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- 24 septembre 2020
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Le président du conseil d'administration d'UBS, l'Allemand Axel Weber, envisagerait une fusion avec son rival domestique, Crédit Suisse, selon une information du site spécialisé Inside Paradeplatz, confirmé par Bloomberg et relayé par Les Échos.
Un rapprochement qui, s'il devait se concrétiser en 2021 comme le plan en discussion actuellement le prévoit, « mettrait au second plan tout ce qu'on a vu sur la place financière jusqu'à présent », selon une source anonyme chez McKinsey, citée par Inside Paradeplatz. Les deux groupes, UBS et Crédit Suisse, sont conseillés par McKinsey depuis de nombreuses années.
Axel Weber a mené une étude de faisabilité dans le cadre d'un exercice de réflexion sur de futures options stratégiques. Il en ressort que le prix à payer pour un rapprochement serait colossal, le Crédit Suisse employant quelque 50 000 salariés à travers le monde, et UBS 70 000. Le rapprochement passerait par une suppression de 15 000 postes à travers le monde, selon les estimations de Inside Paradeplatz.
Au Crédit Suisse, les anciens de McKinsey ont régulièrement occupé des fonctions d'importance. À commencer par Tidjane Thiam, ancien partner au bureau de McKinsey and Company à Paris, qui a dirigé la banque de 2015 à 2020, avant de devoir en démissionner sur fond d'espionnages internes (relire notre article). En France et en Belgique, en 2016, Bruno Angles, un autre ancien de McKinsey (relire notre article), a été nommé à la tête du Crédit Suisse.
Crédit photo : Claudio Schwarz | @purzlbaum Unsplash