BCG chez Barclays pour redresser la banque en bourse
Le Boston Consulting Group va mettre son expertise financière au service de la banque de détail britannique Barclays, dont le cours de l’action reste à la traîne malgré de belles performances au 1er trimestre.
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Bloomberg a été le premier à l’annoncer : face à la faiblesse de la valeur de ses titres, la banque britannique Barclays va faire appel au Boston Consulting Group pour revoir sa stratégie d’opérations interne. Les bureaux londoniens du BCG seront particulièrement attentifs aux actifs à risques pondérés de la banque d’investissement, dont la stratégie de gestion de patrimoine et de détail manque de rationalisation.
Bien que la banque vient de réaliser les deux années les plus rentables de son histoire et qu’elle a vu son bénéfice net augmenter de 27 % au premier trimestre 2023, le cours de l’action Barclays reste en berne.
« Nous sommes tout à fait conscients que les rendements pour les actionnaires ont été décevants pendant la majeure partie de la dernière décennie », a déclaré Nigel Higgins, président du groupe Barclays, lors de son assemblée générale annuelle de mai. En dépit de ses belles performances, l’entreprise conserve en effet une valeur de marché inférieure de moitié à son pic de 2007. L’agence de data science de Bloomberg, Bloomberg Intelligence, a par ailleurs calculé que le ratio cours/valeur comptable de Barclays restait inférieur à 50 %, un chiffre inférieur à celui des autres prêteurs britanniques cotés en bourse.
L’un des porte-paroles de Barclays a rejeté l’idée d’un sauvetage, soutenant que « faire appel à des consultants fait partie du cours normal des choses ». Le cabinet n’a pas souhaité commenter l’opération, mais il ne devrait pas toucher en profondeur à la stratégie de la banque britannique.
Cette dernière, selon son directeur général C. S. Venkatakrishnan, devrait maintenir son positionnement orienté vers l’investissement, qui aurait « permis à Barclays de prospérer et de se démarquer de bon nombre de ses concurrents ».
Selon une source proche du dossier et désirant rester anonyme, la transaction devrait représenter plus de 10 millions de livres sterling (soit près de 13 millions d’euros).
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