L’Arabie saoudite mise sur le BCG pour se lancer dans la boxe pro
Nouveau projet sportif pour l’Arabie saoudite, d’une valeur d’un milliard de dollars ! Le royaume tente de réunir les meilleurs boxeurs mondiaux dans une seule ligue professionnelle.
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Après le projet de fusion des circuits PGA Tour (US) et LIV Golf (monté via des fonds saoudiens) et alors que l’Arabie saoudite investit des millions de dollars dans le football mondial, le royaume a jeté son dévolu sur la boxe selon nos confrères du New York Times.
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Le BCG et McKinsey font l’objet d’une enquête quant à leurs activités de conseil auprès du Fonds public d’investissement saoudien (PIF) dans l’univers du sport et dans d’autres secteurs d’activités aux États-Unis. Le Sénat les somme de partager des documents clés.
D’après des sources bien informées citées par le quotidien new-yorkais, un plan « remodelant l’économie, la structure et l’avenir de la boxe » serait sur le point d’être approuvé. C’est le fonds souverain saoudien (Fonds d’investissement public — PIF) qui serait une nouvelle fois à la manœuvre.
La création d’une ligue mondiale de boxe unifiée ?
Le PIF serait actuellement en phase de négociations finales sur la répartition de l’investissement initial requis par ce plan, pour un montant pouvant atteindre les 2 milliards de dollars. Environ 200 des meilleurs boxeurs du monde auraient déjà été recrutés, puis répartis en 12 catégories de poids, dans ce qui équivaudrait à une ligue mondiale de boxe.
Il s’agit là de l’un des principaux atouts – et attraits – du projet saoudien : le système actuel de combats est complexe, avec des promoteurs rivaux et 4 fédérations mondiales qui organisent leurs propres combats et décernent des titres. La fédération la plus ancienne, la WBA (World Boxing Association), est basée au Panama. La WBC (World Boxing Council), considérée par beaucoup comme la plus prestigieuse, est basée au Mexique. L’IBF (International Boxing Federation) est basée aux États-Unis et la WBO (World Boxing Organization) à Porto Rico.
Contrairement aux autres sports que le PIF a déjà tentés de disrupter, cette possibilité d’unification pourrait donc constituer un vrai « plus » pour les sportifs comme pour le public.
Le BCG accompagne le PIF sur ce projet
En discussion depuis plus d’un an, ce plan aurait été développé avec l’aide de plusieurs cabinets de conseil, dont le BCG.
Pour rappel, ce dernier a déjà aidé le PIF sur plusieurs projets — dont celui de la fusion PGA/LIV des circuits de golf mondiaux. C’est aussi le cas de McKinsey et les patrons des deux cabinets, Rich Lesser (BCG) et Bob Sternfels (McKinsey), ont été auditionnés en février dernier par la sous-commission permanente des enquêtes du Sénat américain pour leurs activités de conseil auprès du PIF.
D’après les infos du NYT, une décision d’investissement pourrait être confirmée dans les prochaines semaines. Les compétitions dans ce cadre débuteraient alors dès le premier semestre 2025.
Le projet semble d’autant plus sérieux qu’une entité du PIF a été désignée pour promouvoir les événements voués à se dérouler non seulement en Arabie saoudite, mais aussi dans le monde entier. Cette structure, Sela, est une société d’événements sportifs qui a déjà organisé des événements de boxe en Arabie saoudite — en mai 2024 par exemple, un combat de poids lourds entre le Britannique Tyson Fury (vainqueur) et l’Ukrainien Oleksandr Usyk.
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