours, Oliver Wyman effectue « un travail important » dans le secteur de la santé. Bien que cela n’ait pas été évoqué pour le cabinet de conseil en strat’ spécifiquement, une « reprise des fusions-acquisitions » a été observée au 4e trimestre.
Parmi les leviers de croissance mentionnés pour toutes les entités confondues, on trouve les investissements dans l’IA et l’innovation – avec des solutions telles que SenTrisk (gestion des risques), Blue[i] (gestion des risques et stratégies assurantielles) et LenAI (amélioration de la productivité des collaborateurs). Si la plateforme IA Quotient développée par Oliver Wyman n’a pas été mentionnée lors de cette présentation, elle l’avait été à l’occasion de la conférence sur les résultats du 2e trimestre 2024.
Pour Marsh McLennan au global, John Q. Doyle indique « avoir atteint les objectifs stratégiques qui avaient été définis et réalisé d’excellentes performances financières ». La maison-mère d’Oliver Wyman a en outre connu « l’année la plus importante en matière d’acquisitions de [son] histoire ». S’il fait ici référence au rachat récent de l’un des principaux fournisseurs de services de courtage d’assurance et de gestion des risques aux États-Unis, McGriff Insurance Services et ses 3 500 collaborateurs, côté strat’ Oliver Wyman a acquis l’Européen Innopay, spécialiste des transactions numériques, ainsi qu’un expert US du trading de matières premières, Veritas Total Solutions.
Selon son président et CEO, « Marsh McLennan est bien positionné pour une année solide en 2025 ». Il rappelle néanmoins le contexte de « risques, notamment géopolitiques, d’incertitude autour des tarifs douaniers et de guerres commerciales potentielles [sans oublier] la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes – qui a un impact sur les économies du monde entier – ni les risques liés à la technologie notamment ».
Une précision : les 9 % de croissance à l’année d’Oliver Wyman, 11 % pour le 4e trimestre 2024, sont ramenés à 6 % annuels de croissance sous-jacente, 7 % au T4 2024. Ce mode de calcul exclut les effets liés aux acquisitions, cessions ou fluctuations monétaires, mesurant uniquement la performance organique.
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