EY-Parthenon se lance en Afrique
La branche stratégie du géant de l’audit EY, EY-Parthenon, forte d’une soixantaine de bureaux dans quarante-cinq pays, a ouvert cet été ces trois premiers bureaux sur le continent africain, à Johannesburg, Nairobi et Lagos.
- Corruption : McKinsey solde le scandale sud-africain pour 123 millions de dollars
- L’interview du chat noir de McKinsey au New York Times
- McKinsey : l’enquête qui met à nu un siècle de contradictions
- Afrique du Sud : McKinsey poursuivi, Bain interdit
- Bain contre-attaque au Royaume-Uni
- Bain privé de contrats publics au Royaume-Uni pour trois ans
- Bain rattrapé par le bourbier sud-africain
- Corruption : McKinsey joue cartes sur table

À sa tête, un chef d’entreprise sud-africain, Paul O’Flaherty, arrivé au sein du cabinet de conseil en stratégie en février dernier. « Avec tant d’incertitudes liées à la pandémie mondiale au cours des dix-huit derniers mois, l’ensemble des organisations est désormais confronté à d’énormes défis stratégiques. La pandémie a incité un nouveau monde à se développer à une vitesse vertigineuse », confirme le nouveau directeur d’EY-Parthenon Johannesburg.
Paul O’Flaherty connaît plutôt bien le continent africain. Il a réalisé une partie de sa carrière comme consultant dans son pays d’origine, quinze ans chez PwC, avant d’aller vers le secteur industriel. Paul O’Flaherty a été CEO d’ArcelorMittal Afrique du Sud, directeur financier d’Eskom et directeur général des services d’ingénierie chez Absa Group en Afrique du Sud, et a passé six années aux Émirats arabes unis. « Les dirigeants doivent faire face aux changements majeurs dans la conduite des affaires, en termes de main-d’œuvre, de numérisation, de durabilité, et de chaînes d’approvisionnement. Ils doivent réinitialiser rapidement leurs stratégies et les mettre en œuvre en un temps record. Mais ces perturbations offrent des opportunités sur ce continent. Les entreprises africaines ont désormais une occasion rare de profiter de cette crise pour faire un bond en avant et repenser leurs ambitions à plus long terme », a-t-il aussi amendé lors de son installation.
Un tuyau intéressant à partager ?
Vous avez une information dont le monde devrait entendre parler ? Une rumeur de fusion en cours ? Nous voulons savoir !
commentaire (0)
Soyez le premier à réagir à cette information
Monde
- 19/04/25
À 818 millions de dollars, le CA du cabinet enregistre une hausse de 4 % par rapport au T1 2024. Il accuse toutefois une baisse de 15 % par rapport au 4e trimestre 2024 – lequel avait battu tous les records.
- 17/04/25
Consultant au bureau new-yorkais de Bain durant 3 ans, Raffi Grinberg a puisé dans ses premiers jours au sein du cabinet pour rédiger le guide How To Be A Grown Up.
- 17/04/25
Il y a du mouvement chez Oliver Wyman. Le cabinet crée, en effet, une méga practice mondiale, nommée Consumer, Telco & Tech, regroupant Télécom-Média, Retail-Consumer goods, Tech & Services, et Hospitalities.
- 15/04/25
L’heureuse élue se nomme Theano Liakopoulou. Aucun autre nouveau senior partner n’est répertorié pour la France.
- 04/04/25
Pour le Boston Consulting Group, l’année 2024 aura été marquée par une hausse de 10 % de son chiffre d’affaires et des effectifs augmentés de 1 000 salariés au niveau mondial.
- 02/04/25
Le cabinet vise en effet 2 milliards de dollars de conseil pro bono pour les 10 ans à venir. Bain accompagne notamment le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
- 27/03/25
Le chiffre d’affaires du cabinet a atteint 572 millions d’euros, en hausse de 6 %. Simon-Kucher célèbre cette année ses 40 ans.
- 13/03/25
Sur le site du BCG, la page « Diversity, Equity & Inclusion » n’existe plus dans sa configuration de 2024. Chantre de la DEI et de son conseil dédié, le cabinet pourrait-il y renoncer ?
- 12/03/25
C’est le cabinet d’avocats d’affaires Gleiss Lutz en charge de l’opération qui l’a révélé début mars.