Avant de se vendre, la pépite des données spatiales Preligens en appelle à Oliver Wyman
La société créée en 2016 et soutenue par le ministère de la Défense réalise des analyses automatiques de données, notamment d’informations géospatiales avec l’aide de l’intelligence artificielle. Malgré d’importants contrats, la société est restée en pertes et doit à présent se serrer la ceinture, ce alors qu’elle cherche à se vendre. Elle fait appel à Oliver Wyman en ce sens.
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Preligens a été fondée en 2016 par Arnaud Guérin, un ancien du Boston Consulting Group. La société a levé 20 millions d’euros en 2020. L’entreprise est soutenue par le ministère de la Défense du fait des technologies de rupture que développe la société dans le secteur de la défense et du renseignement.
Signe qui ne trompe pas : elle a remporté un marché de 240 millions d’euros sur 7 ans en 2022 auprès du ministère des Armées. Mais ce contrat et d’autres n’ont pas suffi jusqu’à présent à en faire une entreprise bénéficiaire. En 2021, sa masse salariale représentait 200 % des 6 millions d’euros de chiffre d’affaires.
C’est dans ce contexte que son nouveau président, Jean-Yves Courtois, s’est fixé pour objectif d’atteindre la rentabilité au plus vite et s’appuie sur Oliver Wyman pour trouver de nouvelles marges de manœuvre, selon les informations de La Lettre. 20 personnes sur un effectif qui a atteint les 300 à son plus haut ont dû être dernièrement remerciées.
En décembre, l’Agefi révélait que la start-up a été mise en vente. Le 27 février, le journal Les Échos indiquait que Safran tient la corde pour son rachat.
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La start-up Earthcube, tout juste renommée Preligens, fondée en 2016 par Arnaud Guérin (CEO), consultant au Boston Consulting Group de 2006 à 2010, et Renaud Allioux (CTO), ingénieur chez Airbus de 2012 à 2016, vient de réaliser une levée de fonds de 20 millions d’euros.
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