Vidéo : Que diable allaient-ils faire dans cette galère ?
La réplique de Géronte dans les Fourberies de Scapin est fameuse. La question se pose aux étudiants des meilleures écoles supérieures qui sont si nombreux à opter pour le conseil en stratégie à la sortie des bancs de l'école. Tout pourrait inviter à le fuir : rythme de travail, parmi les plus difficiles avec la banque d'affaires, compétitivté des parcours, rigueur des sujets...
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Pourtant, les étudiants font fi des journées de 18 heures et conserve de l'appétit pour un secteur connu pour ses taux de turnover à deux chiffres. Pourquoi ? Consultor a posé la question aux étudiants du Master of science en stratégie d'HEC en marge du dernier HEC Business Game. Notre reportage vidéo à regarder.
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Les clés pour réussir ses entretiens
En ligne depuis le 15 novembre, une consultation, La Grande Question, a été lancée par sept grands cabinets d’audit-conseil, BDO, Deloitte, EY, Grant Thornton, KPMG, Mazars et PWC, réunis au sein de la F3P (Fédération française des Firmes Pluridisciplinaires).
Pour répondre à la multiplication des plateformes concurrentes, pour se mettre en capacité de délivrer des missions à moindre prix et pour se doter de compétences pointues mobilisables ponctuellement dans ses propres missions, Bain & Company fait monter en puissance RTN (Results Talent Network), sa plateforme maison.
Depuis deux ans, l’EDHEC, la nordiste, connaît une attractivité grandissante auprès des cabinets de conseil en stratégie en quête permanente de nouveaux candidats, et ce, dans une conjoncture de recrutements sous tension.
Advancy a mis en place, lors de cette année scolaire, un programme d’ambassadeurs au sein de quatre grandes écoles cibles du cabinet : HEC, l'ESSEC, l'École polytechnique et Ponts et Chaussées.
Dans un contexte de fortes tensions sur le marché du travail engendrées par la reprise économique, les cabinets de consultants cherchent à adapter leurs méthodes de recrutement et à accélérer les procédures. Une solution d'intelligence artificielle permet désormais, en début de processus, d’effectuer une étude massifiée de centaines de CV.
L’école lyonnaise a multiplié les initiatives ces dernières années pour se faire reconnaître comme une école cible des cabinets de conseil en stratégie.
Des gains d’employabilité mis à rude effort par la crise de réputation que connaît l’institution depuis des mois. La nouvelle direction tâche à présent de corriger le tir.Dans un contexte de fort ralentissement des recrutements dans le conseil en stratégie, qui voit l’immense majorité des cabinets assumer le gel ou le report de tout ou partie de ses embauches, Bain & Company détonne. Keith Bevans, 47 ans, Bainee depuis 1996, partner en 2008, patron mondial des recrutements du cabinet depuis 2013, n’affirmait-il pas mi-mai que le cabinet s’apprêtait à maintenir sa cohorte annuelle de stagiaires d’été aux États-Unis et même à la doubler quand le BCG et McKinsey proposait des reports ou des solutions de remplacement?
« Notre client commercialise des semelles de chaussures. Il souhaite présélectionner un acteur à racheter pour faire de la croissance externe. Comment l’accompagneriez-vous dans cette réflexion ?
Quelques dizaines, des centaines, voire des milliers de CV sont envoyés chaque année aux cabinets de conseil. Une masse de candidatures qu’il faut manager au quotidien… S’il existe de nombreux outils d’aide au recrutement, les cabinets de conseil en stratégie en France semblent étonnement privilégier un recrutement à l’ancienne, manuel. Et ce, que ce soit dans les cabinets de moins de dix consultants ou de plus de deux cents. Explications.