Davantage de présentiel et fin du télétravail « on the bench » chez McKinsey
La Firme envisage de revoir ses pratiques de télétravail à la baisse, selon plusieurs déclarations concordantes de partners américains.

McKinsey vient grossir les rangs des grandes entreprises américaines, jusqu’ici principalement de la tech, ayant opéré un retour en arrière par rapport au télétravail.
Une particularité : les consultants « on the bench » ou « on the beach », lesquels n’ont par essence aucune interaction client durant ces périodes, seraient particulièrement ciblés par ce retour au bureau. Cette évolution potentielle des pratiques du télétravail au sein du géant US susciterait pas mal de craintes chez les consultants en intermission notamment, selon nos confrères de Bloomberg.
Une note interne sibylline du patron de McKinsey pour l’Amérique du Nord
Dans ce message à destination du personnel, Eric Kutcher explique que « l’approche [du cabinet] trouvera un équilibre entre le meilleur de l’apprentissage sur site et de la “connectivité” avec les enseignements des dernières années ». Selon lui, « un ensemble renouvelé d’attentes va être défini, et non une politique, comme cela a toujours été le cas [chez McKinsey] ».
Eric Kutcher ajoute que le fait « de passer du temps sur site – dans les locaux des clients et dans les bureaux [de la Firme] – conduit à un meilleur apprentissage, à un impact plus fort sur les clients, à plus d’innovation et à un tissu social plus fort ».
En parallèle, des partners de Miami et Boston ont exprimé lors de réunions avec leurs collaborateurs la nécessité « potentielle » d’une présence plus fréquente des équipes au bureau.
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Dans une interview à nos confrères du Figaro le 1er septembre dernier, Olivier Scalabre a partagé sa vision du métier de consultant et de son propre parcours.
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Monde
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