Une senior partner RH et transfo responsable pour Kéa

« J’avais envie d’un engagement plus fort vers l’impact et l’économie souhaitable dans mon activité de conseil, avec une conviction qui me meut depuis 20 ans : la dynamique humaine comme facteur de différenciation et de réussite des entreprises », explicite à Consultor cette alumni de Bain et de PwC, mais aussi du corporate, plus de 7 ans au sein du Crédit Agricole.

Impact et Transformation Responsable, un pôle de plus de 60 consultants que Kéa a souhaité développer un cran plus loin avec l’arrivée de cette experte des enjeux humains et de la transformation, comme l’a pour l’occasion partagé Arnaud Gangloff, senior partner et président du groupe Kéa. « Au-delà d’illustrer concrètement la dynamique de Kéa, le développement de notre pôle Impact et Transformation Responsable est nécessaire pour anticiper les défis des entreprises et les accompagner sur les sujets majeurs d’organisation multigénérationnelle – entre aspiration de la Gen Z, inclusion des seniors et développement des compétences – d’impact environnemental et de responsabilité́ sociale. Je suis convaincu que l’enjeu des talents et de l’engagement sera encore plus stratégique et sera un des leviers majeurs de performance pour les dirigeants dans les années à venir. »

Comment articuler une nouvelle dynamique humaine pour réussir les transformations responsables ? Le cabinet veut ainsi confirmer son positionnement de leader sur cette thématique jugée cruciale pour les dirigeants et les entreprises. « Dans un monde en pleine bascule – démographique, écologique, technologique –, il est nécessaire d’intégrer la dimension “people” dans la réflexion stratégique, ce qui est finalement peu fait. Compétences, localisation, contrat, santé, organisation du travail, inclusion sont autant de dimensions qui bougent et qu’il faut intégrer dans les démarches stratégiques comme dans les transformations. On parle beaucoup de l’entreprise régénérative par rapport à l’empreinte écologique ; il me semble que la régénération du capital humain – compétences, santé, engagement – est tout aussi cruciale et se pose dès à présent pour nombre d’entreprises et pour notre société », souligne aussi Sophie Serratrice.

Les missions de la nouvelle senior partner au sein de ce pôle ? « C’est justement d’accompagner nos clients dans la prise en compte de ces enjeux pour définir leur stratégie people et l’organisation qui en découle : chaîne de valeur, compétences, organisation du travail, culture, modèles de leadership, diversité́ et l’inclusion… Avec un objectif d’impact social et sociétal positif. En cette période post-covid, c’est un peu le Mai 68 de l’organisation du travail avec de nouveaux rapports au travail, des logiques d’engagement et d’attachement qui sont à repenser, le partage de valeur et l’exigence de salaires décents, le vieillissement de la population active qui impose de réfléchir à son modèle de gestion des femmes et des hommes… De beaux sujets, nécessaires et utiles à l’entreprise et à la société, à travailler avec ce souci de l’impact positif. Voilà ma mission. » 

Double diplômée de Neoma Business School et de l’ESB Business School Reutlingen University (en Allemagne) et, en 1989, Sophie Serratrice débute sa carrière dans le conseil chez Kearney de 1995 à 2005 (où elle évoluera jusqu’au grade de principal), et où la consultante va notamment initier les premiers travaux de la practice développement durable. Entre 2006 et 2011, elle est directrice des opérations et des RH chez Bain & Cie France, puis senior VP Développement et Transformation RH du groupe Crédit Agricole durant 7 ans. Elle revient au sein du secteur du conseil en 2019, comme partner People et Opérations chez PwC, afin de « diriger de grands projets de transformation avec une approche centrée sur les personnes, intégrant la culture, le modèle de leadership, la stratégie de main-d’œuvre, l’organisation du travail hybride, l’expérience employé, l’inclusion », principalement dans les domaines IT, aéro et pharma. Puis, entre septembre 2022 et avril 2023, Sophie Serratrice rejoint, comme partner, Share (devenu Do Well Do Good), cabinet à la croisée des chemins entre conseil et éducation.