Le rôle du BCG, au cœur de la restructuration chez Ford, très scruté
Le rôle du Boston Consulting Group dans le plan de restructuration annoncé en janvier 2019 par Ford suscite un intérêt grandissant des salariés du groupe et de la presse américaine. Le fabricant automobile, et son CEO, Jim Hackett, se sont attaché une équipe du cabinet de conseil. La presse locale rapporte la présence du cabinet au sein du groupe dès octobre 2018.
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Un rôle prépondérant qui ne passe pas inaperçu. Quatre anciens cadres de Ford, qui travaillaient sur le site de Dearborn (Michigan) et ont été licenciés en mai dernier accusent leur ancien employeur de les avoir précipitamment licenciés pour permettre à l'entreprise d'économiser sur le paiement de plans de retraite, plus généreux pour les salariés dépassant les trente ans d'ancienneté. Et d'avoir, toujours selon les dires de ces anciens cadres, mis à profit, pour ce faire, un algorithme développé par le Boston Consulting Group permettant d'identifier les salariés du groupe sur le point d'atteindre ce niveau d'ancienneté. Des allégations que Ford a jugées fausses.
Autre son de cloche d'un des nombreux managers du fabricant qui se sont confiés à la presse locale et se plaignent de l'incertitude dans laquelle ils sont plongés quant à leur avenir au sein du groupe. L'un d'eux déclare par exemple : « La plupart des détails sont gardés secrets. Rien n'a été mentionné par le management de Ford, si ce n'est que les réductions d'effectifs devraient intervenir en mai. Ce qui a été défini sur la base des préconisations du Boston Consulting Group. Selon eux, notre structure optimale serait d'avoir un manager avec huit personnes qui lui seraient directement déléguées. »
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