Le méga contrat de Roland Berger sur le nouveau téléphone rouge des secours français
Pompiers, polices, gendarmes, administration pénitentiaire : le réseau radio du futur (RRF) doit permettre de mettre sur un même réseau de télécommunications tous les services de secours et de sécurité français. La définition de la stratégie du RFF a été confiée en 2021 par le ministère de l’Intérieur à Roland Berger, moyennant des honoraires de 9,5 millions d’euros.

Les 400 000 professionnels de la sécurité et du secours (gendarmerie, police, sapeurs-pompiers et sécurité civile, Samu et Smur, douanes, administration pénitentiaire, secours maritime, directions des routes, polices municipales, etc.) utilisent des réseaux radio différents, comme le rappelle le quotidien Ouest France.
L’objectif du RRF est de bâtir un système national de communication mobile prioritaire, sécurisé et de haut débit, avec l’objectif qu’il soit opérationnel pour la Coupe du monde de rugby de l’été 2023 et les Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024.
Sa mise en œuvre représente un marché de plusieurs centaines de millions d’euros, que se disputent âprement Airbus et le duo Orange-Thales.
Le RRF figure dans le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi), actuellement discuté au Parlement. L’article 5 de ce projet de loi prévoit que « le Gouvernement est habilité à prendre par voie d’ordonnance, dans un délai de douze mois à compter de la publication de la présente loi, toute mesure relevant du domaine de la loi permettant la mise en œuvre d’un réseau de communications électroniques des services de secours et de sécurité, de protection des populations et de gestion des crises et des catastrophes destiné à fournir à l’ensemble de ces services, en toutes circonstances et en tout point du territoire, l’accès à très haut débit à un service complet de communications électroniques présentant les garanties nécessaires à l’exercice de leurs missions en termes de sécurité, d’interopérabilité, de continuité et de résilience ».
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Par deux fois, en 2011 et 2018, un binôme de consultants a été choisi pour faire un état de la mise en œuvre de l’accord politique de 1998. Récit de l’intérieur de cette mission à fort enjeu diplomatique.
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