Oliver Wyman, T1 2025 : un chiffre d’affaires porté par « l’évolution des grandes questions de nos clients » selon son CEO Monde
À 818 millions de dollars, le CA du cabinet enregistre une hausse de 4 % par rapport au T1 2024. Il accuse toutefois une baisse de 15 % par rapport au 4e trimestre 2024 – lequel avait battu tous les records.
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Comme elle le fait chaque trimestre, la maison-mère d’Oliver Wyman, Marsh McLennan, a communiqué les résultats de ses différentes entités, dont, pour le conseil en stratégie, Oliver Wyman.
Si cette progression de 4 % du CA au 1er trimestre 2025 peut sembler faible par rapport aux + 13 % enregistrés au T1 2024, les seconds s’expliquaient par un démarrage « lent » au 1er trimestre 2023.
En perspective, le CEO Monde du cabinet, Nick Studer, a rappelé le contexte « macroéconomique incertain » des 3 premiers mois de l’année 2025, ainsi que les « tensions commerciales » à l’œuvre sur la période.
Cela pose des défis aux entreprises, générant « une baisse de la confiance des consommateurs et de ces dernières. Les parties prenantes continuent d’évaluer les impacts potentiels sur le commerce mondial et les entreprises suspendent leurs nouveaux investissements », a précisé John Doyle, président et CEO Monde de Marsh McLennan. Le recours au conseil peut en être impacté.
Selon John Doyle, les entités du groupe se montrent toutefois « résilientes », chacune abordant l’année 2025 « sur de bonnes bases ».
Une croissance trimestrielle mue par la vigueur des États-Unis – et par trois secteurs en particulier
L’assurance, la gestion d’actifs et l’actuariat, « qui collaborent de plus en plus » selon Nick Studer, ont connu « une progression remarquable ». Idem pour les transports et les industries de pointe.
Le cabinet a aussi enregistré une « bonne croissance dans les télécommunications grand public et les technologies », tandis que le secteur bancaire s’est « bien comporté ».
Quant aux practices liées « au risque financier et à la restructuration », elles ont connu une croissance « à deux chiffres ».
Nick Studer, qui a rappelé qu’Oliver Wyman ne figure pas parmi les « grands pourvoyeurs de conseil au gouvernement américain », a tenu à préciser que, lorsque les grandes questions des clients du conseil en stratégie évoluent, « c’est généralement très bénéfique pour l’activité [du secteur] ». En revanche, « la confusion et l’incertitude à court terme » ne le sont pas.
S’il ne voit pas les événements actuels « annoncer nécessairement une période plus difficile », il serait encore « un peu tôt pour le dire ».
En toute hypothèse, à date, le cabinet reste « extrêmement actif ».
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