Simon-Kucher publie ses revenus 2024 et célèbre « 40 ans de croissance »
Le chiffre d’affaires du cabinet a atteint 572 millions d’euros, en hausse de 6 %. Simon-Kucher célèbre cette année ses 40 ans.
Faisant le constat de besoins croissants « d’expertises en stratégies de pricing, de croissance et d’excellence commerciale », le communiqué de presse du 25 mars met en lumière des performances 2024 portées par une forte demande « en conseil stratégique commercial, en transformation numérique/software et en services transactionnels ».
Les secteurs santé, consommation et tech/médias/télécoms ont particulièrement alimenté cette croissance, notamment au Moyen-Orient, en Amérique latine et dans la région DACH (Allemagne, Autriche, Suisse).
En janvier 2025, la gouvernance de Simon-Kucher a par ailleurs été renouvelée avec deux nouveaux co-CEOs, le Dr Gunnar Clausen et Joerg Kruetten. Et une femme sur sept seulement promue au board ou à la tête de directions sectorielles, un paradoxe pour le cabinet dont le bureau français arrivait en 2024 en pole position des cabinets de conseil du guide Consultor sur la parité du partnership – à 44 %.
Un développement illustré par celui de ses équipes et par la recherche d’une croissance « durable »
Simon-Kucher compte désormais plus de 2 100 employés dans le monde. Le cabinet a accueilli 28 nouveaux associés en 2024, portant leur nombre total à plus de 200. En France, Camille Drumel a rejoint les rangs du partnership en janvier 2024, positionnée sur les consumer goods et le retail. Implanté dans 31 pays dont une nouvelle présence en Arabie saoudite, le cabinet dispose de 46 bureaux à l’échelle mondiale.
Au-delà de sa seule expansion, le Dr Gunnar Clausen insiste sur la mission du cabinet, à savoir « aider ses clients à naviguer sur des marchés complexes ». Spin-off universitaire à ses débuts, Simon-Kucher vise une croissance « rentable et durable » pour les entreprises qu’il accompagne. Alors que ces dernières doivent s’adapter à de multiples mutations, dont celles liées à l’IA/GenAI, Joerg Kruetten estime que le rôle du cabinet est avant tout de les aider « à établir des priorités et à transformer leurs modèles commerciaux ».
Une année 2025 partie sur les chapeaux de roue
En février dernier, le managing partner France-Europe de l’Ouest du cabinet, David Vidal, évoquait auprès de Consultor un mois de janvier « historique » pour le cabinet au niveau mondial, « très bon » en Europe de l’Ouest et « bon » à l’échelon national.
Malgré un contexte économique morose au global, les sujets de croissance restent d’actualité selon lui, notamment via la mobilisation plus systématique « de toute une série de leviers permettant d’animer la demande ».
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